Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

mardi 2 mars 2010

6 milliards d'euros pour la Turquie


Six milliards d'euros pour la Turquie



Subventions à la Turquie dans le cadre de sa “préadhésion” à l’Union européenne. Un coût de 6 milliards pour les contribuables européens.

Le logo ci-contre est celui du Secrétariat général pour les Affaires européennes (organisme du gouvernement turc chargé des négociations d’adhésion). La couronne d’étoiles européenne s’y transforme en croissant sous l’influence de la Turquie : tout un programme.

Le 13 janvier 2009, la Cour des comptes européenne (ECA) a rendu public un rapport, intitulé “La gestion, par la communauté européenne, de l’aide de préadhésion en faveur de la Turquie”.

Dans ce rapport, un chiffre explosif : la Commission européenne a versé 6 milliards d’euros à la Turquie dans le cadre de sa “préadhésion”.

La première période d’aide à la préadhésion (2002-2007) a vu l’Europe verser à la Turquie 1,249 milliard d’euros ; la seconde (2008 – 2013) prévoit le versement de 4,873 milliards d’euros.

Si la Commission européenne est responsable de la gestion des fonds , l’argent est confié à l’IAP, ”Instrument d’aide de préadhésion” en grande partie géré par les autorités turques. Depuis 2002, l’aide de préadhésion en faveur de la Turquie permet de financer la mise en oeuvre de projets destinés à soutenir les efforts déployés par ce pays afin de remplir les conditions requises pour adhérer à l’Union européenne.

Les « documents stratégiques » fournis à la Cour par les autorités responsables démontrent que les aides de l’UE n’ont pas été affectées de manière cohérente « en fonction d’un ensemble d’objectifs réalisables ». La Cour déplore l’opacité – pour ne pas dire le gaspillage, voire la corruption pure et simple, selon Minute– des projets financés.

D’après le rapport de la Cour, « des projets bénéficient de subventions alors que le partenariat pour l’adhésion n’en mentionnait nullement l’utilité et, dans le même temps, plus de 100 autres priorités n’étaient au centre d’aucun des projets sélectionnés. Les objectifs et la portée de 4 autres projets audités ne concernaient pas directement les priorités figurant dans le partenariat pour l’adhésion”.

Observatoire des subventions.

vendredi 26 février 2010

Nigel Farage interpelle Nicolas Sarkozy


Nicolas Sarkozy, Président en exercice du Conseil européen (Juillet-Décembre 2008), visite le Parlement pour y présenter le programme de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Il est interpellé par le député européen britanique Nigel Farage (président de l’UKIP et Co-President du groupe Indépendance/Démocratie (IND/DEM).

dimanche 27 décembre 2009

Changer le peuple

Un journaliste de nos amis nous communique l'information ci-après qui se passe de commentaires. Il a assisté à un séminaire ministériel organisé par Éric Besson, sur le thème « Les migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagé ». De nombreux journalistes couvraient le séminaire.

Y étaient conviés des ministres des pays suivants : Chypre - Grèce - Espagne - Croatie - Malte - Monténégro - Maroc - Égypte.
Un expert planta d’emblée le décor, basant son argumentaire sur le fait que puisque la population européenne vieillissait, trois possibilités s’offraient à nous.

« 1) Soit nous retardons l’âge de la retraite : mesure pas très populaire ;

2) Soit nous mettons davantage les femmes au travail : cela aura une incidence négative sur le taux de fécondité.

3) Soit nous organisons les migrations internationales. »

Et sur ces mots destinés de toute évidence à permettre aux ministres présents d’enchaîner avec leurs discours bien préparés, le fil conducteur de la matinée fut que, puisque le Nord ne faisait pas d’enfants, le Sud en faisant beaucoup (cela a été dit), il fallait donc s’atteler à organiser les flux migratoires du Sud vers le Nord. Plusieurs ministres ont même déclaré que de toute façon l’immigration se produisant de manière illégale lorsqu’elle n’était pas autorisée, il était préférable de la légaliser et de l’organiser. Il a aussi été dit qu’en Tunisie, 75 % des jeunes envisageaient de quitter leur pays…

Voici un florilège de paroles prononcées par des ministres des pays du Nord :

« Les pays du Nord ont besoin de main d’œuvre. »

« L’immigration augmente la compétitivité des pays du Nord. »

« L’immigration profite aussi bien aux pays du Sud que du Nord. »

« Comme la main d’œuvre qui vient du Sud est peu qualifiée et que les pays du Nord auront de plus en plus besoin de main d’œuvre qualifiée, les pays du Nord doivent aider à former la main d’œuvre du Sud afin qu’elle réponde mieux à leurs besoins. »

« Nous devons conduire une politique souple de visas afin de faciliter la circulation des flux d’immigration. »

« Nous devons faciliter le fait que les immigrés gardent le contact avec leurs pays d’origine et y transfèrent une partie de leur argent. »

« Nous devons organiser les sociétés d’accueil de manière à ce qu’elles reconnaissent qu’elles sont diverses. De toute façon, c’est le modèle qui est appelé à se répandre partout. La priorité doit être donnée à la lutte contre les discriminations. »

« Un monde sans immigration serait un monde plus divisé, plus radical. »

« La pauvreté et le manque de développement ont été causés par la colonisation. »

« L’immigration est peut-être la solution à la crise », prononcé très solennellement par le ministre suédois, invité en tant que représentant du pays qui préside actuellement l’Union Européenne.

Les deux ministres du Sud demandèrent que leurs ressortissants soient bien traités dans les pays hôtes, et que dans l’empressement à organiser les flux du Sud vers le Nord, on veille à faire en sorte de maintenir le lien prégnant avec les pays d’origine, afin que les migrants transfèrent des fonds dans leur pays (souvenons-nous que c’est autant d’argent qui sera ôté du projet éducatif de leurs enfants). Le ministre marocain a insisté sur le fait que ces migrants (la communauté des Marocains résidant à l’étranger) constituaient une diaspora, et que le Maroc s’en occuperait de manière très active. La ministre égyptienne prit bien soin de commencer son discours par « Au nom d’Allah le plus miséricordieux… » et formula le souhait que la langue arabe soit beaucoup plus présente à l’avenir dans le bassin méditerranéen.

Éric Besson conclut ainsi la matinée : « Nous devons accélérer et accroître les flux de circulation. »

A bon entendeur...

Tous les ministres ont signé la « Recommandation de Paris sur la promotion de la mobilité des jeunes dans l’espace méditerranéen », dont voici un extrait : « Réaffirmant leur détermination à bâtir un avenir méditerranéen commun, ils sont convenus de la nécessité de donner priorité à la jeunesse dans la construction d’un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences. »

Un office méditerranéen de la jeunesse sera créé d’ici le 1er janvier 2011. Il aura pour but de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires, ainsi que de leur offrir des bourses.

Une perle fut répétée à plusieurs reprises : « Il serait intéressant que l’on se penche un jour sur les besoins réels de main d’œuvre des pays du Nord, car nous ne les connaissons pas » !!! N’importe quel esprit sainement constitué aurait pourtant commencé par là ! À aucun moment il n’a été question de l’existence de chômeurs en Europe, et donc encore moins de leur nombre, ni d’étudiants pauvres qu’il fallait peut-être aider en Europe.

Durant toute cette matinée, il était manifeste que les peuples européens n’intéressaient pas les ministres européens. C’était comme si l’Europe était une terre inhabitée ou qui allait très prochainement le devenir, et qu’il convenait de la peupler. Le seul moment où on put penser que dans leurs esprits des Européens existaient encore, c’est quand il fut fait mention de la nécessité de lutter contre les discriminations dont les migrants seraient victimes.

Cette matinée a montré, si c’était encore nécessaire, à quel point ces « élites » européennes se préoccupaient parfois bien davantage des intérêts de peuples étrangers que de ceux de leurs propres peuples. Ce sont bien elles qui sont responsables de la situation actuelle, et non pas les immigrés. Désormais, seuls les peuples européens pourront épargner le chaos à leurs pays, et sauver par la même occasion leurs vies et celles de leurs descendants, car il est clair que ce qui nous est préparé par des dirigeants qui ne s’en rendent même pas compte, c’est la prolifération des Balkans à travers l’Union Européenne. Nous sommes là bien loin du rêve des pères fondateurs !

Chaque citoyen doit œuvrer à l’émergence d’une véritable conscience collective qui nous aidera à arrêter la course folle vers les Balkans. Si un peuple européen y parvient, tous les autres suivront la même voie, car chaque peuple observe à présent ses voisins. Pour y parvenir, il est indispensable de fournir des arguments et des clés de décryptage à nos proches, nos amis, nos collègues, ainsi qu’à tous les politiques dont le cœur bat encore avec celui des Français, et qui peuvent ainsi devenir des porte-voix de la cause la plus importante qui soit : la cohésion nationale. La puissance jaillit entre les hommes lorsqu’ils agissent ensemble !

jeudi 5 novembre 2009

Projet loi modifiant les pratiques agricoles

(Retour sur l'un de nos communiqué du 12 janvier 2009).

Projet loi modifiant les pratiques agricoles

Le projet de loi va modifier les pratiques agricoles.

Réduire de 50 % l'usage des pesticides, tripler les surfaces agricoles en « bio », certifier 50 % des exploitations agricoles... Les objectifs du Grenelle de l'environnement sont bien connus depuis un an. Restait à connaître les moyens de les atteindre. C'est désormais chose faite avec la présentation, hier, d'un projet de loi concoté par les services de Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Écologie. Pour le monde agricole, un certain nombre de changements importants sont à attendre.

Pesticides. Soucieux de réduire l'usage et les risques liés aux pesticides, les pouvoirs publics privilégient deux axes : la formation et l'encadrement. Ainsi, toutes les personnes utilisant des pesticides dans le cadre de leur activité professionnelle - au premier rang desquelles les agriculteurs - devront être titulaires d'un certificat. Celui-ci attestera d'une bonne connaissance des produits par l'utilisateur. Les jardiniers amateurs sont également ciblés : toute publicité en leur direction est interdite en matière de pesticides.

Eau potable. En cas de menace sur l'eau potable, le projet de loi permet des limitations ou des interdictions de produits chimiques de synthèse autour des aires d'alimentation des captages. L'implantation de prairies permanentes ou de culture ligneuses y sera privilégiée. Objectif : identifier et protéger 500 captages, en 2012. À l'issue d'une période de trois ans, le préfet pourra rendre ces mesures obligatoires si les résultats sont insuffisants.

Zones humides. Le Grenelle a fixé comme objectif l'acquisition dans les cinq ans de 20.000 ha de zones humides particulièrement menacées. Une première. Ce type d'opération était jusqu'à maintenant essentiellement du ressort du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres.

Certification environnementale. Un dispositif de certification environnementale, volontaire et graduée, est créé pour les exploitations agricoles. Toutefois, son contenu et sa mise en oeuvre sont renvoyés à des décrets. La « haute valeur environnementale », stade ultime de cette certification, reste également à définir.

Trame verte. Quelles seront les zones écologiques à maintenir ou restaurer pour constituer le maillage de la Trame verte et bleue ? Le projet de loi se garde d'apporter une réponse. Il définit la méthodologie à utiliser sur le terrain, associant l'État, la région et les acteurs locaux. Si la notion de continuité écologique pourra être prise en compte dans les documents d'urbanisme, la loi n'impose aucun type de gestion particulière sur ces espaces. Il reviendra aux acteurs locaux de le décider éventuellement, par voie contractuelle.

Le « Bio ». L'agriculture biologique ne fait pas l'objet de mesures spécifiques dans ce projet de loi. Deux mesures en faveur des agriculteurs « bio » ont d'ores et déjà été adoptées dans la loi de Finances 2009 : le doublement du crédit d'impôt et l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties.

Jean-Louis Borloo espère boucler l'examen parlementaire de ce texte ainsi que la loi d'orientation qui la précède d'ici l'été.

vendredi 30 octobre 2009

Identité nationale

2007 : Finkielkraut : immigration et identité nationale


2007 : Nicolas Sarkozy : identité française

http://www.youtube.com/watch?v=HpttGntCPZM

2009 : Jean-François Copé : PLFSS et Identité Nationale

http://www.youtube.com/watch?v=plw0gcJCCE0

2009 : Marine Le Pen : Pour un Grenelle de lIdentité Nationale

http://www.youtube.com/watch?v=mvOPGR9DM3A

2009 : Identité nationale & Islam

http://www.youtube.com/watch?v=Qd_bI0D5ftk

samedi 19 septembre 2009

La France paiera-t-elle ?

La France paiera-t-elle ?

L’Europe, ou les institutions qui en tiennent lieu, vient de traiter la France comme une vulgaire colonie !

Sous prétexte que les producteurs de fruits et légumes et les pécheurs Français ont touché « trop » de subventions entre 1992 et 2002, la Commission de Bruxelles compte obliger l’Etat et nos agriculteurs à rembourser environ 500 millions d’euros ! Cette somme astronomique serait composée des aides « trop perçues » et des intérêts . Comme si les Français devaient travailler pour payer des « intérêts » à l’Europe.

Cela amène plusieurs précisions :

Premièrement : Ces « aides » européennes sont de l’argent français.

La France donne chaque année plus d’argent qu’elle n’en reçoit.

« En 2007 contribution au budget 19 milliards d’euros, subventions 11 milliards d’euros ! » Il est patent que le système est mal géré.

Deuxièmement : La France est un pays indépendant et souverain.

Personne n’a le droit de lui imposer quoi que se soit. En cela la Constitution française protège en principe le peuple et est en contradiction avec les traités européens.

Troisièmement : Comment les agriculteurs vont-ils faire pour rembourser cet argent ?

Les exploitations ne sont pas très rentables et certaines ont disparues, d’autres ont été vendues, des exploitants sont partis en retraite.

Comme toujours des partis politiques TOUS soumis aux diktats de Bruxelles sont les premiers à « défendre » les cultivateurs, mais les derniers à refuser les traités scélérats qui nous amènent à ces véritables provocations, qui ont pour but d’affaiblir la France pour les futures négociations de 2010 de la politique agricole commune « la PAC ».

Sans réelle indépendance nationale nous nous condamnons à subir ce type de mesures aussi injustes que stupides.

La RUPTURE avec l’Union Européenne n’a jamais été aussi nécessaire

mardi 4 août 2009

Ce nouvel Ordre, dont personne ne veut


On sait les diviseurs qui prétendent nous diriger capables de tous les coups tordus. Mais, ils ne triomphent qu'à la mesure du silence des braves gens. Espérons que l'affaire de l'Ordre Infirmier qu'on instaure subrepticement, contre l'avis de tous, va s'envenimer méchamment. Dire que les professionnels de santé n'aiment pas la Grosse Dame semble désormais au-dessous de la réalité, quand on assiste quotidiennement aux défilés protestataires de services hospitaliers complets, de l'humble secrétaire jusqu'au patron renommé, unis dans une même colère envers le démantèlement du système de santé en France. Il monte une haine qu'il faudrait canalyser jusqu'à chasser certains imposteurs de leurs sinécures d'où ils nous plongent dans la ruine.

La CFDT Santé-Sociaux prétend mener la fronde mais, trop maquée avec le pouvoir, elle n'est pas crédible.

Ce qui compte, ce sont les actes et non pas les paroles. Alors qu'une clique de décideurs a plongé la France dans des décennies de dettes abyssales, quand, malgré les restrictions, les flicages tatillons, les déficits des Caisses maladies ont doublé d'une année sur l'autre, il devrait être temps de comprendre, dans les faits, qu'il n'y a strictement rien à attendre des corrompus incompétents qui usurpent les postes qu'ils occupent.

Que ce soit 75 € ou les 30 € initialement annoncés pour faire taire les critiques, ce que les professionnels de santé doivent refuser, c'est le PRINCIPE même d'une nouvelle ponction. Cette « taxe pour pouvoir exercer » - comme l'écrit un tract de le CFDT - enflera évidemment d'année en année, comme toutes les cotisations, franchises, qu'on présente d'abord comme modeste, tel le forfait hospitalier, la CSG ou la CRDS. Ponctions qui ne permettent jamais de résoudre les problèmes-prétextes pour lesquelles on les instaure...

Que ce soit 1 centime ou 75 € n'y change rien. Il ne faut pas compter sur la CFDT pour obtenir l'abrogation pure et simple de ce prélèvement car l'Ordre infirmier est une opportunité pour elle de placer des gens qui seront payés à ne rien faire sinon à empêcher les infirmiers qui bossent de le faire sereinement. C'est le mode de fonctionnement actuel des syndicats politisés...

Cet ordre a été imposé par le caprice du Prince, sous Chirac : Roselyne Bachelot et Nicolas Sarkozy étaient déjà « aux affaires », même si Philippe Bas et Dominique de Villepin ont signé le texte. Personne n'avait pourtant rien demandé, sinon du personnel pour combler la pénurie endémique dans certains services hospitaliers. Cette nouvelle instance administrative supplémentaire appellera arbitrairement à comparaître devant elle n'importe quel professionnel avec le pouvoir de le sanctionner. Alors que les vrais responsables trouvent toujours une argutie juridique pour se soustraire aux conséquences coûteuses pour la collectivité des fautes et des crimes qu'ils commettent, les infirmières de base seraient encore inquiétées, poursuivies, sanctionnées ? Et on entend Debré - député UMP mais frère de l'autre - pleurnicher dans les media sur les « pauvres infirmières » qui, que, et blablabla ; sur les Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) qui ne parviennent même plus à recruter suffisamment de candidats en première année, les heures supplémentaires qui gorgent les « comptes épargne temps » sans possibilité de les apurer et qui seront payées à coups de trique ou aux Calendes grecques. Quels hypocrites osant se plaindre des conséquences funestes du chaos qu'ils ont contribué à instaurer ! Mais le gogo gobe.

Cet Ordre n'a aucune légitimité, et ses thuriféraires ne peuvent absolument pas prétendre avoir reçu l'onction démocratique. Un taux de participation de 7% aux "élections" de 2008, pour lesquelles on avait sorti des listes de parfaits inconnus, signe mieux que tout discours le profond rejet de cette structure. En démocratie, il paraît que le peuple gouverne, pour le peuple, par le peuple. Le précédent fâcheux du référendum du 29 mai 2005 démontre le contraire, puisque la Constitution européenne, clairement rejetée par les urnes, a néanmoins été imposée en 2008 par le Congrès réuni à Versailles pour ratifier le Traité de Lisbonne.

Puisque nos élus ne nous représentent pas, il faut chasser ces imposteurs et exiger partout une juste représentation des citoyens. L'argument avancé par Debré et Consorts de la nécessité de « majorités qualifiées », « indispensables pour gouverner », n'est pas recevable. Une fois élus, que font-ils de leurs majorités aux scores soviétiques, comme celui de mai 2002 ? La ruine, le chaos, les taxes, les impôts, les fraudes, les mesures coercitives qui restreignent la liberté des gens honnêtes, sont directement imputables aux décisions qu'ils n'ont jamais prises, parce qu'ils ne le voulaient pas - et ce sont alors des traîtres aux promesses faites aux électeurs - ou parce qu'ils ne savaient pas, et dans ce cas ce sont des criminels incompétents.

Si la seule finalité de l'Ordre infirmier est de conformer une fois de plus la France au carcan européiste, comme l'indiquent les textes, raison de plus encore pour le refuser, sans négociation possible. Et comment le dire mieux qu'en rejetant, une fois encore, lors des élections européennes du 7 juin prochain, les partis complices de cette Europe constructiviste, folle, coupée des réalités et du peuple ?


Bertrand Chassagne. Rivarol n° 2908 du 5 juin 2009.


samedi 16 mai 2009

L'ARN demande les soutien des mouvements et organisations souverainistes


A tous les mouvements qui ont appelé a voter NON au référendum du LE 29 MAI 2005 sur la Constitution Européenne.
L’A.R.N. organise dans plusieurs manifestations le 29 mai 2009 à 18 heures 30 devant la Mairie célébrant la victoire du NON lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne.
Elle invite tous les citoyens et les mouvements qui ont participés à cette victoire a venir a ses cotés pour rappeler à certains de nos gouvernants que nous avons pas oublié leur trahison en signant le traité de Lisbonne qui est le frère jumeau de la constitution refusée par le peuple le 29 mai 2005.

Les villes de France qui organisent devant leurs Mairie cette manifestation sont :

Bordeaux, Compiègne, Dreux, Montluçon, Nancy, Surgères, Béziers.

L’A.R.N. appelle tout les français qui souhaitent que la France retrouve sa souveraineté à venir massivement soutenir les partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour que le 29 mai jour anniversaire d’un référendum historique devienne fête nationale de la souveraineté populaire

Le président René DELACROIX

journée nationale d'action et de manifestation du 29 mai 2009

NON A L’EURODICTARURE

Le peuple français a rejeté le 29 mai 2005 le projet de constitution européenne. Or ce mène projet a été ratifié sous le nom de traité de Lisbonne en ignorant la volonté du peuple.

Face a cette trahison l’A.R.N. considère comme nul et non avenu toutes les décisions qui serait prise en application de ce traité.

Afin de protester contre cette forfaiture et ce déni de démocratie, l’A.R.N. organise des manifestations sur les villes Bordeaux, Nancy, Surgères, Montluçon, Dreux, Compiègne à 18 h 30

Elle appelle tous les patriotes et tous les démocrates a se joindre a elle afin de manifester massivement leur opposition a ce coup d’état légal

MANIFESTATION

Rassemblement à COMPIEGNE (Oise)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

Rassemblement à SURGÈRES (Charente-Maritime)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

Rassemblement à NANCY (Meurthe et Moselle)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

Rassemblement à MONTLUCON(Allier)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

Rassemblement à DREUX (L’EURE ET LOIRE)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

Rassemblement à BORDEAUX (GIRONDE)
à 18H30 devant l’hôtel de ville

La manifestation de Bordeaux est organisée conjointement par l’A.R.N. et l’Union Pour la France ( UPF)

Une autre manifestation est organisée par le Comité bitérrois contre la Constitution européenne,

devant la maison natale et la statue de Jean Moulin a Béziers à
18 heures au Champs de Mars ; dépôt de gerbe et allocution


L’A.R.N. appelle tout les français qui souhaitent que la France retrouve sa souveraineté à venir massivement soutenir les partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour que le 29 mai jour anniversaire d’un référendum historique devienne fête nationale de la souveraineté populaire

vendredi 20 mars 2009

Pétition diffusée par l'ARN


Pétition

Le peuple français a rejeté le 29 mai 2005 le projet de constitution européenne. Or, ce même projet a été signé, en violation du suffrage universel, par le chef de l’Etat sous la forme du traité de Lisbonne.

En ratifiant le traité de Lisbonne, le parlement a également ignoré la volonté du peuple et trahi sa confiance.

Le traité de Lisbonne constitue une atteinte décisive à l’indépendance nationale et menace directement l’unité de la nation. Il met fin à notre liberté et à notre faculté, acquises au prix de tant de sacrifices, de décider de notre avenir.

Il jette les bases juridiques de l’inégalité en droits des citoyens, en violation de nos traditions historiques et de notre conception de la vie en société.

Il est donc illégitime et inconstitutionnel. Les Français jugeront, le moment venu, les auteurs de cette forfaiture.

En conséquence, nous, signataires de ce manifeste, considérons à compter d’aujourd'hui, 4 février 2008, comme nuls et non avenus tous les textes, internes et européens, ainsi que tous les jugements, qui seront à l’avenir pris, directement ou indirectement, en application du traité de Lisbonne.
Signature :


NOM:……………………………………………………… Prénom:………………………………………………

adresse:……………………………………..…………………………………………………………………………

code postal :………………………Ville:………………………………………………………………………………

Téléphone:……………………………………..Courriel:……………………………………………………………..
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Avec 30 euros nous imprimons 100 affiches. Avec 10 euros nous imprimons 200 tracts
Chèques à l’ordre de « l’ARN » et Pétition à retourner à : Alliance pour la résistance nationale.16 rue Marcelin Berthelot 92230 Gennevilliers

LETTRE OUVERTE A MESDAMES & MESSIEURS LES DEPUTES ET SENATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


NON AU RETOUR DE LA FRANCE DANS LA STRUCTURE MILITAIRE
INTEGREE DE L’O.T.A.N.

LETTRE OUVERTE A MESDAMES & MESSIEURS LES DEPUTES ET SENATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


René DELACROIX Président de l’Alliance pour la Résistance Nationale Paris, le 1er mars 2009

Mesdames, Messieurs les parlementaires, Le retour de la France dans la structure militaire de l’O.T.A.N., décidé par le Président de la République sans consultation préalable du peuple Français et officialisé prochainement lors du sommet de cette organisation les 3 et 4 avril 2009 à Strasbourg, engage gravement le pays au-delà du présent quinquennat.

N. SARKOZY non seulement rompt avec la doctrine classique de tous les chefs d’Etat de la Vème République mais commet une double faute tant stratégique et militaire que politique et diplomatique :

En dépit de l’obsolescence manifeste de l’O.T.A.N. due à la disparition en 1990 de la menace que constituait l’Union soviétique sur l’Europe occidentale, mise sous tutelle et alignement servile de notre souveraineté militaire sur les intérêts géostratégiques des Etats-Unis d’Amérique ( aujourd’hui l’Afghanistan, demain l’Iran ? ) avec pour corollaire, perte de l’indépendance de notre force de dissuasion nucléaire. - Abandon de toute politique véritable de défense de nos intérêts nationaux, affaiblissement de notre influence diplomatique dans le monde, sans omettre le surcoût inutile de l’opération pour nos finances publiques dans un contexte globalisé de crise financière et économique.

La France n’a cessé depuis sa création en 1949 d’être membre de l’O.T.A.N. et l’alliée des Etats-Unis d’Amérique mais ses intérêts supérieurs ne doivent en aucun cas être confondus avec ceux d’autres puissances sous couvert d’une organisation militaire internationale.

7 mars 1966 : « La France se propose de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté »

Voici la lettre que le général De Gaulle, président de la République française, envoyait, il y a 43 ans, le 7 mars 1966, au président américain Lyndon B. Johnson pour l'informer de la décision de la France de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté sur le sol national et de son intention de retirer ses forces des commandements intégrés de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (O.T.A.N.). ( Source : De GAULLE, Charles. Lettres, notes et carnets (janvier 1964-juin 1966). Paris: Plon, 1987, p. 261-262. Copyright © Editions Plon )

« Cher monsieur le président, Notre Alliance atlantique achèvera dans trois ans son premier terme. Je tiens à vous dire que la France mesure à quel point la solidarité de défense ainsi établie entre quinze peuples libres de l'Occident contribue à assurer leur sécurité et, notamment, quel rôle essentiel jouent à cet égard les États-Unis d'Amérique. Aussi, la France envisage-t-elle, dès à présent, de rester, le moment venu, partie au Traité signé à Washington le 4 avril 1949. Cela signifie, qu'à moins d'événements qui, au cours des trois prochaines années, viendraient à changer les données fondamentales des rapports entre l'Est et l'Ouest, elle serait, en 1969 et plus tard, résolue, tout comme aujourd'hui, à combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée.

Cependant, la France considère que les changements accomplis ou en voie de l'être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l'évolution de sa propre situation et de ses propres forces, ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d'ordre militaire prises après la conclusion de l'alliance soit en commun sous la forme de conventions multilatérales, soit par accords particuliers entre le gouvernement français et le gouvernement américain.

C'est pourquoi la France se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements « intégrés » et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN.

Il va de soi que, pour l'application de ces décisions, elle est prête à régler avec les gouvernements alliés et, en particulier, avec celui des États-Unis, les mesures pratiques qui les concernent. D'autre part, elle est disposée à s'entendre avec eux quant aux facilités militaires à s'accorder mutuellement dans le cas d'un conflit où elle s'engagerait à leurs côtés, et quant aux conditions de la coopération de ses forces et des leurs dans l'hypothèse d'une action commune, notamment en Allemagne.

Sur tous ces points, cher monsieur le président, mon gouvernement va donc prendre contact avec le vôtre. Mais, afin de répondre à l'esprit d'amicale franchise qui doit inspirer les rapports entre nos deux pays et, permettez-moi de l'ajouter, entre vous et moi, j'ai tenu, tout d'abord, à vous indiquer personnellement pour quelles raisons, dans quel but et dans quelles limites la France croit devoir, pour son compte, modifier la forme de notre alliance sans en altérer le fond.

Je vous prie de bien vouloir agréer, cher monsieur le président, les assurances de ma très haute considération et l'expression de mes très cordiaux sentiments. »

L'indépendance de la France bradée aux américains par N. Sarkozy, aucun président n'avait osé ! Et vous, qu’allez-vous faire ?

A retourner à : A.R.N. 16 rue Marcellin Berthelot
- 92 230Gennevilliers. Téléphone: 01 47 98 25 41 courriel : gennevilliersrenouveau@hotmail.fr

vendredi 9 janvier 2009

jeudi 8 janvier 2009

L'élevage porcin en déroute dans les pays de l'Union Européenne

Entre le 1er juillet 2008 et le 30 juin 2009, la production porcine (Pib) européenne (UE à 27) chuterait de 3,4 % par rapport à la même période de 2007-2008, estime Agreste dans ses statistiques. Elle devrait atteindre 257 millions de têtes contre 266 millions précédemment. La Pologne, cinquième producteur européen, pronostique une baisse de production de 15 % sur le premier trimestre 2009, soit une perte de 1,8 million de têtes.
Cette diminution prolonge la tendance entamée l'année dernière et liée aux fortes restructurations imposées par L'UE dans ce pays.
Globalement, dans les pays à l'est de l'Europe, la baisse au premier trimestre atteindrait
11,6 %.Dans l'UE à 15, la baisse serait plus modérée, la Pib passant de 106 500 têtes à 104 000 au premier semestre 2009 (- 2,4 %). L'Allemagne reste le principal pays producteur, avec une production qui ralentirait de 2 % au premier semestre 2009. La baisse anticipée par l'Espagne atteindrait 3,5 %.

Le Danemark resterait au troisième rang juste devant la France malgré une production attendue pour le premier semestre 2009 en baisse de 4,5 % et un cheptel en fort recul. Aux Pays-Bas, une baisse de production est également envisagée mais elle est moindre que dans les pays voisins (- 1,4 %). En Belgique, la production resterait stable.


Qui a dit que l'Europe favorisait la croissance et l'emploi?

80% de la production d'oranges et de jus consommés en Europe viennent du Brésil

Originaire de Chine, l’orange est un fruit hybride , créé à partir de la tangerine et du pamplemousse. Après l’orange amère, introduite en Europe du temps des croisades, l’orange douce a été découverte par les navigateurs Portugais, qui l’ont apportée en Europe au XVIème siècle. C’est donc tout naturellement que la culture de l’orange s’est développée ensuite au Brésil. Aujourd’hui, le pays est le premier producteur mondial, avec plus de 18 millions de tonnes en 2007, soit près de 30% de la production internationale.

Le second producteur, les Etats-Unis, ne produisent ‘‘que’’ 7 millions de tonnes, et la France 800…Le marché du jus d’orange est encore plus spécifique. Le jus d’orange concentré congelé (Frozen Concentrated Orange Juice ou FCOJ) est réalisé à partir des oranges pressées. Le FCOJ est par ailleurs coté sur le New York Board of Trade (NYBOT) où il fait l’objet de contrats à termes et d’options. Deux zones assurent 90% de la production mondiale de FCOJ : l’État de São Paulo et la Floride.

Mais les Etats-Unis consommant la quasi-totalité de leur production, le Brésil représente à lui seul 80% des exportations totales. La forte concentration des zones de production rend le cours du FCOJ très sensible aux variations climatiques. Les fortes intempéries, dont a été victime la Floride en 2004 et 2005, ont ainsi fait flamber le cours, qui est passé de 60 centimes de dollars la livre mi-2004, à plus de 200 centimes début 2007, pour retomber à 100 centimes fin 2008… Quatre groupes détiennent 90% de la production d'oranges et de jus : 2 groupes brésiliens, Citrosuco et Cutrale, et 2 multinationales, Cargill et Louis Dreyfus.Les principaux consommateurs de jus d’orange sont l’Amérique du Nord et l’Europe qui absorbent à eux seuls 90% des 550 millions de litres jus chaque jour sur la planète.


Les oranges vertes du Brésil
Contrairement à ce que laisse croire leur couleur verte, les oranges du Brésil ne diffèrent pas de celles que l’on trouve en Europe. Tout est une question de température. En effet, lorsqu’il fait suffisamment frais, la chlorophylle contenue dans la peau de l'orange se décolore et laisse apparaître les pigments jaunes et oranges qui se développent lorsque le fruit mûrit. Avec la chaleur, la chlorophylle reste verte et masque ces pigments même lorsque l’orange est bien mûre.

le chômage explose chez les Quinze pays de la zone Euro

Les mauvaises nouvelles pour l'économie européenne s'amoncellent comme prévu en ce début d'année. Alors que le recul du produit intérieur brut est confirmé en recul à -0,2% au troisième trimestre par Eurostat, le chômage explose chez les Quinze.

Il a atteint 7,8% fin novembre, selon l'Office européen de statistiques. C'est son plus haut niveau depuis décembre 2006 où il était monté jusqu'à 7,9%. Au total, près de 12,180 millions d'Européens étaient sans emploi fin novembre contre 11,978 millions en octobre. Après être resté stable à 7,4% entre mai et juillet dernier, le taux de chômage n'a cessé de grimper depuis août. Il a notamment fortement augmenté en Espagne, très affaiblie par la crise immobilière, à 13,4% contre 12,8% en octobre, et 10,6% en mai dernier.

Les chiffres de décembre publiés hier par l'Agence fédérale pour l'emploi témoignent d'une nette remontée (7,4%) du chômage en Allemagne. Malgré sa robustesse, la première économie européenne a vu ses entreprises multiplier les arrêts de production dans l'industrie automobile et geler les embauches.

L'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs s'est effondré en décembre dans la zone euro à son plus bas, niveau jamais enregistré, depuis sa création en 1985, selon la Commission européenne. Il a perdu près de 8 points pour tomber à 67,1 points. En octobre et novembre, il avait déjà fortement chuté, à 80,0 points puis 74,9 points, atteignant alors son plus bas niveau depuis août 1993.

TF1 fait depuis plusieurs mois le forcing auprès de Bruxelles

TF1 fait depuis plusieurs mois le forcing en menant d’intenses activités de lobbying auprès des pouvoirs politiques français et européens via l'asssotiation des chaines privées. Cette association qui regroupe TF1, M6 et Canal-Plus avait commandé un rapport au cabinet de conseil en stratégie AT Kearney et fait le forcing auprès des parlementaires et du président de la République . Un document qui aurait fortement inspiré la suppression de la publicité sur les chaînes publiques.

Martin Bouygues, envoyé spécial de TF1 à Bruxelles selon le journal La Tribune, « est allé lui-même voir dans la capitale belge la commissaire européenne Viviane Reding en 2007 pour discuter la directive sur les services de médias audiovisuels (ex-Télévision sans frontières). TF1 souhaite affaiblir les chaînes publiques comme le prouve un texte envoyé en mars dernier à Bruxelles, le groupe TF1 qui a largement raté son entrée sur la TNT et est incapable d’enrayer la chute de ses audiences dénonce « le bénéfice pour les services audiovisuels publics, de droits spéciaux et d’accès prioritaires à la ressource hertzienne ainsi qu’ à tout nouveau mode de distribution impliquant l’occupation du domaine public. »

La commission Européenne publiera sa nouvelle communication sur les chaînes publiques de télévision pour la mi-2009.

Europol va créer les premiers commissariats virtuels financé par la commission européenne.


Depuis quelques mois, le gouvernement et l'Union européenne multiplient les initiatives pour lutter contre la cybercriminalité sur le Web. L’été dernier, un laboratoire anti-cybercriminalité avait été ouvert, dans le cadre des Assises du Numérique. Plus récemment, en octobre, deux départements (Yvelines et Charente-Maritime) testaient les premiers commissariats virtuels.

Aujourd’hui donc, le ministère de l’Intérieur annonce le lancement du «portail officiel de signalement des contenus illicites de l'Internet», accessible à l’adresse Internet-signalement.gouv.fr. Ainsi, tous les internautes peuvent dénoncer des pratiques interdites pouvant tomber sous le coup de la loi. La FAQ du site précise toutefois en guise de régulation que les contenus nuisibles ou immoraux ne sont pas concernés !

Les données seront traitées par des policiers du Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements). D’ici 2010, un dispositif européen du même genre devrait être mis en place. Il a été décidé lors de la présidence française de l’Union Européenne et sera financé par la Commission européenne, puis placé sous la responsabilité d'Europol.

mardi 6 janvier 2009

Soirée débat et galette traditionnelle de l'A.R.N

L'A.RN
vous présente pour l’année 2009
Ses vœux, de santé, de bonheur, et de PAIX
Pour vous et votre famille

Nous vous invitons à venir passer un agréable moment.
En dégustant.
La traditionnelle GALETTE,
Avec sa non moins traditionnelle
BOLÉE de CIDRE.

Le mercredi 14 janvier 2009
De 19 heures à 21 heures

Monsieur Jean ROUX expert comptable
Commissaire aux comptes,
Vous dédicaceras son livre :
« La grande braderie du patrimoine des français »

Salle 1 Place du Docteur Roux Gennevilliers 92230
Métro « ligne13 » station les Agnettes
Participation. 2 euros

Pour information contacter : M.R.DELACROIX
16, rue Marcelin Berthelot 92230 Gennevilliers
Tel : 01.47.98.25.41. Ou 06.72.43.12.03.
Courriel:
gennevilliersrenouveau@hotmail.fr
Ou a.r.n-connexion@hotmail.fr

jeudi 1 janvier 2009

A minuit, la Slovaquie est entré à son tour dans la zone euro, devenant le 16ème pays à adopter la monnaie unique européenne, et le premier de l'ex-bloc soviétique.

La Slovaquie est le quatrième des nouveaux adhérents à adopter l'Euro: avec son entrée, la zone euro comptera désormais 330 millions de personnes, et un PIB global de plus de quatre milliards d'euros.

L'euro est entré en vigueur dans 12 pays en 2002: l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal. Les 12 sont devenus 15, rejoints par la Slovénie en 2007, puis Malte et Chypre en janvier dernier.

L'ancienne devise slovaque, la couronne, introduite en 1993 après la mort de l'ancienne Tchécoslovaquie et le "divorce de velours" entre la République tchèque et la Slovaquie, restera en circulation jusqu'au 16 janvier. Les pièces pourront être changées à la banque centrale jusqu'en 2013, et les billets sans limite dans le temps. Le nouvel euro slovaque porte l'emblème du pays, les trois collines surmontées de la double croix.

jeudi 25 décembre 2008

Le rapport des membres de l’Académie d’Agriculture de France: quelle politique agricole pour l'europe


extrait choisi du rapport
Il n’est plus contesté aujourd’hui que la Politique Agricole Commune, n’est plus adaptée aux nouvelles exigences de la société et à la nouvelle donne économique et sociale mondiale.

Dans ces circonstances, des donateurs, dont on trouvera les noms à la fin de cette note, ont jugé nécessaire d’apporter leur contribution à ce vaste chantier de la réforme de la PAC.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « politique agricole » est bien plus qu’une politique
d’accompagnement de la production agricole. Il s’agit en fait d’une politique agricole,
alimentaire, environnementale et territoriale, qui vise à assurer régulièrement
l’approvisionnement alimentaire des consommateurs en quantités et en qualité, à des prix
stables et raisonnables, tout en préservant l’avenir. Elle doit par conséquent s’inscrire dans
une vision politique globale, axée sur les exigences des consommateurs et les attentes des
citoyens, tout en prenant en considération les intérêts des agriculteurs et les particularités de
l’agriculture.


L’Union Européenne compte aujourd’hui près de 500 millions de consommateurs. Elle
constitue ainsi le premier marché solvable du monde. Il est parfaitement illusoire de penser
que le marché mondial puisse subvenir régulièrement en quantités, en qualité et en toute
sécurité aux besoins des consommateurs européens. L’embargo américain sur le soja en
1973 comme les difficultés d’approvisionnement que certains marchés connaissent
actuellement, témoignent de l’importance pour l’Europe d’assurer son indépendance et sa
sécurité alimentaires.

Si les conditions prévalant après la seconde guerre mondiale ont pu justifier dans les années
60 la mise en place en Europe d’une politique volontariste de sécurité alimentaire, force est
de constater que la fin de la guerre froide n’a pas réduit la grande instabilité qui caractérise
le monde dans lequel nous vivons, ce qui justifie aujourd’hui comme hier, la nécessité, pour
l’Europe, de préserver sa souveraineté alimentaire.


Seule une Politique Agricole ambitieuse et cohérente peut permettre d’atteindre ce faisceau d’objectifs.

L’expérience des politiques agricoles menées depuis deux décennies montre que la voie
dans laquelle s’est engagée l’Europe depuis 2003, voire depuis 1992, conduit à une
impasse. Toute la logique des réformes entreprises ou proposées est en effet construite sur
un postulat, développé par l’OCDE et repris par l’OMC lors du Cycle de l’Uruguay, celui de la
vertu du marché mondial et de la libéralisation des échanges internationaux qui
augmenteraient leur efficacité.



L’observation des effets de l’Accord OMC sur l’Agriculture de 1994 et de la première étape
de réformes des politiques agricoles qui l’ont accompagné, montre qu’aucun des objectifs
recherchés n’a été atteint, ni en matière de réduction des soutiens publics à l’agriculture, ni
en matière de stabilisation des cours internationaux, ni en matière de développement
économique des pays les moins avancés.


Hormis quelques grands pays exportateurs qui bénéficient de rentes géographiques et structurelles spécifiques pour certains produits, la plupart des Membres de l’OMC ne retrouvent pas leur compte dans les propositions actuelles. Les travaux des économistes, venus d’horizons les plus divers, convergent aujourd’hui sur un certain nombre de constats qui montrent qu’aucune augmentation significative du bien-être collectif ne peut résulter de la libéralisation des échanges agricoles. En effet, livrés à eux mêmes, les marchés agricoles sont instables, chaotiques et induisent des comportements spéculatifs ou d’aversion, au risque, préjudiciables à l’investissement, à l’amélioration de la productivité1, et aux consommateurs.



Ces travaux convergent aussi pour montrer que le classement des aides à l’OMC n’a
aucune pertinence : les aides dites « découplées » ont autant d’effets sur les marchés
que les autres aides. Dès lors, le découplage total ou même partiel des aides qu’a choisis la
Communauté en 2003 et que la Commission se propose de renforcer dans son « Bilan de
Santé », apparaît comme une négation des principes qui sont à l’origine des politiques
agricoles, à savoir la nécessité d’une maîtrise des fluctuations de production et
de prix à des niveaux raisonnables et stables. Par ailleurs, il sera de plus en plus difficilement justifiable, aux yeux des citoyens européens, d’octroyer des aides à certaines catégories d’agriculteurs, sans aucune obligation de production.


La demande alimentaire est en général peu élastique, si bien que de faibles variations de
volumes entraînent d’importantes variations de prix. C’est pourquoi, il vaut mieux agir en
amont, sur la maîtrise des quantités, que de corriger, en aval, les effets pervers des
fluctuations erratiques des prix. Cela signifie, en d’autres termes, qu’un système
d’assurances de revenus, qui serait mis en place pour compenser a posteriori les fluctuations
de prix, risque d’être infiniment plus coûteux et moins efficace qu’un système de régulation,
en amont, des volumes de production.


Enfin les économistes considèrent qu’il n’y a pas d’économie d’échelle déterminante en
agriculture. Par conséquent, une agriculture constituée d’un nombre important
d’exploitations de dimension suffisante pour rémunérer le travail familial, est aussi efficace,
au plan macro-économique, qu’une agriculture constituée d’un nombre restreint de grandes
exploitations basées sur le salariat. La concentration irraisonnée des exploitations n’apparaît donc plus nécessairement comme un gage d’efficacité et de compétitivité de la branche. Dans une perspective de développement durable, la compétitivité de l’agriculture doit en effet se mesurer de manière globale selon les trois axes de performance économique, environnementale et sociétaire.

Depuis 1980, la communauté internationale a régressé dans ses efforts pour parvenir à maîtriser l’instabilité des cours mondiaux.
Les solutions qui ont été progressivement mises en place sous l’influence des organisations
internationales, visent à démanteler les dispositifs d’intervention physique (politiques de
stockage et de gel des terres notamment) au profit d’instruments financiers (loan rate,
paiement compensatoire ou aides directes découplées, assurances de revenus, etc ). Elles
contribuent, au contraire, à entretenir la volatilité des cours mondiaux, voire à l’aggraver en
reportant sur le marché mondial le déséquilibre du marché domestique.

L’affirmation du principe de la souveraineté alimentaire, doit permettre aux pays les moins
avancés de protéger librement leurs marchés afin de développer leurs capacités de
production, comme le font d’ailleurs les Etats Unis. Les pays en voie de développement
sont les grands perdants du processus de libéralisation.


Les accords multilatéraux type OMC, n’a de sens que pour autant qu’elle s’articule à des politiques nationales ou régionales (type PAC) cohérentes.
En raison de l’interdépendance des marchés et des productions et compte tenu de l’extrême
diversité des conditions économiques, environnementales et sociales de chaque pays et de
chaque région, il est illusoire de prétendre formater les politiques agricoles dans un moule
unique, comme tentent de le faire l’OCDE et l’OMC. Il est illusoire également d’imaginer
l’existence d’un outil miracle (par exemple le découplage) susceptible de répondre à
l’ensemble des problèmes à résoudre. Une politique agricole efficace est nécessairement complexe.


Stockage et maîtrise des flux : des outils qui restent indispensables demeurent des dispositifs classiques d’intervention par stockage et déstockage dès lors que l’intervention en amont sur les flux reste moins coûteuse que la correction en aval des fluctuations de prix ou de revenus. Mais ces dispositifs trouvent eux mêmes leurs propres limites dans l’accumulation des stocks. Ils doivent dès lors être assortis de mécanismes qui limitent leur recours dans le temps et en
quantités.

Conséquence des propositions précédentes, la protection aux frontières constitue un outil
indispensable de toute politique agricole et alimentaire. Il est par ailleurs regrettable de ne pas avoir recours à l’article XXVIII du GATT, toujours en vigueur, qui permet une renégociation des concessions tarifaires. Les propositions faites dans le cadre du Cycle de Doha sont porteuses d’importants facteurs de perturbation des marchés, notamment des marchés européens. L’Europe n’a donc aucune raison de supporter seule les conséquences négatives d’une libéralisation des seuls échanges agricoles et n’a donc pas à se sentir obligée de consentir de nouvelles concessions pour conclure le Cycle de Doha. Dans la mesure où seule une minorité de pays émergents exportateurs paraît trouver son compte dans les propositions actuelles, l’absence d’accord ne peut en aucun cas être considérée comme un échec politique, mais plutôt comme un simple retour aux réalités économiques.


les coûts de production européens resteront le plus souvent supérieurs aux cours mondiaux. La flambée conjoncturelle actuelle de certains prix démontre une conjoncture de court terme favorable mais parfaitement instable. La difficulté à dénombrer les actifs agricoles au sein de l’Europe (définition très variable d’un pays à l’autre) suggère que le plafonnement ou l'ecrètage des aides et leur péréquation entre les différentes catégories de producteurs se fasse dans un cadre national.





Conclusion
Dans une période où le devenir de la PAC est mis en débat (Bilan de Santé de 2008,
Perspectives Financières du budget global européen, et préparation de l’échéance 2013),
l’euphorie actuelle que connaissent certains marchés agricoles constitue un facteur de
confusion, comme le prouvent les options dérégulatrices actuelles de la Commission.
Contrairement à ce que laissent entrevoir les projets de la Commission ou nombre de
discours politiques. Aucune analyse économique sérieuse ne permet de penser que les
marchés, livrés à eux-mêmes, peuvent durablement assurer, sans dysfonctionnements
importants, la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments de 500 millions
d’Européens, dans le respect de normes sociales et environnementales exigeantes. Rien ne
serait plus irresponsable que de penser que l’Europe n’a plus besoin de politique agricole, et
que, en l’absence de toute intervention régulatrice des pouvoirs publics, les prix seraient en
mesure de s’ajuster durablement aux coûts de production européens. Enfin en raison même
de sa puissance, l’Europe ne peut échapper à ses responsabilités vis-à-vis des pays en voie de
développement.


Pour exercer sa souveraineté alimentaire à partir d’une agriculture durable, l’Europe a
besoin d’une politique agricole volontariste forte. Pour construire cette politique, il faut savoir
s’affranchir des modes intellectuelles du moment et savoir tirer les enseignements d’une
histoire alimentaire riche en retournements imprévus. Dans les premières périodes de sa
construction, l’Europe a su se doter d’une politique agricole efficace pour répondre à ses
besoins du moment. Aujourd’hui ceux-ci ont considérablement évolué ainsi que la dimension
de l’Union Européenne devenue la première puissance économique du Monde. Il ne s’agit
donc certainement pas de cultiver la nostalgie, pour prôner le retour à la politique agricole
originelle qui fut conçue dans un autre contexte, avec des moyens adéquats. Mais rien ne
serait à l’inverse plus absurde que de prétendre ignorer les enseignements du passé, lors de
l’élaboration de la politique agricole d’avenir dont l’Europe a besoin.



Signataires
Gilles Bazin Denis Hairy
Lucien Bourgeois Michel Jacquot
Jean-Marc Boussard Jean-Christophe Kroll
Jean-Claude Clavel André Neveu
Hélène Delorme François Papy
Joseph Garnotel Claude Servolin



rapport complet en PDF http://www.ceri-sciences-po.org/archive/juin08/art_pac.pdf

EADS peut acquérir le fabricant britannique de satellites

EADS a reçu le feu vert de la Commission européenne pour acquérir, via sa filiale néerlandaise, le fabricant britannique de satellites Surrey Satellite Technology Limited (SSTL).
L'exécutif communautaire indique dans un communiqué avoir considéré que les activités des deux entités se chevauchaient essentiellement dans le domaine de la fabrication de satellites d'observation de la terre, mais que l'opération n'entraverait pas de manière significative la concurrence sur ce marché.
Sur le marché européen des appels d'offres institutionnels, où les deux entreprises sont également présentes, la Commission dit être parvenue à la conclusion que cette acquisition par le groupe européen d'aéronautique n'éliminera du marché aucun concurrent réel ou potentiel important d'Astrium.
EADS est présente dans le secteur spatial principalement par l'intermédiaire de sa filiale Astrium, qui conçoit, développe et fabrique des systèmes de satellites.

Neutralité Suisse: le début de la fin

«En principe, nous sommes prêts à ­envoyer des soldats suisses en Somalie.» C’est dans les colonnes de la SonntagsZeitung que Pascal Couchepin (PRD) s’est prononcé sur l’attitude à adopter face aux actes de piraterie qui se multiplient dans l’océan Indien, et qui menaceraient également la flotte commerciale suisse(35 navires). Le ministre valaisan a assimilé un tel engagement à une opération policière.

Le porte-parole du Conseil fédéral, Oswald Sigg, confirmait des discussions gouvernementales, précisant toutefois que certains «éclaircissements approfondis» devaient être apportés. Pascal Couchepin est resté évasif sur les détails d’une éventuelle mission, tout en soulignant que seuls des volontaires seraient engagés. Mais une des variantes les plus probables est une coopération avec l’UE.
La Suisse ne ferait qu’emboîter le pas de l’Union européenne (UE), qui, début décembre, a lancé sa première opération de police maritime dans la région de la corne de l’Afrique. Appelée «Atalante», elle est au bénéfice d’un mandat des Nations Unies.


Du côté de l'opinion publique et de certains partis, le scepticisme prévaut. L’UDC est montée au créneau. Invoquant la neutralité, elle s’oppose à une telle mission. Et regrette que son futur ministre de la Défense, Ueli Maurer, n’ait pas eu son mot à dire. «Nous sommes contre l’engagement de l’armée pour ce genre d’opération. Il s’agit de tâches de police», tranche pour sa part le président des Verts, Ueli Leuenberger.

Mais les partis de l'establishment font preuve de plus d’enthousiasme; le conseiller national Hans Widmer (PS/LU), invoquant la nécessité d’un mandat clair de l’ONU avant de participer à une opération. Au PDC, sans s’opposer sur le principe, «on ne souhaite pas se prononcer», sans doute par prudence politique sur un sujet sensible. Au PRD on se montre encore plus favorable.

Une telle décision ne tombe pas du ciel, mais répond à la volonté de la classe politique professionnelle Suisse d'intégrer l'union européenne contre l'avis de sa population. Une démarche compliquée par le dispositif de " référendum d'initiative populaire" prévu par la constitution helvétique.

Après le refus des électeurs helvètes de voir la Suisse rejoindre l'UE, les formations politiques tentent de démolir toutes les spécificités du modèle suisse, dont sa neutralité, pour briser toutes résistance à l'intégration européenne.

Pour l’instant, le gouvernement n’a pas prévu de séance d’urgence sur la question. Il devrait donc y revenir en janvier.

lundi 22 décembre 2008

"Offense au Président de la République" : le parquet de Paris abandonne les poursuites contre l'Alliance pour la Résistance Nationale (ARN)

COMMUNIQUE DE L'A.R.N.

Le vendredi 12 décembre 2008, l'A.R.N., association loi 1901, qui dénonce la perte de souveraineté nationale au profit de l'actuel projet euro-fédéraliste de la construction européenne, a vu l'abandon par le parquet de Paris des poursuites diligentées contre elle, du chef d'accusation d' " offense au Président de la République" et notamment sur la personne de son Président, René Delacroix, violemment molesté par des policiers en civil (4 jours d'I.T.T. constatés par les urgences médico-judiciaires de Paris).

Pour rappel, cette stupéfiante et téméraire procédure correctionnelle est intervenue suite aux arrestations autant arbitraires que violentes de personnes lors de la cérémonie du 1er juillet 2008, 1er jour de la présidence française à la tête de l'Union européenne, qui se déroulait à l'arc de triomphe à Paris.

L'ARN, en brandissant des drapeaux tricolores entendait manifester pacifiquement sa réprobation de l'apposition sous l'arc de triomphe au côté du drapeau national d'un drapeau bleu dit européen sans légitimité historique, ni valeur constitutionnelle.

Cet incident est révélateur du climat actuel de harcèlement judiciaire et de criminalisation abusive qui sévit dans certains cercles du pouvoir à l'encontre des défenseurs de l'identité et de la souveraineté nationales.

Loin d'entamer la détermination de l'ARN, ce nouvel avatar d'un système globalement de plus en plus liberticide ne fait qu'illustrer nos inquiétudes pour l'avenir de notre pays.

Ankara fait un pas de plus vers l’Union européenne

Ankara fait un petit pas de plus vers l’Union européenne en ouvrant deux nouveaux chapitres de ses négociations d’adhésion au bloc européen. Cela porte à dix sur 35 le nombre de chapitres thématiques ouverts depuis le début des négociations en octobre 2005.

L’Union européenne attend qu’Ankara reprenne le chemin des réformes, et espère l’ouverture d’autres chapitres en 2009.

Au coeur de la polémique, Chypre, qui continue d’empoisonner les relations entre l’UE et Ankara. Pour le chef de la diplomatie turque, l’Europe doit pousser à une solution : “Je crois que trouver une solution globale et durable doit être l’objectif de tous, et l’Union européenne a une grande responsabilité pour cela” a assuré Ali Babacan.

Pour Bruxelles, la Turquie doit revenir sur sa décision de ne pas ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs, contrairement à ses engagements. Une décision qui a conduit au gel de huit chapitres de négociations il y a deux ans.

UE et sécurité alimentaire: histoire et conséquence du clonage

Histoire du clonage


Les premiers essais : Les premiers clonages d’animaux par transfert de noyau datent de cinquante ans. Il s’agissait de xénopes, des batraciens très utilisés dans les laboratoires. Les premiers clones de moutons ont été obtenus il y a vingt ans dans le but d’accélérer le progrès génétique. La méthode qui était alors opérationnelle consistait à utiliser des cellules fraîches d’embryons précoces comme sources de noyaux. L’affaire a tourné court car le rendement de l’opération était trop faible et les embryons donneurs de noyaux avaient un statut génétique individuel inconnu. Seuls les parents des embryons étaient connus.


Le tournant
La situation a changé il y a dix ans avec la naissance de la brebis Dolly obtenue par transfert de noyau provenant de cellules somatiques d’un animal adulte. Le rendement de l’opération était initialement très faible mais il s’est amélioré ces dernières années jusqu’à faire du clonage une méthode possible d’amélioration génétique.


Elevage de clones L’application du clonage pour les élevages ne va pas de soi. Une proportion importante des fœtus de clones ne se développe pas jusqu’à terme et beaucoup de nouveau-nés ont de sérieux problèmes de santé au point de mourir quelques jours après leur naissance. Certains deviennent apparemment normaux après avoir bénéficié d’une assistance pendant les premières semaines qui suivent leur naissance. Ces anomalies deviennent de moins en moins fréquentes au fur et à mesure que la méthode de clonage est mieux maîtrisée.


Vérification sanitaire hasardeuse Après six mois, un clone ne se distingue globalement en rien qui soit mesurable des animaux contrôles. Un vétérinaire appliquant les règles classiques permettant de déterminer si la carcasse d’un animal peut être introduite dans les circuits de consommation donnerait sans hésiter son autorisation pour la consommation des carcasses des clones de plus de six mois. Ces anomalies, nombreuses et disparates suggèrent cependant que les clones ont une sensibilité un peu augmentée vis-à-vis de certaines maladies infectieuses mais surtout qu’ils ne doivent pas être tout à fait normaux étant donné leur début souvent difficile dans la vie.

La contestation scientifique du clonage
Chaque cellule d’un mammifère contient les 25 000 gènes de l’organisme auquel elle appartient, mais seulement 2 000 sont spécifiquement exprimés dans chaque type de cellule somatique des organes. La formation des organes au cours du développement embryonnaire et fœtal et la différenciation des cellules en cellules somatiques qui l’accompagne correspondent donc à une extinction sélective des 23 000 gènes dont le fonctionnement n’est pas nécessaire dans une cellule donnée.

Ce phénomène d’extinction sélective est réversible, et un des mécanismes essentiels qui en est responsable est la méthylation (addition de groupement méthyl CH3) de certaines cytosines (une des bases de l’ADN). Ces mécanismes de la régulation de l’expression des gènes que l’on qualifie d’épigénétiques sont beaucoup plus importants qu’on ne l’imaginait il y a quelques années seulement. Une observation troublante est que les conditions environnementales chez les animaux comme chez les plantes ont une influence très grande sur les mécanismes épigénétiques de l’expression des gènes. Cela se traduit par une activation ou une extinction de certains gènes. Ces modifications épigénétiques, qui apparaissent correspondre à des mécanismes adaptatifs, sont en partie transmissibles aux cellules filles mais également à la descendance pendant plusieurs générations.
Il n’est pas certain que toutes les modifications épigénétiques induites par l’environnement soient réversibles.

La formation des gamètes puis d’un embryon à partir d’une cellule somatique, que ce soit par fécondation ou par clonage, implique que les 23 000 gènes qui ont été rendus silencieux au cours de la différenciation cellulaire redeviennent actifs pour assurer le développement de l’embryon. Des examens détaillés ont montré qu’une proportion importante des gènes des clones ne s’exprime pas normalement. Cela est corrélé avec une méthylation restée anormalement élevée de l’ADN, ce qui indique que bon nombre de gènes des cellules somatiques donneuses de noyaux n’ont pas été convenablement reprogrammés et donc devenus disponibles pour les différentes étapes du développement. Les clones sont donc des organismes épigénétiquement modifiés.


Arguments des partisans du clonage
Les descendants des clones obtenus par une reproduction sexuelle classique ont semble-t-il recouvré leur normalité. La formation des gamètes et la fécondation sont donc capables d’effacer la plupart sinon tous les défauts du clonage. Ce point est essentiel car il n’est nullement question de consommer (en série) les clones eux-mêmes mais uniquement leurs descendants.

Le point de vue scientifique officiel
selon la FDA et l’AESA, il n'y a aucune différence significative de la composition de la viande et du lait des clones. Les produits issus des clones ne sont ni toxiques, ni allergènes et pas davantage mutagènes. Les clones se reproduisent normalement. Aucun des génomes endogènes de rétrovirus bovins examinés n’a été réactivé par le clonage.
Ces observations ont conduit la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) et l’AESA(Agence Européenne de Sécurité Alimentaire) à publier en 2008 chacune un rapport sur les risques alimentaires de la consommation des produits issus des clones. La FDA et l’AESA ont conclu qu’aucun indice ne pouvait faire supposer que la consommation des produits issus des clones et des animaux normaux comportait des risques alimentaires différents, mais que ces conclusions reposaient sur un nombre encore limité de données qu’il serait souhaitable d’augmenter par l’étude de clones supplémentaires. La FDA a également considéré que les clones ne sont pas suffisamment différents des animaux contrôles pour justifier un traitement particulier avant leur mise sur le marché et en particulier un étiquetage. La semence de clones bovins est commercialisée et les produits de leurs descendants sont en vente libre aux USA, sans traçabilité particulière.


Plusieurs objections
Les tests d’innocuité des produits issus des clones sont considérés comme insuffisants. Il est recommandé de suivre les descendants des clones pendant plusieurs générations pour identifier des problèmes sanitaires non apparents chez leurs parents.

De plus, le clonage risque de réduire la biodiversité des animaux d’élevage, déjà malmenée par la sélection classique.

Enfin, la majorité des consommateurs trouvent peu appétissants les produits issus des clones qui leur paraissent trop manipulés, et ne voient pas par ailleurs l’urgence, ni le bénéfice économique réel, d’utiliser le clonage pour les animaux d’élevage.

Les arguments invitant à prendre son temps ou à ne pas utiliser du tout le clonage ne manquent pas, mais l'Union européenne n'en tient aucun compte et va nous imposer des steaks clonés dans nos assiettes.

Une nouvelle fois, les transferts de souverainetés au profit de l'UE et des organisations supranationales, permettent de bafouer le libre arbitre des citoyens en les éloignant des centres de décisions pour mieux leurs imposer des mesures qu'ils auraient refuser dans un cadre national.

samedi 20 décembre 2008

Le chômage augmente dans la zone euro

Le nombre de personnes possédant un emploi dans la zone euro s'est contracté au troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, pour la première fois depuis que cette statistique existe, annonce Eurostat.

Cette contraction est imputable notamment aux pertes d'emplois enregistrées en Espagne, au Portugal et en Finlande, précise l'institut de la statistique de l'Union européenne.
Selon lui, le nombre de personnes employées a reculé de 80.000, soit de 0,1%, sur le trimestre à 146,1 millions.

Au sein de la zone euro, l'emploi a notamment baissé de 0,8% en Espagne, de 0,7% au Portugal et de 0,2% en Finlande. En ce qui concerne la France, l'Insee a également publié ses chiffres révisés du troisième trimestre .

On notera au passage toute la subtilité des statistiques Eurostat, qui parle de baisse de l'emploi et non pas d'augmentation du chômage. De toute évidence, les européistes sont des maîtres de la langue de bois, à défaut d'êtres, des gens honnêtes.

Les revenus des agriculteurs chutent

Après la flambée des prix agricoles, l'an dernier, voici la flambée des coûts de production en 2008. Et cela a pesé lourd dans l'équation du revenu des agriculteurs si l'on en juge par les données des statisticiens du ministère de l'Agriculture.Globalement, le revenu agricole s'affiche en réduction de 15 % par rapport à celui de 2007.



Cette dégradation s'explique par une flambée du prix de l'énergie, des aliments du bétail (sous l'impact du prix des céréales) mais aussi des engrais. L'ardoise payée par les agriculteurs a explosé dans tous les compartiments. Tout cela est facteur de hausse des prix. Les consommateurs en pâtissent sans que les agriculteurs en profitent... puisqu'ils repaient à leurs fournisseurs ce qu'ils gagnent sur leurs clients.


Le marché n'est pas tendre pour les éleveurs de bovins de viande ; leur revenu s'effondre de 32 %. Les maraîchers (- 16 %) et producteurs de fruits (- 26 %) ne s'en sortent pas tellement mieux.Seuls deux ou trois métiers s'en sortent : les producteurs de lait, d'abord (+ 23 % pour leur revenu). Si la forte hausse du prix du lait en début d'année a permis de compenser des coûts plus élevés, l'euphorie a été de courte durée. Depuis octobre le marché du lait est en crise.Champions du revenu l'an dernier, les producteurs de céréales voient eux aussi leur revenu chuter cette année (- 37 %). Avec cette diminution quasi-générale, le paysan français moyen retrouve le niveau de revenu de 2000.


Parallèlement, la concentration des fermes se poursuit. Le nombre des agriculteurs continue à diminuer de 2,5 % chaque année.

"La faiblesse de la concurrence est la principale raison au maintien de prix élevés", explique ce rapport sur "la formation des prix alimentaires".
Ce niveau de la concurrence joue davantage que le niveau des prix agricoles pour la détermination des prix alimentaires. Une étude constate notamment que le consommateur trouve une situation concurrentielle dans seulement 13% des marchés locaux.

Le rapport cite l'exemple de Nantes, où les prix sont parmi les plus faibles de France grâce à la concurrence importante entre les grandes enseignes.
Aux Pays-Bas, le niveau relatif des prix par rapport à la moyenne de l'Union Européenne a baissé de plus de 15% depuis 2003, année de lancement d'une guerre des prix entre distributeurs.


Le "hard discount" est une autre option pour baisser les prix, éprouvée avec succès en Allemagne, mais il se concentre sur des produits d'appel à prix faibles et ne concerne que les produits de base.

Le niveau des prix dans la grande distribution en France et en Allemagne est sensiblement supérieurs à ceux observés en Espagne et aux Pays-Bas.

le revenu net d’une entreprise agricole a baissé de 15,9% en 2008 selon l'Insee

un rapport d'Eric Besson,

centre de formation pour bataillons d'égorgeurs

Les élèves officiers européens vont eux aussi avoir leur Erasmus, ce programme d'échanges qui permet aux étudiants d'accomplir une partie de leur formation dans un autre pays que le leur.

Le ministre de la Défense Hervé Morin, à l'origine du projet, a lancé la mise en œuvre, lors d'une rencontre avec les cadets de quinze pays à Saint-Cyr, l'école des officiers de l'armée de Terre.
Les 27 avaient acté le 10 novembre, lors d'une réunion à Bruxelles, ce plan très officiellement « inspiré d'Erasmus ». Le plan permettra aux jeunes officiers européens de suivre une partie de leur formation dans un autre Etat membre « dès le stade de la formation initiale ». Bruxelles va étudier et comparer les formations des officiers dans l'ensemble des pays de l'Union, et développer des « modules de formation » communs.L'Erasmus militaire prévoit également un système d'équivalences pour la « formation militaire de base ».

Au niveau national, les Etats devront encourager leurs jeunes officiers à se montrer mobiles en Europe. Ils devront aussi reconnaître rapidement les formations reçues dans d'autres pays de l'UE, et enfin favoriser l'apprentissage d'une seconde langue étrangère, de sorte à élargir les possibilités d'échanges.

Le coût d’un tel programme n’a pas été chiffré.

L'Union européenne a ajouté à sa liste terroriste deux partis indépendantistes basques

Le parti Action nationaliste basque (ANV) et le Parti communiste des terres basques (PCTV) ont été ajoutés à la liste terroriste de l'Union Européenne ainsi que 13 membres de l'organisation armée ETA. Ces deux petites formations de la gauche indépendantiste radicale basque ont été déclarées hors-la-loi en septembre par le Tribunal suprême espagnol, en raison de leurs liens avec Batasuna, le bras politique de l'ETA.
Batasuna est lui-même interdit en Espagne depuis 2003, en raison de ses relations étroites avec l'organisation armée, qui est tenue pour responsable de 825 morts en 40 ans d'attentats pour l'indépendance du Pays basque.

L'UE a également ajouté à sa liste terroriste 13 membres d'ETA, dont les deux responsables successifs de sa branche militaire interpellés récemment en France à trois semaines d'intervalle, Miguel de Garikoitz Aspiazu Rubina, alias «Txeroki», et Aitzol Iriondo Yarza, alias «Gurbitz».

La liste terroriste européenne est normalement révisée tous les six mois, mais elle a été modifiée de façon extraordinaire, à la demande du gouvernement espagnol. L'ETA et Batasuna figurent depuis plusieurs années sur cette liste, ainsi que sur celle des organisations terroristes tenue par les États-Unis.