Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

vendredi 20 mars 2009

LETTRE OUVERTE A MESDAMES & MESSIEURS LES DEPUTES ET SENATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


NON AU RETOUR DE LA FRANCE DANS LA STRUCTURE MILITAIRE
INTEGREE DE L’O.T.A.N.

LETTRE OUVERTE A MESDAMES & MESSIEURS LES DEPUTES ET SENATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE


René DELACROIX Président de l’Alliance pour la Résistance Nationale Paris, le 1er mars 2009

Mesdames, Messieurs les parlementaires, Le retour de la France dans la structure militaire de l’O.T.A.N., décidé par le Président de la République sans consultation préalable du peuple Français et officialisé prochainement lors du sommet de cette organisation les 3 et 4 avril 2009 à Strasbourg, engage gravement le pays au-delà du présent quinquennat.

N. SARKOZY non seulement rompt avec la doctrine classique de tous les chefs d’Etat de la Vème République mais commet une double faute tant stratégique et militaire que politique et diplomatique :

En dépit de l’obsolescence manifeste de l’O.T.A.N. due à la disparition en 1990 de la menace que constituait l’Union soviétique sur l’Europe occidentale, mise sous tutelle et alignement servile de notre souveraineté militaire sur les intérêts géostratégiques des Etats-Unis d’Amérique ( aujourd’hui l’Afghanistan, demain l’Iran ? ) avec pour corollaire, perte de l’indépendance de notre force de dissuasion nucléaire. - Abandon de toute politique véritable de défense de nos intérêts nationaux, affaiblissement de notre influence diplomatique dans le monde, sans omettre le surcoût inutile de l’opération pour nos finances publiques dans un contexte globalisé de crise financière et économique.

La France n’a cessé depuis sa création en 1949 d’être membre de l’O.T.A.N. et l’alliée des Etats-Unis d’Amérique mais ses intérêts supérieurs ne doivent en aucun cas être confondus avec ceux d’autres puissances sous couvert d’une organisation militaire internationale.

7 mars 1966 : « La France se propose de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté »

Voici la lettre que le général De Gaulle, président de la République française, envoyait, il y a 43 ans, le 7 mars 1966, au président américain Lyndon B. Johnson pour l'informer de la décision de la France de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté sur le sol national et de son intention de retirer ses forces des commandements intégrés de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (O.T.A.N.). ( Source : De GAULLE, Charles. Lettres, notes et carnets (janvier 1964-juin 1966). Paris: Plon, 1987, p. 261-262. Copyright © Editions Plon )

« Cher monsieur le président, Notre Alliance atlantique achèvera dans trois ans son premier terme. Je tiens à vous dire que la France mesure à quel point la solidarité de défense ainsi établie entre quinze peuples libres de l'Occident contribue à assurer leur sécurité et, notamment, quel rôle essentiel jouent à cet égard les États-Unis d'Amérique. Aussi, la France envisage-t-elle, dès à présent, de rester, le moment venu, partie au Traité signé à Washington le 4 avril 1949. Cela signifie, qu'à moins d'événements qui, au cours des trois prochaines années, viendraient à changer les données fondamentales des rapports entre l'Est et l'Ouest, elle serait, en 1969 et plus tard, résolue, tout comme aujourd'hui, à combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée.

Cependant, la France considère que les changements accomplis ou en voie de l'être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l'évolution de sa propre situation et de ses propres forces, ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d'ordre militaire prises après la conclusion de l'alliance soit en commun sous la forme de conventions multilatérales, soit par accords particuliers entre le gouvernement français et le gouvernement américain.

C'est pourquoi la France se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements « intégrés » et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN.

Il va de soi que, pour l'application de ces décisions, elle est prête à régler avec les gouvernements alliés et, en particulier, avec celui des États-Unis, les mesures pratiques qui les concernent. D'autre part, elle est disposée à s'entendre avec eux quant aux facilités militaires à s'accorder mutuellement dans le cas d'un conflit où elle s'engagerait à leurs côtés, et quant aux conditions de la coopération de ses forces et des leurs dans l'hypothèse d'une action commune, notamment en Allemagne.

Sur tous ces points, cher monsieur le président, mon gouvernement va donc prendre contact avec le vôtre. Mais, afin de répondre à l'esprit d'amicale franchise qui doit inspirer les rapports entre nos deux pays et, permettez-moi de l'ajouter, entre vous et moi, j'ai tenu, tout d'abord, à vous indiquer personnellement pour quelles raisons, dans quel but et dans quelles limites la France croit devoir, pour son compte, modifier la forme de notre alliance sans en altérer le fond.

Je vous prie de bien vouloir agréer, cher monsieur le président, les assurances de ma très haute considération et l'expression de mes très cordiaux sentiments. »

L'indépendance de la France bradée aux américains par N. Sarkozy, aucun président n'avait osé ! Et vous, qu’allez-vous faire ?

A retourner à : A.R.N. 16 rue Marcellin Berthelot
- 92 230Gennevilliers. Téléphone: 01 47 98 25 41 courriel : gennevilliersrenouveau@hotmail.fr

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