Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

samedi 30 août 2008

Union européenne : le nouveau système soviétique

Vladimir Bukowsky nous donne son analyse sur l'Union européenne.

dimanche 17 août 2008

L’avenir de la France... c’est elle !

Depuis des années nous prêchons dans le désert pour que l’on fasse enfin la différence entre l’actuelle construction européenne, supranationale « devenue une dictature », et une autre idée européenne à mettre en œuvre par une association de pays-nations.

Enfin, la réalité se fait jour et de plus en plus d’observateurs, jusque là silencieux, reconnaissent que l’intégration à marche forcée s’épuise.

Nous constatons aujourd’hui qu’il est impossible - et même peu souhaitable - de décréter une Europe uniforme à 27 (et plus !) sacrifiant la démocratie sur l'autel européen. On admet chaque jour davantage que le sentiment national est le plus fort. C’est bien pourquoi l'A.R.N se bat depuis des années, pour que l’Europe s’appuie enfin sur ses nations, au lieu de les brimer, voire de les étouffer. Rendons autant de compétences que nécessaire aux Etats-nations démocratiques. Favorisons une entente européenne des coopérations à la carte qui soient autant de multiplicateurs de puissance pour chaque pays participant.

Réhabilitons l’idée de nation auprès de ces peuples, bien dans leur peau et disposés à coopérer entre eux librement, sans jamais perdre leur âme ni leur dignité. C’est à cela que nous travaillons depuis toujours, et que nous demandons à toutes les forces du NON de s’unir pour sortir notre pays du bourbier européen, que nous impose une oligarchie technocratique. C’est au service de cet idéal, que nous vous demandons de coopérer, pour remettre notre pays en état de marche, afin de laisser un avenir radieux à nos enfants.


VIVE LA LIBERTE ! VIVE LA FRANCE !
Le président de l’A.R.N :
René DELACROIX

jeudi 14 août 2008

Effondrement du parlement européen

C'est le toit au dessus de l'hémicycle du Parlement européen de Strasbourg qui s'effondre. Les malfaçons sont multiples, c'est de notoriété publique mais de là à imaginer un tel scénario. Deux semaines plus tard les députés européens auraient certainement pris un sacré coup sur la tête.

Info StrasTV.com

mardi 12 août 2008

Trois engins explosifs découverts au Pays basque français,

Trois engins explosifs ont été découverts et désamorcés au Pays basque français (sud-ouest) dans la nuit de jeudi à vendredi, dont un visant une ligne de Train à grande vitesse (TGV), et plus d'un millier de vacanciers ont été évacués, selon les autorités.

Celles-ci ont ensuite précisé que les engins étaient de faible puissance et "défaillants".
Deux premiers engins ont été trouvés au petit matin, l'un près d'une voie du TGV entre Boucau et Ondres (Département des Landes), l'autre dans un village de vacances à Arcangues, après un appel anonyme reçu par les pompiers de Pau.

L'appel, qui faisait état de cinq bombes au total dans la région, a été passé à 04H30 (02H30 GMT) à partir d'une cabine téléphonique, selon une source proche de l'enquête.
Un troisième engin explosif a été découvert dans la matinée à Arcangues, devant l'office du tourisme.

Des dispositifs de sécurité ont été mis en place, puis levés, sur les sites de trois autres alertes qui concernaient le casino de Biarritz, un village de vacances à Anglet, lui aussi évacué dans la nuit, et l'auberge Ostapé de Bidarray, un hôtel de luxe. "Aucun élément suspect n'y a été découvert", a précisé la préfecture.

Aucune revendication n'avait été faite vendredi en fin de matinée pour ces tentatives d'attentat qui ont visé des cibles traditionnelles des mouvements autonomistes basques.
Ces derniers dénoncent régulièrement le développement massif du tourisme dans la région, s'en prenant régulièrement aux agences immobilières.

Cette alerte multiple, sans précédent dans son ampleur, a conduit à l'évacuation en pleine nuit de 1.200 vacanciers des deux centres de vacances visés, selon la préfecture.
La gare de Bordeaux a par ailleurs été fermée pendant deux heures vendredi matin pour permettre l'inspection du TGV "ID Night", train de nuit entre Paris et Hendaye, à la suite d'une alerte à la bombe, selon la SNCF (chemins de fer français).

L'enquête a été confiée à la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire française.
Une organisation indépendantiste clandestine du Pays basque français, Irrintzi, a menacé en avril de multiplier ses "actions armées".

Cette série d'attentats avortés survient en outre alors que la police a infligé ces derniers mois une série de coups durs à l'organisation armée basque espagnole ETA en territoire français.
Deux membres présumés d'ETA ont été arrêtés fin juillet près de Dijon (centre-est), dont l'un est présenté comme un des responsables de l'appareil militaire de l'organisation.
En mai, ce sont quatre dirigeants présumés de l'ETA, dont Javier Lopez Peña, dit "Thierry", chef présumé de l'organisation indépendantiste basque armée, qui avaient été arrêtés à Bayonne et Bordeaux (sud-ouest).

Source AFP

Plusieurs centaines de militaires français envoyés à la mort ?

Plusieurs centaines de militaires français ont été déployés dans une région particulièrement instable du sud de l'Afghanistan, où ils seront, dans le cadre de l'ISAF (Force internationale d'assistance à la sécurité), chargés d'entraîner et d'encadrer les forces de sécurité afghanes face à l'insurrection des talibans, a annoncé l'OTAN.

Le convoi militaire de 94 véhicules à bord desquels ces troupes ont été transférées de Kandahar à la province d'Orozgan était l'un des plus importants depuis des années dans le sud de l'Afghanistan, a précisé l'Alliance atlantique dans un communiqué.

L'OTAN n'a pas fourni le nombre exact d'hommes déployés. L'Alliance ne précise pas non plus s'il s'agit de militaires déjà présents dans d'autres régions d'Afghanistan ou s'ils viennent d'arriver dans le pays. Le contingent français en Afghanistan compte environ 1.500 hommes mais le président Nicolas Sarkozy s'est engagé à envoyer 700 soldats supplémentaires d'ici la fin de l'année.

Les talibans, qui connaissent un nouvel essor en Afghanistan, près de sept ans après avoir été chassés du pouvoir par l'intervention internationale consécutive aux attentats du 11 septembre 2001, se sont fréquemment heurtés aux troupes étrangères et afghanes dans la province d'Orozgan dans le sud du pays reste particulièrement instable.

On compte à l'heure actuelle quelque 53.000 soldats de 27 pays servant en Afghanistan. Au total, il y a 32.000 soldats américains dont 14.000 servent au sein des troupes de l'OTAN et 18.000 qui assurent la formation des forces afghanes et sont chargés des opérations contre l'insurrection.

Mardi, le général français Michel Stollsteiner est officiellement devenu le commandant de la région "capitale" (Regional Command Capital) de l'ISAF, l'une des cinq régions de l'opération menée en Afghanistan par l'OTAN dont près de 4.000 hommes, issus d'une douzaine de pays, sont chargés de la sécurité.

D'août 2006 à août 2008, les trois plus gros contributeurs, la France, la Turquie et l'Italie, en ont successivement assuré le commandement, pour une période de huit mois chacun.
Le général Stollsteiner est en place pour une durée d'un an. Son action s'inscrit dans le cadre du renforcement annoncé au sommet de l'OTAN de Bucarest, en avril dernier, par M. Sarkozy

lundi 11 août 2008

L’UE verse 1,928 milliards de francs pour la coopération culturel au Bénin


La coopération entre l’Union européenne et le Bénin est au mieux de sa forme. En témoignent les divers accords signés entre cette institution et l’Etat béninois. La mise en œuvre de programmes et projets financés par le Fonds européen de développement (Fed) constitue des faits d’armes de cette coopération, selon Claude Cassa, chargé du programme à la cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fed.

Ce programme a pour objectif de contribuer à une meilleure prise en charge du développement culturel béninois dans sa double dimension technique et géographique, en soutenant notamment l’émergence et le renforcement durable d’acteurs culturels décentralisés ainsi que la structuration et l’organisation du secteur culturel béninois, a souligné Babacar Ndiaye, son coordonnateur.

En application de la Convention de financement n° 09 Acp Ben 11 signée le 10 août 2005 pour un montant d’environ un milliard neuf cent vingt huit millions (1.928.000.000) FCfa, il a été mis en place pour une période de trois ans (mars 2006-juin 2009).

Pourquoi une telle générosité ?

Pourquoi investir autant d’argent dans le domaine de la coopération culturelle sur un continent dévasté par la misère ?

Logiquement, on pourrait penser que cette manne financière aurait été mieux employée dans le développement des domaines médicaux, technologiques ou agricoles en Afrique. Raisonnement logique mais biaisé car l’objectif n’est pas d’aider les nations africaines à améliorer leur ordinaire, mais de créer au sein des élites africaines, par le biais de la coopération culturelle, un club de responsables qui seront favorables aux visées des occidentaux.

D’autant plus favorables, que ceux-ci, salariés par les organisations du secteur de la culture, seront dépendants des budgets versés par l’UE comme le démontre les propos de M. Babacar Ndiaye : « L’injection directe de ce fonds dans le secteur a consolidé les associations et entreprises culturelles bénéficiaires et élargi les opportunités de financement des projets présentés par les opérateurs culturels » dans les domaines du théâtre, musique, danse, arts plastiques et appliqués, lettres, patrimoine, cinéma et audiovisuel.

La création d'un secteur culturel subventionné, comme vecteur du mondialisme, il fallait y penser !

Pour Ivan Voevodsky, « en décidant de regrouper l’ensemble des appuis spécifiques aux Organisations de la société civile (OSC) à travers un seul et unique programme, le gouvernement et la Commission européenne travaillent à la mise en œuvre des programmes en vue d’un renforcement de l’ancrage des OSC et des acteurs culturels aux enjeux locaux et nationaux de développement dans un contexte de gouvernance concertée ».

Mauritanie : L'UE pourrait geler son aide

La Commission européenne a condamné mercredi le coup d'état en Mauritanie contre le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dont elle a exigé le rétablissement, et fait savoir qu'elle pourrait remettre en cause sa coopération. "La Commission européenne est très préoccupée par la situation en Mauritanie, qui remet en question les progrès remarquables sur la voie de la démocratie réalisés dans ce pays", a estimé l'exécutif européen dans un communiqué. "La situation pourrait remettre en cause notre politique de coopération avec la Mauritanie", a ajouté le commissaire européen à l'Aide et au Développement, Louis Michel.
Des militaires putschistes ont renversé le président civil élu de Mauritanie et annoncé la formation d'un Conseil d'Etat dirigé par l'ancien chef de la garde présidentielle. Des soldats ont capturé le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi après l'annonce par le chef de l'Etat du limogeage de plusieurs militaires.

L'Union africaine et l'Union européenne ont condamné ce putsch dans ce pays semi-désertique de trois millions d'habitants qui produit depuis peu du pétrole mais dispose aussi de fer, de cuivre et d'or.

La radio et la télévision mauritaniennes ont toutes deux cessé d'émettre, alors qu' à Nouakchott, des militaires à bord de jeeps montées de pièces d'artillerie lourde gardent les abords des édifices publics.

Le Conseil d'Etat dirigé par l'un des officiers limogés, l'ancien chef de la garde présidentielle Mohamed Ould Abdelaziz, a annoncé qu'Abdallahi n'était plus chef de l'Etat et a annulé le décret de ce dernier limogeant Abdelaziz et les commandants de l'armée et de la gendarmerie.

Abdallahi a été élu l'an dernier à l'occasion du retour à un régime civil en Mauritanie, une ancienne colonie française à cheval sur le monde arabe et l'Afrique noire. Il a succédé à une junte qui dirigeait le pays depuis le renversement du président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya en 2005, lors d'un coup d'Etat sans effusion de sang.

Un responsable de la présidence a confirmé sous le sceau de l'anonymat que le président, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur avaient été arrêtés et emmenés vers une destination inconnue.

En mai, Abdallahi avait remanié son gouvernement, critiqué pour ses réactions face à la hausse des prix des produits alimentaires et à des attentats revendiqués par Al Qaïda au Maghreb islamique.

Mais, à la mi-juillet, le Premier ministre Yahya Ahmed El Waghef avait formé une nouvelle équipe pour mettre fin à deux semaines de crise politique, le précédent cabinet ayant démissionné le 3 juillet sous la menace d'une motion de censure au Parlement. A la différence du précédent, le nouveau gouvernement ne comportait pas l'Union des Forces pour le Progrès (UFP, opposition) et le parti islamiste Tawassoul. Cette semaine, la plupart des parlementaires appartenant au parti PNDD-ADIL d'Abdallahi ont quitté cette formation avec, selon certaines sources politiques, la bénédiction de militaires de haut rang.

"Des rumeurs circulaient, il y a une quinzaine de jours, sur un possible coup d'Etat, alors que deux officiers supérieurs encourageaient cette scission au sein du parti au pouvoir.

La Commission européenne, qui a alloué une aide d'environ 156 millions d'euros à Nouakchott pour la période 2008-2013, avait gelé son assistance en 2005 au lendemain d'un coup d'Etat militaire. Cette aide avait été reprise après la promesse des militaires d'organiser des élections et de libérer les détenus politiques.

Source : Reuters

Voir aussi : Elections 2007.

La langue de la France est le français, république ou pas

(…) Pour autant la France, la France de toujours, s'est toujours réjouie de ses langues et parlers aux couleurs si riches (…)
Albert Salon, ancien Ambassadeur, Président d' "Avenir de la Langue française"

Quant à la "Charte européenne des langues régionales et minoritaires", c'est une tout autre affaire… qui n'est pas exempte d'arrière-pensées… Un communiqué clair de "L'Association de la langue française" que nous avons plaisir à diffuser.

L’Association « Avenir de la langue française » (ALF) communique :

Les langues et la Francophonie dans la Constitution française révisée

Après la révision constitutionnelle votée le 21 juillet 2008 en Congrès à Versailles,
- La langue française figure toujours dans l’article 2 : « La langue de la République est le français. »
- Les langues régionales, enracinées, mais non pas les langues « minoritaires importées » (des immigrés) figurent dorénavant dans la Constitution, au titre : « DES COLLECTIVITES TERRITORIALES », à l’article 75, alinéa 1er : « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. »
- La Francophonie, au sens de la communauté des « pays ayant le français en partage » est dorénavant constitutionnelle, au titre XIV (« DES ACCORDS D’ASSOCIATION ») qui devient : « DE LA FRANCOPHONIE ET DES ACCORDS D’ASSOCIATION », à l’article 87 : « La République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les Etats et les peuples ayant le français en partage. »

Commentaires de l’Association ALF :

- L’alinéa de l’article 2 sur la langue de la République avait été introduit à la demande d’ALF, alors animée par MM. Dominique Gallet, Jean Hourcade, Dominique Noguez, Philippe Rossillon, Albert Salon… et appuyée par des parlementaires amis (MM. Xavier Deniau, André Bellon, Jacques Toubon…), lors de la révision constitutionnelle permettant la ratification du traité européen dit de Maëstricht.Cette introduction permit alors à ALF de préparer l’esquisse de ce qui devint, le 4 août 1994, la loi sur l’emploi de la langue française dite « loi Toubon ».
- ALF, soutenue par plusieurs autres associations de buts identiques ou proches, approuvée par de nombreuses personnalités et d’élus de divers bords, a pris une position largement diffusée sur les langues régionales enracinées : Il convient d’accorder une aide, même publique, au maintien et au développement de ce patrimoine de la France, mais avec deux butoirs très importants :
- pas de reconnaissance comme langue officielle dans les départements français ; - ni d’un statut de langue véhiculaire principale de l'enseignement à tous niveaux de l'enseignement public ou bénéficiant d'une aide et d'une reconnaissance publiques.
ALF et les associations qui la soutiennent restent fermement opposées à la ratification par la France de la « Charte européenne des langues régionales et minoritaires », qui remettrait en cause un des principaux socles de l’unité nationale.

- ALF avait essayé dès 1992, puis lors des révisions ultérieures, d’obtenir l’introduction de la Francophonie dans la Constitution, afin de bien marquer que la vocation de la France ne se limite pas au continent européen, mais est mondiale et doit s’étendre au « Grand large » dont la communauté francophone est un élément essentiel.

Au fil des révisions successives, ALF a reçu le soutien de plusieurs parlementaires, principalement de M. Jacques Legendre, Sénateur du Nord, Secrétaire parlementaire de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, et de diverses associations :
- « groupe Phénix » avec plusieurs livres* de ses membres promouvant une politique francophone pour la France ;
- Association francophone d’Amitié et de Liaison (AFAL), présidée par le Député Jacques Godfrain, qui regroupe 130 associations, dont ALF, DLF-Défense de la langue française, Droit de Comprendre, Amitiés francophones, Alliance francophone, le Cercle Richelieu-Senghor, France-Louisiane, France-Haïti, etc. et a, depuis plusieurs années, voté à l’unanimité des motions en faveur de l’introduction de la Francophonie, dont la dernière date du 4 avril 2008 ;
- Forum francophone international (FFI), et de sa section France ;
- Association internationale francophone des Aînés (France) ;
- Forum pour la France (FPF).

ALF ne peut donc que se réjouir de voir ainsi seize ans de ses efforts opiniâtres aboutir, grâce aux soutiens ainsi renforcés au fil des révisions de la Constitution française.

La France pourra ainsi, au prochain Sommet francophone d’octobre 2008 à Québec, faire état d’une avancée significative, et suggérer à plusieurs de ses partenaires d’accorder une place comparable à la Francophonie dans leurs constitutions respectives.

Elle pourra aussi, comme ALF et d’autres associations le demandent depuis plusieurs années, soumettre à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) une décision de montrer systématiquement le drapeau de la Francophonie dans toutes les manifestations nationales et internationales organisées par ses membres.

Elle pourra aussi soumettre la décision proposée depuis longtemps à l’ensemble de la Communauté francophone d’adopter en faveur du français la « clause de la langue étrangère la plus favorisée » dans les relations officielles, l’enseignement, les media, des pays qui ont voulu adhérer à cette Communauté.

Albert Salon, ancien Ambassadeur, Président d’ « Avenir de la Langue française »
Association agréée par les ministères de la Justice et de la Culture
34 bis, rue de Picpus
75012 Paris
Tél. 01 43 40 16 51
Courriel : avenirlf@laposte.net
_______
*Livres parus depuis 2002 :
« Les défis de la Francophonie », Serge Arnaud, Michel Guillou et Albert Salon, Alpharès-Max Milo, Paris 2002.
« L’avenir s’écrit aussi en français », Marc Favre d’Echallens, Thierry Priestley, Albert Salon et alii, Collet-Marianne, Paris 2004.
« Alerte francophone », Alfred Gilder et Albert Salon, SEFI-Arnaud Franel, Paris 2004.
« QUIF (Qui fait la Francophonie ?) », Michel Guillou, Albert Salon, Christian Valantin et Ali, Mediagrame Paris, 2004.
« Francophonie-puissance », Michel Guillou, Ellipses, Paris 2005, 156 p.
« Colas colo, Colas colère – Un enfant de France contre les empires », Albert Salon, L’Harmattan, collection « Rue des Ecoles », Paris 2007 ; 294 p.
« France, Québec, Wallonie : même combat ! », Albert Salon, L’Harmattan, Paris 2008 ; 196 p.

vendredi 8 août 2008

IET : le MIT européen s'offre un comité directeur

En devenir, l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET ou EIT) s'offre officiellement un comité directeur de 18 membres. Désigné le 30 juillet 2008, ce premier comité devra constituer la base nécessaire au lancement des deux ou trois premières communautés de la connaissance et de l'innovation (CCI) d'ici la fin de 2009.La Pologne, l'Espagne, l'Autriche et la Slovaquie feraient pression pour accueillir le « MIT européen » sur leur territoire, a indiqué le Financial Times, dans son édition du 30 avril 2008.

Pour mémoire, en mars dernier, à la suite des ministres européens en charge de la recherche, les eurodéputés ont donné leur feu vert à la création de l'IET (ou European Institute of Innovation and Technology). Dévoilé en 2005, ce projet de pôle d'excellence dédié à l'éducation, la recherche et l'innovation, est inspiré du Massachusetts Institute of Technology (MIT), prestigieux centre de recherche universitaire étatsunien.
Avec l'IET, l'Union européenne entend séduire « les plus talentueux » des étudiants, chercheurs et professionnels. Dirigé par un comité directeur, l'IET sera encadré par des « communautés de la connaissance et de l'innovation » (CCI) réparties sur l'ensemble du territoire européen.

L'entité devrait être financée par la Commission européenne et les Etats membres de l'UE à hauteur de 308,7 millions d'euros jusqu'en 2013. Plus de 2 milliards d'euros supplémentaires devraient émaner du secteur privé.

Monster,rachète Armees.com :Les américains mettent la main sur une base de données militaire française

Le site Monster.com, le site américain de recrutement en ligne s'intéresse à l'armée française et vient d'acquérir le site français Armees.com, un portail non officiel de la communauté militaire. pour un montant non communiqué.


Une belle acquisition ; Une base de données d'anciens de l’armée française (26.855 membres) dans les mains d’une société américaine. Ce site privé, édité par Jean-Marc Trappler, est présenté par Monster comme «le site militaire leader en France dédié à améliorer la vie du personnel militaire, des vétérans et leurs familles». À travers cette acquisition, le site d'emploi entend «mettre davantage en contact les employeurs des secteurs privé et public avec le talentueux bassin de vétérans militaires»

Il y a quatre ans, Monster avait déjà mis la main sur l'américain Military.com. Le site communautaire réunit désormais 10 millions de membres, militaires, leurs épouses, vétérans ou encore futurs engagés. Dans le cadre de cette stratégie «d'affinités», Monster a également pris pied, avec des sites communautaires, dans des domaines tels que la photo, la santé, l'art, l'Inde, les pompiers, la police, l'administration publique, la technologie, l'éducation et les femmes actives.

Inondations en Europe de l'Est : 42 morts, 40.000 évacués

Les inondations qui ont frappé l'Europe centrale et de l'Est fin juillet ont fait 42 morts et ont entraîné l'évacuation de quelque 40.000 personnes, ont annoncé les Nations unies.

A partir du 22 juillet, de fortes pluies et des tempêtes ont provoqué d'importantes inondations en Ukraine, Moldavie et Roumanie, causant de graves dommages aux habitations, aux infrastructures et aux terres agricoles, a indiqué Elisabeth Byrs, la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).

En Ukraine, 34 personnes ont été tuées dans l'ouest du pays, le long des fleuves Dniestr et Prout, et 25.000 ont été évacuées.
Quelque 24.000 hectares de terres agricoles sont encore inondés et une part importante des récoltes ont été abîmées.
Quelques zones du territoire ukrainien sont devenus inaccessibles par la route et les ravitaillements en eau et nourriture doivent se faire par hélicoptère, a ajouté Mme Byrs.

En Moldavie, trois personnes sont mortes noyées dans la capitale Chisinau, 4.251 habitants ont été évacués et 836 maisons inondées.

Les inondations qui ont frappé la Roumanie, les pires depuis quarante ans dans certains endroits, ont tué 5 personnes, provoqué l'évacuation de 10.520 autres et endommagé 8.941 maisons, a précisé la porte-parole.

Source AFP

Paris est la deuxième ville la plus onéreuse de la zone euro

Selon l'enquête du cabinet de consultants américain Mercer, qui calcule le coût de la vie dans 143 villes en se basant sur les prix de 300 produits de consommation courante, notamment le logement, les transports, la nourriture et les loisirs, la capitale française est la deuxième ville la plus onéreuse de la zone euro, derrière Milan (10e).

Parmi les villes où le coût de la vie a le plus progressé, on retrouve naturellement nombre de capitale de pays à fort taux de croissance, notamment en Europe de l'Est et en Asie. New Delhi est ainsi passée de la 68e à la 55e place, alors que le PIB de l'Inde progressait de plus de 9 %. De plus en plus de villes asiatiques occupent le haut du classement. Derrière Tokyo (2e), on retrouve ainsi Séoul (5e) et Hongkong (6e), Pékin stagnant à la 20e place. A l'inverse, les villes africaines perdent toutes du terrain, à une exception notable près : Lagos, au Nigeria, grimpe sept marches pour figurer à la 30e place.


Les villes européennes sont les plus chères

Avec dix villes dans le top 20, l'Europe demeure le continent le plus onéreux. Plusieurs villes européennes jusqu'ici bon marché ont connu une progression spectaculaire, notamment en raison du renchérissement de l'euro face au dollar. C'est le cas de Prague (29e) qui gagne vingt places, ou de Varsovie (35e) qui en gagne trente-deux. Au sein de la zone euro, Milan devance Paris, dont les prix n'ont guère varié d'une année sur l'autre, mais qui gagne une place.

Une des tendances lourdes de cette étude annuelle réside dans le glissement progressif des villes américaines vers le bas du classement. Faiblesse du dollar oblige, elles sont devenues nettement meilleur marché que celles d'autres régions du monde, Europe et Asie en tête. La seule ville américaine présente dans le top 50 est ainsi New York, 22e, qui perd sept places par rapport à 2007. Toutes les autres villes des Etats-Unis ont connu un déclin encore plus important : Los Angeles est passée de la 42e à la 55e place, Miami (75e) a perdu treize places, tandis que Washington est tombée à la 107e. Les villes parmi les moins chères de ce classement sont sud-américaines, Asuncion (Paraguay) occupant la dernière place.

Cette analyse s’inscrit dans le cadre d’une enquête internationale réalisée par Mercer sur le coût de la vie et vise à aider les gouvernements et grandes entreprises dans la gestion internationale de leur personnel. A noter que les données relatives au taux de croissance des PIB sont extraites du World Factbook publiés par Central Intelligence Agency(CIA).

Des rapports individuels sont disponibles pour chaque ville de l’enquête. Pour plus d’informations ou pour acheter des rapports, vous pouvez consulter le site www.mercer.com/costofliving, ou appelez le centre d’Information Solutions Produits de Mercer à Varsovie au + 48 22 434 5383.

Voir aussi les sites internet http://www.mercer.com/ et http://www.mercer.fr/

Pokolenie UE - Patriotyzm



Pierwszy odcinek programu "Pokolenie UE" realizowanego przez studentów KSW. Program na temat patriotyzmu wśród młodych ludzi.

jeudi 7 août 2008

L'euro fort pénalise Bic avec un net recul de ses résultats

Le groupe français a publié ce mercredi un bénéfice net en repli de 18,5% au premier semestre. Il met en avant le taux de change pour expliquer ce résultat.

L'euro fort pénalise Bic. Le groupe français spécialisé dans la papeterie (stylos), les rasoirs et les briquets a enregistré une chute de 18,5% de son bénéfice net au premier semestre 2008, à 70,6 millions d'euros. L'évolution du taux de change et un premier trimestre faible en sont les principales explications. Au deuxième trimestre, le bénéfice net est resté stable à 45,5 millions d'euros.


Le chiffre d'affaires sur le semestre s'établit à 700,5 millions d'euros, en baisse de 3,9% mais aurait progressé de 2,7% à taux de change constants. Celui sur le deuxième trimestre recule de 1,6% (+5,8% hors effet de change), à 392,4 millions d'euros. Par activité, la papeterie enregistre une baisse de 5,4% de ses ventes à 348,4 millions d'euros. Les briquets reculent de 6,4% à 176,7 millions d'euros. Le chiffre d'affaires des rasoirs baisse de 6,1%, à 124,7 millions d'euros. Seuls les "autres produits" progressent de 29,6% à 50,7 millions d'euros, bénéficiant notamment du "succès des ventes de cartes téléphoniques en France" et de l'intégration d'Atchison Products (sacs promotionnels).

Le résultat d'exploitation du groupe a baissé de 19,6% au premier semestre, à 101,1 millions d'euros, "en raison de la poursuite des investissements de soutien de la marque, dans toutes les catégories", indique Bic. La marge d'exploitation sur le semestre recule de 2,8 points à 14,4%, pénalisée notamment par une charge exceptionnelle de 3,7 millions d'euros sur le deuxième trimestre, liée à la fermeture en juillet de l'usine de papeterie Stypen en France.

Source La tribune

George Soros veut accélérer la militarisation de l’Europe

Dans un nouveau rapport de 78 pages, « Comment redynamiser l’Europe de la défense et de la sécurité », Nick Whitney, un analyste du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), un think-tank dirigé par Mark Leonard. Le wonderboy de Tony Blair, massivement financé par le spéculateur britannique(et honorable correspondant de la CIA) George Soros, appelle les gouvernements d’Europe à accélérer la militarisation l’UE.

Bien que cela ça aurait été plus facile avec le Traité de Lisbonne, admet Whitney, on peut malgré tout outrepasser l’inertie et les résistances pour un tel projet sans attendre sa mise en place, puisque depuis le débat sur la Constitution européenne, un consensus s’est dégagé en faveur du concept de « groupe pionnier »grâce à des coopérations renforcées au sein d’une Europe « à plusieurs vitesses » .

L’Europe d’aujourd’hui maintient quelques 2 millions de soldats sous les drapeaux, mais, se lamente-t'il, 70% des forces terrestres sont incapables d’opérer hors des frontières nationales… à un moment où l’Europe devrait être capable de défendre ses intérêts aux quatre coins de la planète. D’ailleurs, rappelle l’auteur, en 1999, les chefs d’Etats européens lors du sommet d’Helsinki, s’étaient engagés en paroles à mettre sur pied une force de réaction rapide de 60000 hommes avant 2003.

Barack Obama, dont George Soros est également un des grands mécènes, a précisé lors de son discours à Berlin, que grâce à l’engagement plus fourni des européens en Afghanistan, le contribuable américain verra ses impôts baisser… car les européens remplaceront progressivement les américains sur le front.

Le temps des mercenaires

D’ici 2010, l’armée polonaise sera composée exclusivement de professionnels. Le passage à une armée de métier se généralise dans l’Union européenne ou depuis la fin des années 1990, de nombreux pays européens se dirigent vers un modèle d'armée à l’image de celle des Etats-Unis.

Officiellement, les « armées de recrues » ne correspondent plus aux besoins actuels de défense des Etats. En réalité, la fin de la conscription permet de couper le lien entre l'armée et la population civile et, accessoirement, la fin du service national prive les citoyens ordinaires, de toute formation militaire.

Une logique bien connue des régimes dictatoriaux, qui ont toujours cherchés à transformer les institutions garantes de leur survie (armée, police, service spéciaux, pouvoir judiciaire, etc.) en castes coupées du reste de la population.

La fin du service militaire obligatoire dans les pays de l’Union européenne

Grande-Bretagne
Le service militaire obligatoire a complètement été aboli en 1962. Depuis cette date, la défense du pays repose sur une armée de métier qui comptait en 2006 environ 230.000 hommes. Au sein de son armée de professionnels, le Royaume-Uni dispose de forces de réserve qui reposent sur d’anciens militaires et sur des volontaires.

Belgique
la Belgique a mis fin à son service militaire obligatoire en 1995. Le service militaire y fut délibérament saboté. Dans les dernières années précédant la levée de la conscription, seul un jeune sur quatre effectuait son service militaire en raison de dispenses et d’autres exemptions.

France
La suppression de la conscription, héritage de la révolution française, en 1996, fut l’une des réformes les plus désastreuses du mandat du président Jacques Chirac .

Pays-Bas
Les Pays-Bas ont quant à eux définitivement abandonné ce système en 1998.

Italie
Le changement a eu lieu en l’an 2000 mettant fin à 200 ans de service militaire, introduit par les armées napoléoniennes aux alentours de 1800.

Espagne
En 2003, l’Espagne a mis fin au service militaire et a choisi également l’armée de métier.

Plus à l’Est, les membres de l’UE se dirigent également vers une armée de métier : la Hongrie a fait ce choix en 2004. La Slovénie en 2006. La Roumanie et la Lettonie en 2007…

Des pays qui restent attachés à la conscription :

Allemagne
L’Allemagne, qui, tout en développant une armée de métier, conserve l’obligation du service militaire. Tous les ans, l’armée allemande recrute environ 80.000 jeunes pour une mission dont la durée s’établit à 9 mois. Si les jeunes appelés ne souhaitent pas entrer dans l’armée, ils peuvent opter pour un service civil.

Finlande
En Finlande, le service militaire reste une tradition et l’armée est l’une des institutions les plus populaires du pays. Le service militaire dure entre 6 et 12 mois en fonction de la situation professionnelle des jeunes. Tous les 7 ans, les anciens conscrits sont également appelés à effectuer quelques jours d’entraînement pour se « rafraîchir » la mémoire.

Suède
Bien que le pays n’ait plus connu la guerre depuis 1814, le service militaire reste obligatoire pour les hommes en Suède et sur la base du volontariat pour les femmes.

Autriche
En Autriche, le service militaire reste obligatoire mais les jeunes appelés ont la possibilité d’effectuer un service civil à la place. Ils sont mobilisés pour 6 mois.

Le règne des tyrans

Les soldats des pays de l'UE seront de plus en plus sollicités pour intervenir à l’étranger dans le cadre d’opération de "maintien de la paix" (comme en Irak ou au Kosovo) face à des populations civiles souvent hostiles. Dans ce type de configuration, seule une armée de métier peut, dans la durée, mener une action coercitive sans se poser trop de questions. A une armée de citoyens, l'Union européenne préfère désormais, les hordes mercenaires sans état d'âme.

Dans l'antiquité, le fait de porter une arme était le privilège des hommes libres. Une référence historique que voudrait bien nous faire oublier le régime dictatorial de la Commission Européenne.

Service militaire obligatoire ou non, service civil : le détail par pays

Le tueur au lettres à l'Anthrax identifié après 7 ans de cavale

rappel des faits

En octobre 2001 une série de lettres contenant des spores du bacille du charbon ou anthrax, avaient tuées 5 personnes et rendu gravement malade 17 autres. Une affaire qui avait déclenché une panique planétaire.
Les soupçons s’étaient portés rapidement vers le laboratoire militaire de Fort Detrick dans la banlieue de Washington où sont menées des études de pointes sur les armes bactériologiques.
Pendant des années le FBI a poursuivi un savant qui vient de recevoir plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts, lorsque l’enquête s’est recentrée sur une de ses collègues, le biologiste Bruce Ivins.

Pour les autorités américaines, le scientifique Bruce Ivins, était le seul responsable des empoisonnements à l'anthrax après avoir fait le lien entre de l’ADN découvert à la fois sur les lettres et sur un échantillon d’anthrax dont il avait la garde. Celui-ci s’est suicidé la semaine dernière alors que le FBI s’apprêtait à l’arrêter. La justice américaine a affirmé mercredi avoir résolu l'affaire, désignant ce biologique de 62 ans comme seul responsable.

Le scientifique Bruce Ivins, 62 ans, souffrait de multiples problèmes psychologiques. L’annonce du FBI met fin brutalement à un mystère qui durait depuis près de sept ans.

Le savant semble avoir agit pour maintenir l’attention sur ses recherches en créant une situation de crise mais il était mentalement dérangé et alcoolique, comme en témoigne un de ces collègues.

Ravitailleurs américains: les nouveaux critères présentés à Boeing et EADS/Northrop

Le Pentagone a annoncé mercredi 06 août 2008 avoir présenté à Boeing et au consortium EADS/Northrop Grumman les nouveaux critères dans l'appel d'offres pour fournir à l'armée de l'Air américaine une nouvelle génération d'avions ravitailleurs, un contrat de 35 milliards de dollars.

Ces nouveaux critères répondent aux critiques de membres du Congrès qui ont forcé le Pentagone à recommencer la procédure à zéro, a indiqué un porte-parole du Pentagone.
Le Pentagone a remis en jeu le 9 juillet le contrat de 35 milliards de dollars pour fournir des avions ravitailleurs à l'US Air Force, initialement attribué à l'américain Northrop Grumman et à l'européen EADS au détriment de Boeing.

Ce contrat prévoit la livraison de 179 appareils, première phase du remplacement d'une flotte qui coûtera au total quelque 100 millions de dollars sur 30 ans.
La remise en jeu du contrat fait suite à une recommandation de la Cour des comptes américaine (GAO) en juin de "rouvrir les discussions", en raison d'erreurs dans le processus de sélection.
En février, l'armée de l'Air avait préféré le KC-45, version militaire de l'Airbus A330, qui avait une capacité en kérosène supérieure au KC-767, issu du Boeing 767.

L'annonce du choix du consortium américano-européen en février avait suscité une levée de boucliers protectionniste au sein de la classe politique, poussant les rivaux à argumenter sur le nombre d'emplois qu'ils créeraient aux Etats-Unis.

Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a indiqué en juillet qu'il escomptait "attribuer le contrat d'ici à décembre". Les deux compétiteurs ont désormais à proposer une offre révisée en fonction de ces nouveaux critères.

Cela fait cinq ans que l'armée de l'Air prévoit de renouveler ses avions ravitailleurs jusqu'ici tous fournis par Boeing, une procédure entachée par plusieurs scandales.

Source AFP

Analyse du projet de traité modificatif de l'UE

« Les traités de Maastricht et d'Amsterdam sont en fait pour partie des constitutions européennes : ils ne précisent plus toutes les politiques communes, mais seulement la manière dont celles-ci seront collectivement décidées. Plutôt que de se lier par des décisions collectives précises, les États membres délèguent à l'Union une partie de leur souveraineté sans savoir a priori ce qui va être décidé. Ce transfert s'est fait dans un cadre intergouvernemental, les gouvernements nationaux contrôlant conjointement ces compétences. Si bien qu'aucune décision, prise à Bruxelles, ne l'a été sans l'assentiment explicite des États membres.

La perte de souveraineté nationale s’est accompagnée de la possibilité pour les gouvernements d'agir hors du champ politique national, en profitant de la construction européenne pour s’affranchir, progressivement voire insidieusement, du contrôle parlementaire, national ou européen et donc du contrôle des citoyens. Le pouvoir supranational important qui s’est développé au niveau européen, notamment dans le domaine de la réglementation du marché intérieur, résulte de l’accord des gouvernements nationaux et pas d’un pouvoir de type fédéral. C'est ce que l'on appelle le « déficit démocratique de l'Europe ». Les parlements nationaux ont perdu peu à peu de leur pouvoir, alors qu'il n'y a pratiquement pas eu d'avancée de type fédéraliste, de construction des États Unis d'Europe, qui permette au parlement européen de retrouver l'ensemble des pouvoirs des parlements nationaux. La faiblesse actuelle du parlement européen est directement liée à une autre constante historique : la faiblesse du budget européen, qui représente aujourd’hui seulement 1% du produit intérieur but (PIB) européen. Sans moyens financiers, il est normal qu’on ne puisse pas mener de politiques au niveau européen.»

mercredi 6 août 2008

Les courroies de transmission de la mondialisation en Asie

En Asie, les Etats–Unis tentent aussi imposer leur vision d’une mondialisation néo-libérale au service de leurs intérêts d’hyper puissance et pour cela, ont crée, avec le soutien de leurs alliés (et vassaux ?), des organisations supranationales.

L’APEC

La Coopération Economique pour l'Asie-Pacifique (aussi connue en français par l'acronyme anglais APEC [Asia-Pacific Economic Cooperation]) est une organisation intergouvernementale visant à faciliter la croissance économique, la coopération, les échanges et l'investissement de la région Asie Pacifique. Elle se réunit en forum tous les ans.

Fonctionnement
L'APEC est seul groupe inter-gouvernemental dans le monde fonctionnant sur la base des engagements non contraignants pour tous les participants. À la différence de la communauté européenne ou d'autres organisations économiques multilatérales, l'APEC n'a aucun engagement de traité exigé par ses participants. Les décisions prises par l'APEC sont supposées êtres obtenues par le consensus et des engagements entrepris sur la base du volontariat.
L'APEC a 21 membres, qui représentent plus du tiers de la population du monde (2,6 milliards de personnes), approximativement 60 % du PIB du monde et environ 47 % du commerce mondial. Ils représentent également la zone économique la plus dynamique dans le monde, ayant participé à presque 70 % de la croissance économique globale entre 1994 et 2004.

Objectifs
L'APEC a été établi en 1989 pour améliorer la croissance économique et la prospérité pour la région et pour renforcer la communauté Asie Pacifique.
Depuis son commencement, l'APEC a travaillé pour réduire les tarifs et autres entraves aux échanges commerciaux à travers la région Asie-Pacifique. La clef de la vision de l'APEC est la réalisation des « Objectifs de Bogor » : une zone de libre échange et d'investissements dans l'Asie-Pacifique d'ici 2010 pour les économies industrialisées et d'ici 2020 pour des économies en voie de développement. Ces buts ont été adoptés par les dirigeants lors de leur réunion de 1994 à Bogor, Indonésie.
L'APEC veut intensifier les échanges de marchandises, des services et des personnes à travers des frontières dans la région par une politique commune et par la coopération économique et technique.

Pays membres de la Coopération Économique Asie Pacifique
Australie (1989) Brunei (1989) Canada (1989) Corée du Sud (1989) États-Unis (1989) Indonésie (1989) Japon (1989) Malaisie (1989) Nouvelle-Zélande(1989) Philippines (1989) Singapour (1989) Thaïlande(1989) Chine (1991) Hong Kong (1991) Taiwan (1991) Mexique (1993) Papouasie-Nouvelle-Guinée (1993) Chili (1994) Pérou (1998) Russie (1998) Viêt Nam (1998)

consulter ici le Site officiel de l'organisation


L'ASEM

Le Dialogue Asie-Europe ou ASEM (Asia-Europe Meeting) a été créé en 1996 au sommet de Bangkok. L’ASEM n’est pas une organisation internationale ni une agence de développement, et ne dispose pas d’un secrétariat : c’est donc un cadre informel de dialogue.

Fonctionnement
ASEM est un forum interrégional qui regroupe d'une part la Commission européenne et les 27 membres de l'Union européenne, et d'autre part les 13 membres de l'ASEAN plus trois c'est-à-dire le secrétariat de l'ASEAN ainsi que la Chine, le Japon et la Corée du Sud ainsi que la Mongolie, l'Inde et le Pakistan.
Tous les deux ans, un Sommet réunissant les chefs d’Etat et de Gouvernement est organisé, afin de fixer les nouvelles orientations du dialogue. Une réunion des ministres des Affaires étrangères se tient l’année précédent le sommet. Ces réunions bisannuelles des chefs de l'Etats, ont lieu alternativement en Europe et en Asie.
ASEM regroupe aujourd’hui 45 partenaires (dont 3 des 5 membres permanents du Conseil de sécurité et 6 membres du G8. Les 43 Etats membres représentent ensemble 50 % du PIB mondial ; 40 % de la population mondiale ; 60 % du commerce international. S’y ajoutent la Commission européenne et le secrétariat de l’ASEAN.

Disfonctionnement
En février 1997, les membres de l'ASEM ont créé la Fondation Asie-Europe (ASEF), basée a Singapour et officiellement mandatée pour « promouvoir une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples d'Asie et d'Europe ». Ce biais à surtout permis de doter « par la bande », l’ASEM, d’un secrétariat permanent via une nouvelle structure.

Objectifs
Ce dialogue a vocation à approfondir les relations entre l'Asie et l'Europe à tous les niveaux.
Les principales discussions concernent :
Les questions de politique internationales, (les ministres des Affaires étrangères y ont une compétence générale), et les questions régionales, Corée du Nord, Birmanie, construction européenne.
Les problèmes de l’économie ou les positions de l’ASEM sont en convergence avec les propositions de l’APEC, facilitation des échanges, promotion des investissements, coopération scientifique et technique….etc.
Les questions de sécurité (la lutte contre le terrorisme), et les « autres coopérations », éducation, environnement, science et technologies, culture, les migrations, et les questions sociales (première réunion des ministres du Travail du 3 au 5 septembre 2007).

Pays membres
Allemagne Autriche Belgique Birmanie Brunei Bulgarie Chine Chypre Corée du Sud Commission européenne Cambodge Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Indonésie Inde Irlande Italie Japon Laos Lettonie Lituanie Luxembourg Malaisie Malte Mongolie Pakistan Pays-Bas Philippines Pologne Portugal République tchèque Roumanie Royaume-Uni Singapour Slovaquie Slovénie Suède Thaïlande ASEA Viêt-Nam

consulter ici le Site officiel de l'ASEM

L'ASEF

La Fondation Asie-Europe (ASEF : Asia-Europe Foundation), créée en 1997 par les Etats membres de l'ASEM (Asia-Europe Meeting), est le premier organisme mis en place par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'ASEM.

Fonctionnement
La Fondation, établie à Singapour, est régie par le droit local. Elle est financée par des contributions volontaires. Elle est dirigée par un Directeur général, M. Won-il CHO, assisté par un Directeur général adjoint, M. Bertrand FORT. Un Conseil de Gouverneurs composé de représentants des États membres de l’ASEM et de la Commission se réunit deux fois par an pour déterminer les priorités de la Fondation et approuver les projets.

Les quatre directions opérationnelles de la fondation s’organisent autour des axes suivants : Échanges intellectuels, échanges de personnes, échanges culturels et un puissant service communication qui organise des séminaires de journalistes, promeut des activités de co-production audiovisuelles, et diffuse de l’information sur l’ASEM.
L’ASEF s’inscrit dans le cadre de l’ASEM tout en jouissant, institutionnellement, d’une large autonomie. Celle-ci lui permet d’organiser des activités non gouvernementales de sa propre initiative.

Objectifs
Service de propagande de la mondialisation sur le terrain culturel, l’ASEF organise des séminaires et colloques sur différents thèmes jugés prioritaires par les Etats-Unis comme les questions de sécurité, grands enjeux de l’environnement, dialogue des cultures et civilisations…etc.

Mise en place de réseaux
L'ASEF remplit sa mission en créant d'autres projets tels que l'Asia-Europe Lecture, Asia-Europe Young Artists' Painting Competition and Exhibition, Informal Human Rights Seminar, Asia-Europe Youth Co-operation Network, et ASEF Editors' Roundtable. Cette méthode permet la mise en réseau d’institutions culturelles (par exemple, réseau ASEMUS pour les musées) et d’influer sur la vision des décideurs du monde asiatique.

Recrutement
Depuis sa création, la Fondation a organisé plus de 350 rencontres festival, rencontres d’experts, chercheurs, artistes, universitaires, rencontres entre jeunes parlementaires, jeunes dirigeants politiques ou chefs d’entreprises qui ont permis de réunir plus de 14 000 participants, sur tous les sujets. Ces rencontres élitistes étant un bon moyen de repérer les éléments les plus favorables aux thèses occidentales et de favoriser leurs carrières professionnelles.

consulter ici le Site de l'ASEF


Premier bilan


Elargissement des compétences
La première remarque que l’on peut faire, est que ces structures ont tendance à sortir du cadre pour laquelle elles ont été conçues. l’APEC dont les objectifs était économiques et commerciaux ont vu l’introduction de questions de politique internationale.

Même remarque pour l’ASEM qui dès le départ, abordait les questions politiques multilatérales et de sécurité, et maintenant entent traiter les problèmes de l’environnement, ou des questions sociales.

Pression sur l’UE
Bien les propositions économiques au sein de l’APEC et de l’ASEM convergent, les partenaires asiatiques font valoir que l’APEC est la plus utile des deux enceintes, ce qui peut s’expliquer par, l’annualité des sommets chefs d’Etat et de gouvernement, une meilleure organisation avec l’existence d’un secrétariat permanent et une pression tactique exercée sur l’UE par les Etats-Unis de l’aveu même de l’ASEM

Le dialogue politique
Si le dialogue politique est largement influencé par les thèses américaines (lutte contre le terrorisme, mise au ban de certains états comme la Corée du Nord ou la Birmanie), ces condamnations n’ont guère eu d’impact pour l’instant.
A noter toutefois la volonté de l’ASEM de « Promouvoir, à 45, la mise en oeuvre des décisions sur la réforme des Nations Unies, adoptée à l’Assemblée générale en septembre 2005 »

Le dialogue économique et financier
En dépit de la mise en place des groupes de travail sur des questions comme OMC, investissements, propriété intellectuelle et de débats et de recommandations sur la suppression des subventions pétrolières et les références à un fonctionnement conforme aux mécanismes du marché, la lutte contre le blanchiment d’argent (visant la Birmanie), la réforme des quotes-parts au FMI, le bilan fut jugé décevant par les pays occidentaux.

Questions sociales et développement durable
Conscientes que l’environnement et les questions sociales sont des biais utilisés par l’occident pour imposer ses normes et promouvoir ses intérêts, là aussi les nations d’Asie tergiversent et jouent la montre lors des sommets internationaux. Faisant preuve d’un solide bon sens, les responsables asiatiques qui ont rejoint ces organisations essentiellement pour des raisons économiques, défendent bec et ongles, les intérêts de leurs pays.

Conclusion
Les nations d’Asie résistent faisant preuve d’un insupportable « nationalisme » au yeux des américains et de leurs serviteurs de l’Union européenne. Néanmoins les Etats-Unis ont obtenu un premier avantage ; désormais par le biais de ces forums et des organisations internationales préexistantes, ils parviennent à influencer, pour l’instant à la marge, les politiques des nations indépendantes d’Asie.

Il y a soixante ans de cela, la mise sous tutelle des nations européennes avait commencé de la même manière, avec le plan Marshall et le traité de Rome.

Menace de guerre en géorgie

La fin de la semaine a été meurtrière en Ossétie du Sud. Au moins six personnes sont mortes dans les échanges de coups de feu et de tirs de mortier entre armée géorgienne et forces séparatistes, notamment près de la "capitale" sud-ossète, Tskhinvali. Selon Tbilissi, l'armée géorgienne a répliqué à des tirs provenant de positions sud-ossètes, le gouvernement séparatiste d'Ossétie du Sud dit le contraire. Moscou accuse aussi Tbilissi d'avoir orchestré des mouvements de troupe à l'intérieur du territoire sud-ossète.

Le "président" d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty, a estimé, dimanche, que les forces sud-ossètes étaient "en droit de répliquer à l'agression, en frappant s'il le faut des villes sur le territoire géorgien". Les autorités sud-ossètes auraient également évacué des enfants, des femmes et des vieillards de Tskhinvali. D'après l'agence de presse Interfax, plus de 4 000 personnes auraient traversé la frontière entre l'Ossétie du Sud et la Russie ce week-end, un nombre inhabituellement élevé.

Les relations entre Tbilissi et sa province séparatiste se sont fortement dégradées depuis quelques mois. Des échanges de tirs avaient déjà eu lieu début juillet, l'aviation russe ayant alors survolé le territoire sud-ossète pour "prévenir un conflit sanglant", un geste interprété par Tbilissi comme une violation de son territoire.

Soufflant le chaud et le froid avec la Géorgie du président pro-occidental Mikheïl Saakachvili, avec lequel ses relations sont exécrables, la Russie a levé au printemps son embargo aérien et maritime contre Tbilissi, mais soutient toujours les deux républiques séparatistes géorgiennes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Les plans répétés de résolution du conflit, présentés par l'Allemagne, les Etats-Unis et l'Union européenne, n'ont pour le moment donné aucun résultat.

Pour en savoir plus, lire nos articles du 31 Juillet, 2 juin et du 23 mars:
L'Union européenne veut mener des démarches de médiation en Géorgie

Bras de fer Russie USA en Géorgie
La Géorgie et de l'Ukraine veulent adhérer à l'Otan

Baisse du dollar : la population des Etats-Unis sont en train de perdre pied

Avec la baisse du dollar, au Etats-Unis, tout, le lait, les oeufs, le carburant, les matériaux de construction, bref, tout coûte désormais beaucoup plus cher.

Lorsque la Réserve fédérale parle d'inflation, elle aime à faire une distinction entre l'inflation globale (overall inflation) et l'inflation centrale (core inflation), qui ne tient pas compte des prix de l'énergie et de l'alimentation -- soit très précisément les dépenses quotidiennes qui inquiètent la plupart des consommateurs.

Pour un Américain, le prix moyen d'un gallon de carburant sans plomb a plus que doublé entre janvier 2000 et juillet 2006, grimpant de 130,5%, selon le Bureau US des statistiques de l'emploi,et cela sans compter les augmentations constatées en 2007, qui ont poussé le prix à 3 $ et plus le gallon.

L'inflation est pire encore dans les rayons des supermarchés américains. Selon le Food Marketing Institute (FMI), le ménage US moyen dépense 92,50 $ par semaine en produits d'épicerie -- plus s'il a des enfants. Durant les six premiers mois de 2007, les prix de l'alimentaire ont augmenté de 7,5% -- quasiment le triple de la hausse constatée sur l'ensemble de 2006, qui se montait à 2,1%. En pourcentage, c'est la plus grande hausse annuelle depuis 1980, selon le département du Travail US.

Lorsque 2007 a pris fin, les coûts alimentaires avaient enflé de 5,6%, plus du double de l'ensemble de l'année 2006. Même le prix du lait, lourdement réglementé, avait enregistré une coquette hausse, grimpant de 3 $ en 2001 à 3,55 $, et près de 4 $ dans certains marchés en octobre 2007. La hausse continue en 2008. Le département US de l'Agriculture prévoit une augmentation de 3% à 4% cette année.
Trois dollars pour un gallon de pétrole, ajouté à la baisse des prix immobiliers, c'est une double claque pour les consommateurs. Selon le FMI, la viande est le produit le plus volé depuis 2005.

En octobre et novembre 2007, l'Association américaine pour l'économie américaine a rapporté que la moitié des économistes interrogés voyaient une récession à l'horizon. En novembre, la Fed a ramené ses estimations pour 2008, passant de 2,5% à 1,6%, une chute conséquente par rapport aux 2,5% à 3% prévus auparavant. Des expressions comme "croissance économique sous le niveau" et attentes "inférieures à la tendance" jusqu'en 2009 : les Etats-Unis sont en train de perdre pied.

Source : MoneyWeek. Par Addison Wiggin

mardi 5 août 2008

Après un an de crise financière, les banques menacées par la conjoncture

Toujours empêtrées dans la tourmente des marchés financiers, les banques françaises vont désormais subir le contre-coup du ralentissement économique, dont les premiers signes devraient apparaître dans leurs résultats publiés à partir de la semaine prochaine.

C'est Société Générale et BNP Paribas qui ouvrent le bal, mardi et mercredi, avant Natixis et Crédit Agricole à la fin du mois.
Les analystes s'attendent une fois encore à voir les bénéfices chuter au 2e trimestre, d'un tiers à 1,5 milliard d'euros pour BNP Paribas, et de près de 60% à 720 millions pour Société Générale.

La crise financière continue à peser sur le bilan des établissements bancaires qui doivent sans cesse revoir à la baisse la valeur de leurs produits financiers vénéneux liés au crédit immobilier à risque "subprime".

Les résultats publiés par les banques américaines, et les premières annonces des banques françaises, "confirment que le trimestre sera placé sous le signe de dépréciations majeures", souligne Pascal Decque, analyste chez Natixis, dans une note.
La santé du secteur bancaire français est cependant loin d'être aussi calamiteuse qu'aux Etats-Unis. "Dans la déroute bancaire généralisée, les banques françaises sont parmi les plus solides du monde", jugeaient mercredi les économistes Bertrand Jacquillat, Jean-Hervé Lorenzi et Olivier Pastré dans Les Echos.

Les établissements français disposent d'un "niveau de fonds propres à faire pâlir de jalousies de nombreuses banques américaines", remarquaient-ils.
Le fort taux d'épargne des ménages français, l'un des plus élevés d'Europe, constitue pour les banques hexagonales "une source de financement sûre et relativement bon marché", remarque aussi l'agence Standard and Poor's (S&P) dans une note. Cela constitue un avantage comparatif indéniable en ces temps d'assèchement du crédit. Mais, fait nouveau, c'est désormais l'activité de banque de détail (à destination des particuliers) qui pourrait donner ses premiers signes de faiblesse en raison du ralentissement de la conjoncture économique.

"On se focalise sur la crise du subprime, mais derrière il y a la crise économique et le credit crunch" (assèchement brutal du crédit), souligne Pierre Chedeville, analyste au Crédit Mutuel CIC.

Source AFP

L'euro fort pénalise Christian Dior et les groupes industriels européens

Christian Dior pénalisé par l'euro fort au premier semestre

Le groupe Christian Dior a dégagé un bénéfice en légère baisse au premier semestre de son exercice. Le spécialiste du luxe a maintenu sa prévision de croissance, malgré "un environnement économique et monétaire défavorable".

La holding de contrôle de la maison Christian Dior Couture et LVMH a enregistré un bénéfice net en légère baisse de 1,7% au premier semestre, à 352 millions d'euros. L'an dernier, à la même période, le résultat net atteignait 358 millions.

Le groupe explique avoir souffert d'un "environnement économique et monétaire défavorable". L'euro fort, par rapport au dollar et au yen, a pénalisé le groupe à l'international.

Le distributeur belge Delhaize est lui aussi, pénalisé par l'euro fort

l'euro fort pénalise Delhaize, qui a également fait part d'une baisse de 22,1% de son bénéfice d'exploitation au deuxième trimestre. Il ressort à 193,9 millions d'euros et n'aurait baissé que de 12,3% à taux de change constants. Le deuxième distributeur sur le marché belge souffre également des effets sur le comportement des consommateurs de la hausse des prix pétroliers et alimentaires et des turbulences sur les marchés financiers. Le groupe met en avant "une diminution du nombre d'articles achetés par visite", reflétant selon lui "un comportement plus prudent des consommateurs".

Le distributeur belge a publié lundi 4 âout, un bénéfice d'exploitation en net recul au deuxième trimestre. . Le groupe a par ailleurs confirmé des prévisions de croissance plus pessimistes sur l'ensemble de l'année.

Le chiffre d'affaire a reculé de 7,5% à 4,454 milliards d'euros. Un repli qui s'explique par la faiblesse du dollar alors que Delhaize réalise les deux tiers de son chiffre d'affaires outre-Atlantique. Hors effets de change, le chiffre d'affaires aurait augmenté de 2,6%. Face à l'euro fort et au ralentissement économique, Delhaize avait été contraint, mi-juillet, de revoir à la baisse ses prévisions de résultats sur l'ensemble de l'année.

Le groupe belge ne table plus que sur une croissance à taux de change constants et périmètre comparable de 15% à 20% pour son bénéfice net, contre 25% à 30% précédemment. Son bénéfice d'exploitation ne devrait progresser que de 0 à 3%, contre 6 à 8%. Le chiffre d'affaires est attendu en hausse de 3% à 4,5%, au lieu d'une progression de 4 à 5,5%. Pour les seules activités américaines, Delhaize table désormais sur une croissance de 1,5 à 2,5% de chiffre d'affaires, contre 2,5% à 3,5% précédemment.

Source la tribune

Espionnage : La chef de la diplomatie israélienne a débuté sa carrière comme tueuse

La kidon Tzpi Livni, traversa toute l'Europe pour assassiner les ennemis d'Israël.

Pour Tzipi Livni, pressentie pour devenir le prochain premier ministre, cette nationalité s'ajoute à un parccours politique de météor, sans doute appuyé par sa première expérience professionnelle. Et pas n'importe où. Au sein de l'unité d'assassinat du Mossad. Pour la première fois hier, la politicienne a admis son passé d'espionne, sans pour autant donner de détails.

Depuis longtemps, plusieurs médias israéliens et britanniques ont levé un peu du secret qui entoure la jeunesse de première diplomate d'Israël. Il faut dire que Tzipi Livni est née dans le moule de la vie clandestine : ses parents étaient tous deux membres de l'Irgoun. Son père en était^le chef opérationnel et a connu les geôles anglaises. En effet, Livni senior fut l'homme qui organisa le célèbre attentat contre le QG britannique à l'Hôtel King David. Cet exploit décida l'opinion anglaise qu'un retrait du pays était nécessaire. Plus tard, le même Livni fut décisif dans la création du Likoud.

Bien décidée à reprendre le flambeau familial, la jeune Tzipi Livni s'engagea dans Tsahal, où elle obtint le grade de lieutenant. Elle rejoignit ensuite le Mossad, les services secrets. Loin d'être une gratte-papier, la jeune femme fut envoyée sur le terrain. Pour commencer, en France.

On retrouve la trace de Tzipi Livni au début des années 80. Formée au centre de recrues de Tsimot Glilot, elle fut formée aux bases intellectuelles et physiques de son métier. Naturellement blonde, les yeux bleus, la jeune femme détonnait dans un univers sans pitié. Elle acquit rapidement les bases du métier : cacher un Beretta sous sa jupe, changer d'identité dans les toilettes des aéroports, coucher avec des étrangers dans le seul but de les kidnapper, assassiner un homme de sang-froid avec un rasoir, voler des documents dans un bureau administratif, poser des explosifs, relever les plaques minéralogiques de voitures entrant et sortant des ambassades ennemies...

A l'époque de son entrée dans l'Institut, Israël était sur les dents. En effet, le régime de Saddam Hussein cherchait à se doter d'un réacteur nucléaire avec la bénédiction de la France. Le Premier ministre de l'époque, Menahim Beguin, dépêcha les services secrets israéliens pour mettre fin au partenariat irako-français. L'objectif des Israéliens était simple : si Chirac refusait de suspendre ses contrats avec l'Irak, le Mossad se chargerait d'intimider les savants français. A l'aide de lettres de menaces, les "corbeaux" de l'Institut opérant depuis l'ambassade israélienne de Paris semèrent la crainte aux quatre coins de la France.

Parallèlement, le Mossad envoya ses tueurs sur la piste des techniciens atomistes "noirs", c'est-à-dire arabes. C'est là qu'entre en jeu Tzipi Livni. La jeune femme n'intégra pas seulement le renseignement israélien. Elle fut intégrée dans l'unité d'assassinat, l'unité d'élite de ce service, le Kidon . Selon une de ces amies, elle "était membre des commandos qui assassinaient les terroristes arabes en Europe". Comprenez : celle qui deviendra peut-être premier ministre d'Israël a fait ses premiers pas dans la vie professionnelle au sein de l'unité de tueurs la plus redoutée du monde.

La place exacte de Tzipi Livni au sein du Mossad n'est pas connue. Son expérience était, à l'époque, insuffisante pour briguer un poste hiérarchiquement élevé. Un de ces anciens collègues précise toutefois : "ce n'était pas une recrue comme les autres. Elle avait un QI de 150 et évoluait sans problèmes au milieu des commandos israéliens, dont la plupart étaient d'anciens soldats d'élite, envoyés en Europe pour éliminer des terroristes arabes". La célébrité de son père lui a-t-elle ouvert des portes ? On croit savoir qu'elle occupait la fonction de responsable opérationnelle du Kidon en Europe. En clair, c'est elle qui agissait lorsqu'Israël prononçait la sentence ultime à l'égard d'un ennemi de l'Etat.

Francophone accomplie, la jeune kidon tint une planque sûre au coeur de la France pendant plusieurs mois. De là partaient les différents commandos. Tzipi Livni avait donc accès à la fameuse "liste" des noms à abattre, l'un des fichiers les plus secrets du pays, connu du seul service et du Premier Ministre. Sur ce document figurait le nom du savant atomiste Yahya el-Meshad, qui collaborait au programme nucléaire irakien. L'homme fut égorgé dans la nuit du 14 juin 1980 à l'hôtel Méridien, à Paris. Il avait été conduit là par une prostituée française payée par l'Institut. Celle-ci fut ultérieurement identifiée par la DST. Mais, le jour de son interrogatoire au Quai des Orfèvres, un commando du Mossad la retrouva et la poussa sous les roues d'une voiture avant qu'elle n'ait pu parler.

Quelques semaines avant la mort de Meshad, dans le Sud de la France, un commando israélien (le même ?) avait infiltré une usine nucléaire française qui vendait du matériel à l'Irak et l'avait fait sauter. Afin capter l'attention des gardes du site, une "jolie et blonde" agente israélienne, francophone, avait joué le rôle de l'automobiliste hystérique à quelques mètres du portail d'entrée.
Reste que la jeune planificatrice du Kidon avait un jolie réputation au sein du Mossad. Les observateurs croient reconnaître sa trace derrière la mort du scientifique irakien Abdoul Rasoul, empoisonné au cours d'un déjeuner à Paris. En 1983, son unité usa de l'arme légère pour éliminer Mamoun Meraish, responsable de l'OLP en France, alors qu'il séjournait à Athènes. Tzipi Livni était-elle derrière cette opération ? L'intéressée n'est pas prête de confirmer.

Interrogée hier sur son passé, Tzipi Livni s'est contentée de répondre : "J'ai quitté le Mossad quand je me suis mariée, car je ne pouvais plus vivre ce genre de vie."

Source Come4news

Agriculture: l'Iran envisage d'importer du blé de Russie

Dans les dix prochains jours, l'Iran envisage d'acheter en Russie une grande quantité de blé, a annoncé lundi Mohammad Djozdani, conseiller du ministre iranien du Commerce.

"A cause de la sécheresse, qui a frappé l'Iran cette année, nous importerons 5 millions de tonnes de blé. Les livraisons seront effectuées dans les temps", a précisé M. Djozdani à l'agence de presse iranienne FARS.

"Nous nous sommes entendus avec la Russie sur ce sujet, et dans les dix prochains jours, nous envisageons d'emporter une grande quantité de blé russe", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'Iran n'a pas de problèmes avec les importations de blé, car il en achète en Algérie, au Brésil, en Chine, en Egypte, au Japon, au Mexique, au Maroc et en Corée du Sud.
Source RIA Novosti.