Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

vendredi 29 février 2008

Livret A : la Commission européenne demande des explications à la France

La Commission européenne a demandé à la France de fournir des explications, d'ici la semaine prochaine, sur la généralisation de la distribution du Livret A, exigée par Bruxelles mais toujours pas mise en oeuvre par Paris.

"On a écrit la semaine dernière aux autorités françaises, en constatant qu'elles ne nous avaient pas notifié les mesures prises et en demandant ce qu'elles ont l'intention de faire", a indiqué mardi le porte-parole de la Commission pour les questions de concurrence, Jonathan Todd. "Elles ont jusqu'au milieu de la semaine prochaine pour répondre".

Produit d'épargne défiscalisé à taux réglementé (3,50%), le Livret A est actuellement commercialisé seulement par les Caisses d'Epargne et la Banque Postale. La Caisse des Dépôts centralise et utilise ces fonds pour des prêts avantageux et à long terme aux organismes d'habitations à loyers modérés (HLM).

La Commission européenne avait demandé en mai 2007 à Paris d'étendre la distribution du Livret A à toutes les banques françaises, fixant une échéance au 11 février. Mi-février, la ministre française de l'Economie Christine Lagarde avait demandé un délai supplémentaire de quatre mois.

"Pour le moment, il n'y a pas de prorogation. On verra à la lumière des informations fournies par le côté français la semaine prochaine", a indiqué le porte-parole de la Commission.

Si la prorogation était finalement refusée, la Commission pourrait renvoyer la France devant la Cour européenne de Justice.

Au ministère français des Finances, on relativisait la démarche de Bruxelles.

"La banalisation du Livret A, c'est un dossier dont on parle depuis au moins 5 ou 6 ans. Trois mois de retard, ce n'est pas un drame", a indiqué mardi à l'AFP une personne proche du dossier.

"Les mesures sont en cours d'élaboration, on n'allait pas leur notifier quelque chose qui n'existe pas", a-t-on ajouté de même source.

La réforme du Livret A devrait faire partie de la loi de modernisation de l'économie qui sera présentée début avril en Conseil des ministres pour un vote au parlement au printemps, a indiqué le ministère.

jeudi 28 février 2008

La pauvreté des enfants n'a pas reculé depuis 6 ans dans l’UE


NOUVELOBS.COM 25.02.2008

Selon un rapport de la commission européenne, un enfant européen sur cinq vit dans la précarité sans la moindre aide sociale. Ils seraient 19% à vivre sous le seuil de pauvreté.
(Reuters)

Un rapport réalisé par Bruxelles et les Etats membres révèle, lundi 25 février, que la pauvreté des enfants n'a pas reculé depuis six ans dans l'Union européenne (UE), où près d'un enfant sur cinq, soit 19 millions de petits Européens, se retrouveraient dans la précarité sans aides sociales.
"Une croissance et une création d'emplois robustes n'améliorent pas automatiquement la situation des plus marginalisés dans nos sociétés. Les plus vulnérables ne pourront s'insérer que si des politiques convergentes sont mises en place", a souligné lundi Vladimir Spidla, commissaire européen chargé de l'Emploi.
Soulignant que la proportion d'enfants menacés de pauvreté "n'a pratiquement pas changé depuis six ans", un expert de la Commission a précisé que les gouvernements de l'UE et la Commission européenne envisageaient désormais de se fixer des objectifs chiffrés pour lutter contre la pauvreté.

19% vivent sous le seuil de pauvreté

En 2006, 19% des enfants vivaient en-dessous du seuil de pauvreté dans l'UE. Ce seuil d'exclusion potentielle est atteint lorsque la richesse du ménage se situe en-dessous de 60% du revenu médian national, avant le versement d'aides sociales.
Environ 10% des enfants vivent dans des ménages sans emploi et 60% d'entre eux (10 millions au total) sont alors menacés de pauvreté. Ce dernier taux tombe à 25% lorsqu'un seul parent travaille et à 7% lorsque les deux travaillent.
Le risque d'exclusion sociale est toutefois atténué dans l'UE grâce aux transferts sociaux, comme les allocations familiales ou les allocations chômage.
C'est le cas tout particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche ou encore dans les pays nordiques, mais dans une proportion beaucoup moins forte en Grèce ou en Espagne, par exemple.

Besoin de redistribution sociale

Les pays qui s'en sortent le mieux en matière de lutte contre la pauvreté des enfants associent des niveaux relativement faibles de chômage et des transferts sociaux efficaces, ciblant à la fois la famille et l'enfant lui-même, note le rapport.
"C'est une priorité de s'attaquer à cette question, d'autant que les enfants pauvres risquent d'être les parents pauvres de demain", a insisté l'expert de la Commission.

La Commission européenne exhorte la Serbie à renoncer à son "passé nationaliste"

BRUXELLES, 26 février -. Intervenant mardi devant les journalistes à Bruxelles, le commissaire européen à l'élargissement Olli Rehn a exhorté la Serbie à renoncer à son "passé nationaliste", rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

Bombardement "humanitaire" de l'OTAN


"Il importe aujourd'hui que la Serbie soit capable de tourner la page et de renoncer à son passé nationaliste, en rapprochant son avenir européen", a notamment estimé le représentant de l'Union européenne (UE).

Selon le commissaire européen, la Serbie "a des perspectives réelles, voire tangibles" d'adhésion à l'Union européenne, et ce n'est pas par hasard que l'UE a invité Belgrade à signer un accord politique provisoire qui anticipe sur l'accord de stabilisation et d'association (ASA), appelé à rapprocher la Serbie de l'Union européenne, proposition que les autorités serbes n'ont pas acceptée à cause de la situation au Kosovo.

Le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance face à la Serbie le 17 février dernier. L'indépendance de la province a été reconnue par les Etats-Unis et plusieurs pays de l'UE, notamment par la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Belgrade a qualifié cette démarche d'illégale et a rappelé ses ambassadeurs de certains Etats qui avaient reconnu le Kosovo.
"Nous sommes prêts à aller de l'avant avec la Serbie", a indiqué M. Rehn, ajoutant qu'à ce jour tout dépendait de Belgrade

Une déclaration qui a le mérite de montrer le vrai visage de l'utopie européenne. Une arme de destruction massive à la solde des Etats-unis et du mondialisme.

La Commission européenne réfléchit à fliquer les aéroports

La commission européenne a des projets qui font froid dans le dos !
Publié le 25 février 2008 par ZDNet.fr Web dans Side Story

La Commission européenne a quelques projets dans ses cartons qui ont de quoi « faire froid dans le dos », selon Alex Türk, le président de la Cnil. Il a profité d’une réunion avec la presse la semaine dernière, en tant que tout nouveau patron du G29, pour exprimer son inquiétude.

Bruxelles a présenté aux autorités européennes de protection des données deux avant projets, relatifs à la sécurité dans les avions et les aéroports, a-t-il expliquer. Le premier vise à installer des système de vidéos surveillance dans les avions, afin d’examiner les situations comportementales des passagers. En clair, il s’agit d’étudier les réactions des passagers pendant les vols pour essayer de déterminer quels gestes ou attitudes trahissent des signes de nervosité, d’énervement ou d’excitation. Histoire de détecter plus aisément les passagers « à risque ».

Le second avant-projet semble plus avancé, puisqu’il dispose déjà d’une enveloppe de 20 millions d’euros, débloquée par les services de la Commission européenne. Baptisé Optag, il vise à conjuguer deux technologies, la vidéosurveillance et les RFID, dans les halls d’aéroports. L’objectif, encore et toujours, est d’observer le comportement des passagers.

Rien à se reprocher, jusqu'à quand ?

Mais Bruxelles justifie son projet en soulignant que cet arsenal ciblerait en priorité non pas les potentiels terroristes, mais les « flâneurs », explique Alex Türk. C'est-à-dire les voyageurs qui perdent du temps dans les boutiques ou dans les cafés, ou qui sont tête en l’air, et qui ne se présentent pas en temps et en heure pour l’embarquement, faisant ainsi perdre du temps aux compagnies aériennes.

Bel argument, qui a laissé pantois l’ensemble des représentants des Cnil européennes : « nous étions tous perplexes, voire interloqués et sidérés que l’on puisse mettre 20 millions d’euros sur un tel projet », a souligné Alex Türk. « Mais aussi et surtout par l’attitude débonnaire » du haut fonctionnaire européen qui est venu leur présenter le projet. Le fond du projet lui-même n’est pas encore complètement connu, mais la façon qu’a l’exécutif européen de proposer des mesures de surveillance disproportionnées comme une avancée collective (faire partir les avions à l’heure) a effectivement de quoi inquiéter.

Comme le déplore Alex Türk, « on pourrait trouver cela bien que les avions partent à l’heure ! » Mais comment faire comprendre les enjeux liés à la protection des données personnelles et à la vie privée, si le camp d’en face place le débat sur de telles bases faussées ? Eternel hiatus entre ceux qui sont prêts à accepter beaucoup de limitations parce qu’ils « n’ont rien à se reprocher », et ceux qui s’inquiètent du modèle de société dans lequel nous allons vivre…

l'euro subit la loi du dollar

La France est favorable à ce que les gouvernements de la zone euro jouent un rôle plus actif sur les questions de change, face à une Banque centrale européenne jalouse de ses prérogatives et régulièrement critiquée pour son obsession de la lutte contre l'inflation. Cette priorité la conduit, selon ses détracteurs, à maintenir des taux d'intérêt élevés, qui contribuent à faire s'apprécier la monnaie à un moment où la croissance européenne ralentit. Les appels à une baisse des taux ont donc toutes les chances de s'amplifier dans les semaines à venir.

Mais l'Allemagne, qui affiche, elle, toujours d'importants excédents commerciaux, veille au grain, dans un contexte de tensions croissantes entre Berlin et Paris sur les dossiers européens. Même si Berlin commence à son tour à s'inquiéter de l'ascension de l'euro, la chancelière allemande Angela Merkel défend bec et ongles l'indépendance de la BCE. Sur la même ligne, les Pays-Bas ou l'Autriche ne cessent de vanter les mérites d'une monnaie forte.

De fait, les pays d'europe qui ont des intérêts économiques et politiques fondamentalements divergents sont enfermés dans l'euro, et subissent le contrecoup des décisions de la politique américaine.

L'euro fort sème la discorde au sein de l'Union européenne

Trends.be, 27/02/2008 11:00

L'envolée de l'euro, près de dix ans après sa création, à un sommet de plus de 1,50 dollar, est un cadeau empoisonné pour l'Europe où il provoque la zizanie entre des Etats qui s'inquiètent des dangers pour l'économie et ceux qui s'en accommodent ou soulignent ses bienfaits.

Depuis son lancement en 1999, la monnaie unique, utilisée par quinze pays depuis l'adhésion cette année de Chypre et Malte, s'est appréciée d'environ 29%. Et depuis son plus bas niveau atteint en octobre 2000 (0,8230 USD), elle a grimpé de 82%! "Il y a un potentiel pour des tensions entre d'une part les Allemands et les Néerlandais, et de l'autre les Français et les Italiens", souligne Simon Tilford, chef économiste du Center for European Reform, un institut de recherche basé à Londres.

La France, deuxième économie de la zone euro, est en pointe pour souligner les dangers de l'euro fort pour l'industrie européenne, dont les produits sont rendus plus chers à l'exportation, même si dans le même temps l'appréciation limite l'envolée de la facture énergétique, libellée en dollar. Rappelons que le déficit commercial français a battu un nouveau record en 2007, à plus de 39 milliards d'euros.

L'industrie aéronautique, dont les coûts sont en euros mais qui vend ses produits en dollars, menace à présent de transférer une partie de sa production vers d'autres cieux. "Nous ne pouvons supporter un tel écart. La démarche naturelle va être la délocalisation dans des zones dollar ou à bas coût, comme cela à été fait par l'industrie automobile", a prévenu le président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne.

"Tout le monde" en Europe reconnaît qu'il y a une appréciation "trop rapide de l'euro" et des monnaies comme le yen ou le dollar "qui s'affaiblissent de manière trop rapide", indiquait récemment à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Problème : les Etats-Unis refusent d'agir sur le billet vert, laissant des Européens impuissants se contenter de faire pression sur la Chine pour qu'elle laisse sa monnaie partager davantage avec eux le fardeau de la baisse du dollar.

Pétrole : les cours sont à la hausse

Sur le marché du pétrole, les records de la veille tombent. Le baril a dépassé pour la première fois 102 dollars le baril à New York, lors des échanges électroniques, se hissant au prix jamais vu de 102,08 dollars, poussé par de nouveaux plus bas du dollar face à l'euro et par plusieurs foyers de tensions géopolitiques, et avant de se stabiliser à son niveau de clôture de la veille.

De son côté, le baril de Brent à Londres a atteint 100,53 dollars. Ils ont ainsi dépassé leurs précédents records établis la veille, où le "light sweet crude" s'était élevé en cours de journée jusqu'à 101,43 dollars et le Brent à 100,03 dollars. Ce dernier avait dépassé ce jour là pour la première fois la barre symbolique des 100 dollars.

Outre les tensions géopolitiques, les prix du brut grimpent aussi en réaction aux mauvais chiffres économiques annoncés aux Etats-Unis.

En milieu d'après-midi, ce mercredi, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril était stable à 100,85 dollars (-3 cents), le rapport du Département de l'énergie sur les stocks de brut ne faisant pas redescendre les cours de leurs sommets. Les stocks de brut ont gagné 3,2 millions de barils à 308,5 millions de barils, lors de la semaine achevée le 22 février, alors que les analystes comptaient sur une progression de 2,7 millions de barils.

Les réserves d'essence se sont étoffées de 2,3 millions de barils à 232,6 millions de barils, largement plus que les 375.000 barils anticipés. Mais les réserves de produits distillés, qui comprennent notamment le fioul de chauffage, fortement consommé en période hivernale, ont elles fondu de 2,5 millions de barils à 120 millions de barils, à peu près comme l'attendaient les analystes.

Economie –, Euro, or et blé au plus haut

La monnaie européenne a dépassé pour la première fois 1,51 dollar, après son précédent record de 1,5047 dollar atteint mardi soir à New York.
Nouveau record historique pour l'euro. La monnaie européenne a atteint 1,5103 dollar en milieu d'après-midi ce mercredi, après son précédent record de 1,5047 dollar atteint mardi soir à New York. Le billet vert valait par ailleurs 107,02 yens contre 107,25 yens la veille. L'euro s'échangeait à 160,53 yens contre 160,65 yens la veille.

Autre nouveau record sur les marchés internationaux : le prix du blé. Il est deux fois plus élevé qu'il y a un an. La dernière augmentation est due, notamment, à la décision du Kazakhstan de limiter ses exportations. Mais les mauvaises conditions météo expliquent également cette situation: le nord de la Chine est touché par la sécheresse, et les récoltes s'annoncent mauvaises aux Etats-Unis, tout comme en Inde, le plus gros producteur mondial. Les autorités indiennes devront importer deux millions de tonnes de blé cette année pour répondre à la demande.

L'or grimpe encore et touche 967,70 dollars l'once à Londres sur le marché London Bullion Market.

Chronologie de l'évolution de l'euro

NOUVELOBS.COM le 27.02.2008

Voici un rappel des faits marquants depuis la création de l'euro, la monnaie unique qui a franchi mardi 26 février pour la première fois le seuil de 1,50 dollar sur le marché des changes :

- 31 décembre 1998 : La parité de l'euro avec les anciennes monnaies européennes (deutschemark, lire italienne, franc français...) est arrêtée. Elle correspond à une valeur d'un euro pour 1,1665 dollar.

- 4 janvier 1999 : Pour le premier jour de cotation officielle, l'euro termine les échanges à 1,1837 dollar.

2000

27 janvier : Pour la 1ère fois, l'euro passe sous le niveau de parité, à 0,9882 dollar.

26 octobre : L'euro à son plus bas historique à 0,8230 dollar.

9 novembre : Après une série d'interventions de la Banque centrale européenne (BCE), l'euro repasse au-dessus de 0,86 dollar.

2002

2 janvier : Les pièces et billets sont introduits en euro : la devise grimpe, un mouvement qui va se poursuivre doucement avec une économie américaine affaiblie.

15 juillet : L'euro atteint la parité avec le dollar. A partir de cette date, la tendance de long terme reste à l'appréciation de l'euro face au dollar.

2004

- 30 décembre 2004 : L'euro grimpe à 1,3666 dollar.

- 15 novembre 2005 : Après presque un an de correction, l'euro recule jusqu'à 1,1640 dollar, avant de rebondir.

2007

10 juillet : L'euro franchit 1,37 dollar pour la première fois.

20 septembre : L'euro franchit 1,40 dollar pour la première fois

28 septembre : L'euro franchit 1,42 dollar pour la première fois.

18 octobre : L'euro passe le seuil de 1,43 dollar.

29 octobre : L'euro passe pour la première fois le cap de 1,44 dollar.

31 octobre : L'euro franchit la barre de 1,45 dollar.

7 novembre : L'euro franchit successivement 1,46 puis 1,47 dollar, au lendemain, notamment, de déclarations du président français Nicolas Sarkozy à Washington selon lesquelles les Etats-Unis n'ont pas besoin "d'un dollar trop faible" pour soutenir leur économie. Sur un an, sa hausse par rapport au billet vert approche les 15% et sur deux ans elle dépasse 24,5%.

20 novembre : La devise européenne va au-delà de 1,48 dollar.

23 novembre : Le seuil des 1,49 dollar est à son tour franchi pendant les échanges asiatiques.

2008

26 février 2008 : La monnaie unique européenne franchit pour la première fois le seuil symbolique de 1,50 dollar, à la faveur d'un indicateur allemand sur le climat des affaires, qui est ressorti meilleur que prévu et qui a été d'autant plus remarqué que les indicateurs macroéconomiques moroses se sont enchaînés aux Etats-Unis.
Un nouveau record historique est inscrit à 1,5047 dollar en fin d'échanges américains.

G29 : Alex Türk préside les 'CNIL' européennes

Alex Türk, président de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), prend la tête du groupe des autorités européennes en charge de la protection des données. Elu à l'unanimité par les autorités des 27 Etats membres de l'UE, le 19 février 2008, pour deux ans, Alex Türk devra encadrer les missions du groupe « G29 », G29 en référence à une directive européenne de 1995.

Ce groupe se prononce pour avis sur les problématiques de protection des données (notamment l'identification par l'adresse IP), promeut l'application uniforme de la directive concernée au sein de l'UE (cadre juridique applicable aux moteurs de recherche...), conseille la Commission européenne sur les mesures communautaires ayant une incidence sur les droits et libertés des personnes en termes de confidentialité des données personnelles et de protection de la vie privée (puces RFID...) Enfin, le « G29 » émet des recommandations à l'attention du grand public (réseaux sociaux, transfert massif de données 'passagers' vers les Etats-Unis, etc.)

Pour Alex Türk, occuper la présidence du G29 est un nouveau défi à relever. En effet, la puissance des Etats-Unis n'est pas la seule à faire obstacle à une politique éclairée et efficace de protection des données en Europe. Comme l'a déclaré Alex Türk, « il faudra beaucoup de travail en interne pour définir des positions communes ».

lundi 25 février 2008

vendredi 22 février 2008

Qu’est-ce que le traité de Lisbonne ?

Analyse critique effectuée d’après les communiqués officiels de présentation du traité de Lisbonne. Le texte original a été maintenu en petit caractère, nos commentaires sont en gras.
Texte trouvé sur le « portail du gouvernement »


Pourquoi ne parle-t-on plus de traité "constitutionnel" ?


Les Vingt-Sept ont abandonné l’idée d’une constitution abrogeant les traités antérieurs. Le traité de Lisbonne reprend la méthode traditionnelle (qui permet d’éviter tout débat démocratique) de modification des traités existants, notamment le traité de Rome de 1957, l’acte unique européen de 1986, le traité sur l’Union européenne(Maastricht de 1992, le traité d’Amsterdam de 1997, et le traité de Nice de 2000.

Il ne se substitue pas à ces traités, il les complète et les modifie.

Quelle est la structure du traité ?

Les deux premiers articles modifient les deux traités existants

Le traité sur l’Union européenne (institutions, coopérations renforcées, politique étrangère et de sécurité, politique de défense).

Le traité sur la Communauté européenne, qui devient le "traité sur le fonctionnement de l’Union". Ce dernier précise les compétences et domaines d’action de l’Union. Il permet surtout de brader discrètement les derniers attributs de la souveraineté nationale.

Les articles 3 à 7 sont des dispositions finales.


Quels sont ses objectifs ?


Officiellement, les objectifs du traité de Lisbonne tiennent du catalogue de bonnes intentions. Exemple :
Les objectifs de l’Union européenne sont "la paix, le bien-être des peuples, un espace de liberté, de sécurité et de justice, le plein emploi, le progrès social, une économie sociale de marché hautement compétitive, la lutte contre l’exclusion sociale et les discriminations, la protection des citoyens" (article premier, point 4).
Force est de constater que depuis 15 ans, le bilan de la construction européenne est très loin des belles promesses et des déclarations de principe annoncées.

Dans ses grandes orientations, le traité de Lisbonne vise à améliorer le fonctionnement institutionnel d’une Union qui compte désormais vingt-sept Etats membres et à fournir un socle solide pour l’action de l’Union européenne. Par exemple, en passant à la majorité qualifiée dans plus de trente domaines d’action.
Le rejet de la constitution européenne n’a absolument pas bloqué les institutions européennes qui ont continué à fonctionner normalement et ont accueilli en leur sein 12 pays d’Europe de l’Est. Le passage à la majorité qualifiée achève d’affaiblir le pouvoir de contestation des nations face au Moloch européen. Désormais un acte européen devra être approuvé par 55% des états membres réunissant au moins 65% de la population.
L’Allemagne en faisant entrer la Turquie dans l’Union européenne va donc s’assurer avec l’appui de quelques petits états d’Europe centrale qui lui sont acquis et par sa politique d’alliance traditionnelle avec la sublime porte du levant, sa domination politique sur tout le continent.


Rendre l’UE plus démocratique :


La construction européenne entraîne un éloignement entre le citoyen lambda et les décisionnaires qui ne sont plus des élus locaux mais des hauts fonctionnaires confortablement installés à Bruxelles et qui sont totalement coupé des populations qui subissent les conséquences de leurs décisions.
De fait, le lien entre les décideurs politiques et le citoyen est brisé.


Les Etats membres acquièrent au Conseil un poids proportionnel à leur population ;
Ce principe à toujours existé même si dans les faits, les petites nations sont surreprésentées par rapport aux grands pays. Par contre, l’abandon de la règle de désignation d’un commissaire par état membre et la réduction de 27 à 18 le nombre de commissaires européens va priver nombre de nations (dont éventuellement la France) de toute représentation au sein de la commission européenne qui est l’organisme décisionnaire.

Le président de la Commission est élu par le Parlement européen


Un président du Conseil de l’UE sera désigné par les Etats membres tous les deux ans et demi, pour plus de continuité dans l’action. Le premier président exercera ses fonctions après la Présidence française de l’Union européenne, du 1 juillet au 31 décembre 2008.
C’est la fin de la présidence tournante qui permettait à chaque nation d’assumer à tour de rôle la direction de l’Union européenne. Ce qui va entraîner un renforcement de la technostructure européenne aux dépens de la représentation nationale.

Les Parlements nationaux peuvent contrôler l’action de l’Union.


Dans les faits, le contrôle des actes de l’Union par les parlements nationaux est inexistant. Les textes de lois adoptés à Bruxelles sont incomplets, non traduit, et quand ils sont transmis (ce qui est aléatoire), ils parviennent hors des délais où ils auraient pu être contestés. Même en imaginant que la procédure de transmission des textes européens aux parlements nationaux se fassent dans de bonnes conditions, la supériorité du droit européen sur le droit national permet d’interdire tout recours.


Un pouvoir de contrôle n’est pas un pouvoir décisionnaire.


Un "haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité" interviendra au nom des institutions européennes dans les instances internationales lorsque l’Union aura adopté des positions communes. Il sera responsable à la fois devant les Etats membres et devant le Parlement européen.
C’est la fin de toute présence de la diplomatie française dans les grandes organisations internationales.


Prend-il en compte les préoccupations exprimées en 2005 dans le "non" à la constitution ?


Les objectifs de l’Union ne mentionnent plus la concurrence (article premier, point 4, et article 2, point 12 du Traité). Celle-ci devient un des outils au service des consommateurs.
En réalité cet article a été déplacé et nullement supprimé. On le retrouve d’ailleurs dans tous les traités antérieurs qui bien que modifiés ont toujours force de loi.
Les services publics sont protégés par un protocole qui a même valeur que les traités (protocole n°9).
Totalement faux : Dans la logique européenne, les services publics entre dans le cadre de la directive européenne des services et sont soumis à la concurrence. Dans les faits, les services publics seront démantelés.

L’Union européenne se donne pour objectif pour la première fois de protéger ses citoyens dans le cadre de la mondialisation (article premier, point 4).
Une clause sociale générale impose de prendre en compte les "exigences liées à la promotion d’un niveau d’emploi élevé, à la garantie d’une protection sociale adéquate, à la lutte contre l’exclusion sociale ainsi qu’à un niveau d’éducation, de formation et de protection de la santé humaine".
Encore une belle promesse qui ne coûte rien et qui est démentie tous les jours par les actions menées au quotidien par l’Union européenne.

La Charte des droits fondamentaux devient opposable. Les citoyens européens pourront la faire valoir devant un juge pour faire annuler des actes qui ne la respectent pas ou sont contraires aux droits qu’elle contient.

Diviser pour régner.
La Charte des droits fondamentaux dont l’utilité et la portée est inférieure à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui se trouve inscrite en préambule de la constitution française de 1958, devient en l’occurrence une arme de guerre visant à opposer les citoyens aux états nations permettant ainsi à la cour de justice européenne de Luxembourg de se poser en arbitre et en recours.
Les équilibres fondamentaux du système de sécurité sociale français sont préservés (article 2, point 51). Mais, pas son financement !

En savoir plus Le texte officiel du traité de Lisbonne (format pdf), sur le site du ministère des Affaires étrangères et européennes.