Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

lundi 31 mars 2008

Union pour la Méditerranée en marche vers l'UE

Dialogue 5 + 5 : idée lancée dans les années 1980, il comprenait à la base des pays du Nord (Portugal, Espagne, France, Italie, Malte) ainsi que les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye) des rencontres régulières se tiennent au niveau des ministres des affaires étrangères mais aussi de l’intérieur

partenariat Euromed ou Processus de Barcelone: mis en place en 1995 entre l’Union Européenne et différents pays méditerranéens afin de développer des relations plus étroites entre voisins. Il regroupe les 27 pays de l’UE et 12 Etats du Sud et de l’Est de la Méditerranée : Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Israël, Autorité palestinienne, Jordanie, Liban, Syrie,Turquie, l’Albanie et la Mauritanie ayant rejoint le processus en 2007. Il comporte 3 volets (politique et sécurité, économique et financier, social, culturel et humain) et prévoit notamment la mise en place d’une zone de libre échange à l’horizon 2010, un programme de financement d’investissements (MEDA) et un volet bilatéral régi par une série d’accords d’association.

Politique européenne de voisinage (PEV) : cette politique récente de l’Union Européenne de 2003. Elle vise à établir des relations privilégiées avec les pays voisins de l’Europe de l’Est, du Sud de la Méditerranée et du Caucase méridional pour partager avec les pays voisins les bénéfices de l’élargissement. la PEV s’inscrit dans le cadre de la stratégie européenne d’allez au-delà des relations déjà établies avec chaque pays voisin.

Union Méditerranéenne: Le discours de Tanger du 23 octobre 2007, lors d’une visite d’Etat au Maroc, Nicolas Sarkozy a apportée quelques clarifications sur ses intentions vis-à-vis de ce projet. Associer la Commission Européenne, Il a souhaité que l’Union de la Méditerranée soit une « une union de projets » et commence avec le développement durable, l’énergie, les transports, l’eau.

Appel de Rome pour l’Union pour la Méditerranée de la France, l’Italie et l’Espagne (20 décembre 2007) : réunis à Rome, José Luis Zapatero, Romano Prodi et Nicolas Sarkozy se sont mis d’accord pour inviter les chefs d’État et de Gouvernement des pays riverains de la Méditerranée à se réunir avec les pays de l’Union Européenne le 14 juillet 2008 à Paris pour définir leur vision commune. Ce sommet sera précédé d’une réunion des pays du pourtour Méditerranéen le 13 juillet, et devrait fixer les principes et l’organisation de l’Union pour la Méditerranée avec pour objectif de mettre en œuvre une approche fondée sur des projets

Union Européenne devrait approuver les importations de maïs OGM GA21

L'Union Européenne devrait approuver les importations d'une espèce de maïs génétiquement modifié, baptisé GA21 dès la semaine prochaine.

Le maïs en question, connu sous son nom de code GA21, est commercialisé par la compagnie agrochimique suisse Syngenta et est conçu pour être utilisé pour nourrir les animaux et les êtres humains.

La société Syngenta, l’un des principaux producteurs au monde de graines OGM, a demandé à l’Union Européenne d’approuver les importations de maïs GA21 OGM sous la forme de graines. Quand elles seront autorisées, ces importations devraient arriver sur les marchés de l’Union Européenne principalement depuis l’Argentine, un cultivateur majeur de cultures OGM.

L’approbation sera valide pendant dix ans dans les 27 pays membres de l’Union Européenne et entrera en vigueur lors de la publication du Journal Officiel de l’Union Européenne, soit probablement quelques jours après avoir été officiellement approuvée par la Commission Européenne.

Depuis 2004, la Commission Européenne a autorisé un certain nombre d’OGM, pratiquement tous des espèces de maïs, ce qui a suscité le mécontentement de groupes de défense de l’environnement.

Chantage financier pour les palestiniens

La Commission européenne va donner 2,7 milliards d’euros pour la Palestine.

L’Union européenne s’y était engagée à donner 4 milliards de dollars, soit 2,7 milliards d’euros sur trois ans pour l’Etat palestinien. La Commission vient de débloquer un premier fonds de 300 millions d’euros.

L’enveloppe sera répartie entre deux fonds. 229 millions d'euros iront au mécanisme PEGASE (Mécanisme Palestino-Européen de Gestion de l'Aide Socio-Économique).
71 millions d’euros iront, quand à eux, au programme de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient).

Ses aides généreusement accordés la Commission européenne ont pour véritables objectifs de placer l'Autorité palestinienne en situation de dépendance financière pour l’amener à accepter des compromis jugés insupportables par sa population.

Une situation confirmée par les déclarations de Mme Benita Ferrero-Waldner, membre de la Commission chargé des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage : « Cette démarche montre une nouvelle fois que nous sommes fermement déterminés à aider l'Autorité palestinienne dans les efforts qu'elle déploie pour améliorer la vie du peuple palestinien et pour rechercher un accord de paix avec Israël ».

L’Union européenne est le plus gros donateur de l'Autorité palestinienne.
Pénurie alimentaire mondiale : Les rapports contradictoires de la FAO.

On va droit vers une pénurie mondiale d’aliments de base (céréales, pomme de terre, lait…), avec les stocks mondiaux de céréales sont au plus bas et où, depuis plusieurs années, la production est inférieure à la consommation.

Face cette situation les organisations internationales dont la FAO en charge de ses dossier multiplies Les rapports contradictoires.

Ainsi une Conférence internationale de la FAO sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire à Rome (3-5 mai 2007) aboutit à la conclusion que:
« Le rapport cite des modèles récents sur l’approvisionnement mondial qui montrent que l’agriculture biologique peut produire assez par tête d’habitant pour nourrir la population actuelle de la planète ».

Par la suite, un nouveau communiqué de presse de l’organisation internationale (10 décembre 2007), signé de son directeur général, dément l’essentiel des conclusions optimistes exprimées dans le communiqué précédent (juin 2007).

Des invraisemblances qui mettent bien en lumière la difficulté des prévisions en matière de production alimentaire et de l'adéquation des méthodes utilisées.
La Conférence à Rome (3-5 mai 2007) était co-organisée par un groupe de travail représentant tous les principaux mouvements, associations et entreprises affiliées de l’agriculture biologique. Tous les participants qui vivent de ce mode de production agricole ont donc conclus fort logiquement à la nécessité de développer leurs activités.

Une nouvelle preuve de l’influence démesurée des entreprises sur les organisations internationales et de la valeurs des « rapports d’experts » aux prévisions et les analyses totalement contradictoires.

Alors les états nations ont toujours cherchées a assurer la sécurité alimentaire de leurs populations, les transferts de souveraineté au profits de l’Europe et des organisations internationales sont en train de tournés au génocide alimentaire.

16 Milliards d'aides ont disparus

C'est ce que soutient une agence de coordination de l'aide à l'Afghanistan, l'ACBAR, dans un rapport critique envers les donateurs internationaux qui a été publié mardi.

Selon les auteurs du rapport, la communauté internationale a promis, au lendemain de l'invasion américaine de 2001, de consacrer quelque 25 milliards de dollars d'ici 2008 pour « reconstruire » l'Afghanistan.

Six ans plus tard, il semblerait que « seuls 15 milliards de dollars d'aide ont jusqu'à présent été versés » et que plus de 40 % de cette somme est « retournée dans les poches des donateurs sous forme de bénéfices d'entreprises et de rémunérations de consultants soit 6 milliards de dollars».

Et ce sont ces mêmes bénéfices et ces mêmes rémunérations qui font exploser la facture de l'aide à l'Afghanistan. L'ACBAR cite par exemple la construction d'une route entre le centre-ville de Kaboul et l'aéroport international de la même ville qui a coûté plus de 2,3 millions de dollars par kilomètre, plus de quatre fois le coût moyen de la construction d'une route en Afghanistan.

L'ACBAR coordonne les activités de 94 organisations d'aide au développement, parmi lesquelles Oxfam, CARE et Save the Children.

Les pays africains défendent le maintien de la France en Afrique

Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Coopération de l’ancien gouvernement, qui avait appelé de tous ses vœux la signature de l’acte de décès de la politique africaine de la France vient de faire les frais du dernier remaniement gouvernemental.

Une situation qui s’explique par les pressions exercées par des dirigeants africains dont Omar Bongo et Sassou Nguesso.
Un ministre français estimait mercredi ”qu’il y ait eu des pressions, notamment d’Omar Bongo, pour faire partir Bockel du Quai d’Orsay” selon l’AFP.

Le Quai d’Orsay se refuse a tout commentaire: ”Je n’ai pas de commentaire à faire sur ce point”, a déclaré à la presse la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, interrogée pour savoir si des pays africains avaient demandé le départ de M. Bockel

Son départ a été bien accueilli à Libreville: ”Pour nous, c’est un signe intéressant”, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement gabonais René Ndemezo Obiang. ”M. Bockel avait pris des positions assez particulières, c’est le moins qu’on puisse dire et nous notons qu’il n’est plus à ce poste-là”, a-t-il ajouté, selon l’AFP.

Jean-Marie Bockel a été rétrogradé de la Coopération au Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants.

dimanche 23 mars 2008

Nicolas Sarkozy sabre la dissuasion nucléaire française

Réduction de la force de dissuasion

Ce vendredi 21 mars à Cherbourg, Nicolas Sarkozy, a annoncé une série de propositions pour une réduction du nombre d'armes nucléaires, de missiles et d'avions qui sera réduit d'un tiers affaiblissant d’autant la composante aéroportée des forces de la dissuasion nucléaire française.
Jusqu'à présent la France disposait de 60 Mirage 2000-N, auxquels vont se substituer progressivement à partir de 2009 des Rafale.

Nicolas Sarkozy a proposé des négociations sur un traité d'interdiction de production de matières fissiles pour les armes nucléaires et un moratoire immédiat sur cette production. Les Etats-Unis avaient déposé en mai 2006 une proposition de traité semblable devant la Conférence du désarmement des Nations unies à Genève.

Nicolas Sarkozy a demandé «l'ouverture de négociations sur un traité interdisant les missiles sol-sol de portée courte et intermédiaire».

Le président a également proposé à ses partenaires européens de la France un «dialogue ouvert sur le rôle de la dissuasion» nucléaire française dans le cadre de la sécurité européenne.

Enfin, Sarkozy a introduit une nouvelle notion dans la doctrine française, celle d'un «avertissement nucléaire».

Cet avertissement pourrait prendre la forme d'une IEM (Impulsion électro-magnétique), consistant à faire exploser une ou plusieurs têtes nucléaires à haute altitude, ce qui a pour effet de paralyser instantanément et de manière irréversible l'ensemble des systèmes d'informations (ordinateurs, internet, téléphone, télévision, radio...) sur plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de milliers de km2.

Le jour même, le journal « Le Point » révélait que le président comptait réduire significativement les effectifs de l'armée

Ratification du traité de Lisbonne, alignement diplomatique de la France sur les positions américaines, bradage de la politique africaine de la France, réduction d’effectif pour l’armée, affaiblissement de notre dissuasion nucléaire qui a terme sera placée entre les mains de l’UE, le travail de démolition effectué par Nicolas Sarkozy en 10 mois est impressionnant.
On se demande franchement ce qu’il restera de notre pays après cinq ans de Sarkosysme
.

L’armée française saignée à blanc

L'armée française compte 347.903 militaires, toutes entités confondues, à laquelle s'ajoutent 80.000 personnels civils (fonctionnaires, ouvriers d'Etat et contractuels), soit un total d'environ 427.000 personnes.

Selon une information du site Internet du Point, un document rédigé dans le cadre de la "révision générale des politiques publiques" annonce la suppression de près de 35.000 emplois de soldats d'ici à 2014, mais aussi la fermeture de 53 implantations nationales. L’armée française ne s'attendait pas à une telle saignée. A cette hémoragie, s'ajouteront 16.829 emplois civils qui seront confiés à des entreprises extérieures.

Selon ce dernier, 53 implantations nationales seront tout simplement fermées, 109 sites seront allégés et 51 seront au contraire renforcés. Un remaniement humain et géographique qui entre dans la logique politique de réduction des coûts.

Les différents états-majors des trois armes vont être regroupés dans la quartier parisien de Balard, dans le XVe arrondissement, pour former une sorte de "Pentagone" à la française. Le bâtiment censé accueillir les fonctionnaires de l'armée sera créé ex nihilo.

Le rôle de la Délégation générale pour l'armement (DGA), aurait fait l'objet d'âpres discussions. Son autonomie serait réduite par la mise en place d'un comité d'investissement auprès du ministre de la Défense.

Ce rapport est la partie Défense de la "révision générale des politiques publiques" (RGPP), lancée le 12 décembre 2007 à l'Élysée.

Contacté par le « Journal du dimanche », le ministère de la Défense n'a pas souhaité commenter ces informations.

Zone euro : le déficit commercial se creuse

Le déficit commercial de la zone euro s'est creusé à 10,7 milliards d'euros en janvier, a annoncé mercredi l'Office européen des statistiques Eurostat, une mauvaise surprise pour les économistes qui tablaient sur une réduction du déficit, après un trou de 4,1 milliards en décembre.

Un an plus tôt, en janvier 2007, la balance commerciale de la zone euro avait été déficitaire de 7,3 milliards d'euros.
Les exportations comme les importations ont augmenté de 7,4% sur un mois en janvier, en données corrigées des variations saisonnières, précise Eurostat.

Il est à craindre que l’euro fort,, qui a atteint le lundi 17 mars un nouveau record historique au-dessus de 1,59 dollar pénalise encore plus durement, les pays de l’Union européenne, sur les marchés-clés à l'exportation.
La chute de la devise américaine face à l'euro inquiète en particulier de plus en plus l'industrie aéronautique française et européenne se qui devrait entraîner de nouvelles délocalisations vers des pays en zone dollar ou à bas coûts.

L'ensemble de l'Union européenne a accusé un déficit commercial encore plus lourd en janvier, de 30,7 milliards d'euros après 17,6 milliards en décembre.

les Moldaves en marche vers l'Union européenne

La Moldavie devrait rentré dans l'Union européenne en 2020Le processus de marche vers l'Union européenne a été entamé en 2003 par le président M. Voronine. Le plan d'action fut signé en 2005 entre Chisinau et Bruxelles. La présence de l'UE a été renforcée. Un bureau de la Commission a été ouvert à Chisinau en 2005 et un centre de traitement des visas commun à sept pays européens existe depuis 2007. Mais du côté moldave, les progrès restent sur le papier.

Depuis l'indépendance en 1991, la population est passée de 4,3 millions à 3,38 millions en 2004 (dernier recensement). 500 000 Moldaves seraient actuellement dans l'Union européenne, principalement en Italie et au Portugal. "30 % de la population des actifs émigre", estime Arcadie Barbarosie, directeur de l'Institut des politiques publiques, laissant derrière eux les orphelins de l'immigration (29 % des enfants moldaves, selon l'Unicef).

La démocratisation en Moldavie n'en est toujours qu'à ses balbutiements. "Les arrestations de journalistes se raréfient", se félicite Paolo Berizzi, premier secrétaire de la délégation de la Commission européenne à Chisinau, mais les procédures judiciaires contre les adversaires politiques sont monnaie courante. "Dans les faits, les décisions de justice sont prises sur les conseils de l'entourage présidentiel", explique le député chrétien-démocrate Ion Varta. La corruption est en léger recul dans les affaires, indique Transparency International, au même niveau qu'au Maroc. Mais rien n'a bougé concernant la petite corruption.

Dans ce pays agricole (30 % du PIB), seule Chisinau, bénéficie d'un début de modernisation. Des constructions à ciel ouvert voisinent avec des business centers, des casinos et leurs 4×4, des boutiques de téléphones portables (1,6 million d'abonnés pour 3,3 millions d'habitants) mais 29 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Et 35 % du PIB est constitué des transferts des immigrés.
Pays le plus pauvre d'Europe, frontalière de l'Ukraine, la Moldavie, qui a appartenu, de 1918 à 1940, à la Roumanie, est totalement dépendante de la Russie pour son gaz et une bonne part de ses exportations agricoles. Faute d'avenir, elle se vide de ses habitants, et la question non réglée de la province séparatiste russophone de Transnistrie, qui dispose d'une présence militaire russe, continue de peser sur la politique moldave.
Seule quelques entreprises occidentales - dont Metro, Orange, la Société générale, Lafarge, Naf Naf, etc. – ont réussi à s’implanter dans une Moldavie exsangue et divisées entre russophones (16 % de la population) et roumanophones.

La Géorgie et de l'Ukraine veulent adhérer à l'Otan

Washington insiste pour accélérer la candidature de la Géorgie et de l'Ukraine au programme d'adhésion à l'Otan, deux pays très soutenus par les Etats-Unis qui estiment qu'il serait dangereux et contre-productif de laisser jouer le "veto souterrain" des Russes.

Les responsables ukrainiens reconnaissent qu'ils auraient pu surseoir quelque temps à cette candidature à l'Otan si l'Union européenne leur avait offert une perspective européenne permettant de combler le "vide de sécurité" dans lequel se retrouve l'Ukraine, qui a renoncé volontairement à l'arme nucléaire après l'éclatement de l'URSS et la proclamation de son indépendance.

A dix jours du sommet de l'Alliance atlantique, qui se tiendra à Bucarest du 2 au 4 avril prochain, les chancelleries occidentales qui reste divisé devant les candidatures de Kiev et de Tbilissi, bruissent de rumeurs et d'intenses marchandages.

Berlin et Paris, plus enclins à prendre en compte les objections russes, sont sur la défensive.

Les marchandages sont en cours entre les deux rives de l'Atlantique. Selon une source américaine proche du dossier, les diplomates français tenteraient en réalité de ciseler une formule de compromis, en transformant le "Membership action plan" en "Nato action plan". La disparition du mot "Membership" serait destinée à rendre la pilule plus acceptable pour Moscou, en laissant entendre que l'ouverture du programme ne serait nullement synonyme d'adhésion programmée.

En réalité, en Ukraine et en Géorgie, la majorité de la population est opposée (52%) à l'entrée dans l'Otan. Dans les régions orientales de l'Ukraine, le pourcentage de partisans de l'entrée dans l'Alliance atlantique descend même jusqu'à 5%, mais visiblement le point de vue de la population de ses deux pays n’intéressent personne.

Minsk recommande à Washington de réduire le personnel de son ambassade

MINSK - Le ministère bélarusse des Affaires étrangères a "recommandé" lundi aux Etats-Unis de "réduire" le personnel de leur ambassade à Minsk, après avoir déjà demandé à l'ambassadeur américain de quitter le pays.

"Le chargé d'affaires des Etats-Unis au Bélarus Jonathan Moore a été convoqué au ministère bélarusse des Affaires étrangères. Il a été informé de la recommandation de la partie bélarusse de réduire le personnel de l'ambassade des Etats-Unis à Minsk", a annoncé la diplomatie bélarusse, dans un communiqué.

L'ambassadeur des Etats-Unis à Minsk, Karen Stewart, à qui les autorités bélarusses avaient recommandé de "quitter le pays", est parti mercredi à destination de Washington "pour consultations". Mme Stewart devait faire escale à Vilnius et à Bruxelles, pour consulter les responsables de l'UE sur la situation au Bélarus avant de regagner les Etats-Unis.

Minsk avait recommandé vendredi à l'ambassadeur de quitter le pays et annoncé qu'il rappelait son ambassadeur à Washington, pour protester contre des sanctions économiques américaines visant le groupe bélarusse pétrolier et chimique Belneftekhim.

La Maison blanche avait jugé "injustifiée" cette recommandation faite à son ambassadeur par le régime du président Alexandre Loukachenko, qualifié de "dernière dictature d'Europe" par Washington.

Les Etats-Unis se sont beaucoup mobilisés en faveur de l'ex-candidat à la présidentielle Alexandre Kozouline, qui purge une peine de cinq ans et demi de prison pour avoir manifesté contre le président réélu Loukachenko à l'issue du scrutin en 2006.

Le gouvernement Bélarusse soupçonne les Etats-Unis d’être lié à l’organisation de manifestations organisées par une association pro-européenne, les "Jeunes fédéralistes européens et de vouloir ainsi déstabiliser le pays.

Source AFP

La Commission européenne approuve la norme DVB-H

La Commission a décidé d'inscrire le mardi 18 mars 2008 la norme DVB-H (Digital Video Broadcasting Handheld, ou diffusion vidéo numérique pour appareils mobiles) sur la liste des normes de l'UE, qui définit de services de communications électroniques dans toute l'UE.

La télévision mobile pourrait représenter un marché global de 20 milliards d'euros et de 500 millions de clients en 2011.

Le DVB-H est actuellement la norme la plus employée pour la télévision mobile dans l'UE. Dans 16 pays, des essais sont en cours ou des lancements commerciaux sont imminents. Des services commerciaux sont d'ores et déjà disponibles en Italie, et d'autres devraient être lancés cette année notamment en Finlande, en Autriche, en France, en Suisse et en Espagne.

Agriculture UE publiera en avril 2009 la liste de tous les bénéficiaires des aides

Une liste détaillée de tous les bénéficiaires des paiements réalisés par l'Union européenne dans les domaines de l'agriculture et du développement rural sera publiée le 30 avril 2009.

Le nom complet, la commune et, le cas échéant, le code postal de tous les bénéficiaires seront publiés de manière claire et harmonisée sur les sites Web gérés au niveau national et dotés d'un outil de recherche qui permettra au public de connaître le montant des fonds reçus par chaque personne ou entreprise.

Chaque État membre devra publier les informations sur un site Web qui permet au public de rechercher les bénéficiaires par nom, commune, montants reçus (et la devise correspondante) ou en combinant ces trois critères et d'extraire les informations sous forme d'un ensemble de données unique...

Ces informations resteront accessibles sur le site web pendant deux ans à partir de la date de leur publication initiale.

Compte tenu de la diversité des structures d'organisation des États membres, ces derniers définiront eux-mêmes qui se chargera de la création et de la maintenance de leur site Web unique. Ils peuvent aussi décider de publier des informations plus détaillées s'ils le souhaitent. La Commission gérera son propre site Web, qui comportera un lien vers les différents sites nationaux.

Une souplesse d’utilisation qui laissera ainsi la porte ouverte à toutes les manipulations.

Source : News Press

La sécheresse menace la production agricole chinoise

BEIJING, "Nous faisons face aux plus grands défis lors de la saison du labour de printemps de ces dernières années", a indiqué vendredi 22 mars 2008 à Beijing le ministère chinois de l'Agriculture, alors que les productions de blé et de graine de colza en Chine du nord sont menacées par la sécheresse sévère.

Depuis le début de l'année 2008, les précipitations moyennes ont été de 5,5 mm dans les provinces du nord-est du Heilongjiang, du Jilin et du Liaoning et dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord), la province septentrionale du Hebei, et les municipalités de Beijing et de Tianjin, soit un niveau inférieur à la moitié de la moyenne et le niveau le plus bas depuis 1951, selon le centre météorologique chinois.

Suite à la sécheresse de l'été dernier, les rares précipitations et les hautes températures dans la province du Heilongjiang ont provoqué la sécheresse la plus sévère en plus de deux décennies, selon le centre météorologique, ajoutant que cette sécheresse coïncide avec la période clé du labour de printemps.

Les prix des matériaux agricoles ont bondi, les prix des semences et des engrais ayant augmenté de 10% en février. Des provinces ont même rapporté une pénurie d'approvisionnement en engrais causée par la perturbation des transports et de la production dans le sud durant les intempéries hivernales.

Le ministre chinois de l'Agriculture Sun Zhengcai a dit que la Chine s'efforcerait d'assurer la sécurité des aliments, et que l'approvisionnement dépendrait principalement des producteurs alimentaires à l'intérieur du pays, mais que la Chine ferait également appel au marché international.

Une situation qui ne fera sûrement pas baisser les prix sur les marchés internationaux de l’agro-alimentaire.

Source Xinhua

La Bulgarie ratifie le traité de Lisbonne

BRUXELLES, Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a félicité vendredi 21 mars 2008 la Bulgarie pour la ratification du Traité de Lisbonne par son parlement le même jour.

"Je tiens à féliciter la Bulgarie sur le succès de l'approbation du Traité de Lisbonne par le Parlement aujourd'hui", a dit M. Barroso.

"La première année d'adhésion à l'Union européenne a apporté des avantages significatifs à la Bulgarie. J'attends avec impatience la visite de Sofia la semaine prochaine pour évaluer personnellement les progrès réalisés et les moyens de renforcer encore notre coopération avec les autorités bulgares", a indiqué M. Barroso.

La Bulgarie a adhéré à l'Union européenne au début de 2007, conjointement avec la Roumanie.

Le Traité de Lisbonne, signé par les dirigeants des pays de l'UE en décembre 2007, remplace le projet de Constitution de l'UE, qui avait été rejeté en 2005 par les électeurs français et néerlandais lors des référendums nationaux.

Tous les 27 Etats membres de l'UE doivent ratifier le traité pour qu'il entre en vigueur l'année prochaine.

La Bulgarie est le sixième pays membre de l'UE à approuver le Traité de Lisbonne par la procédure parlementaire, après la Hongrie, la Slovénie, Malte, la Roumanie et la France.

Source Xinhua

Afghanistan: vers un renforcement de la présence militaire française

La France devrait saisir l'occasion du prochain sommet de l'Otan, du 2 au 4 avril à Bucarest, pour annoncer un renforcement significatif de sa présence militaire en Afghanistan, à la plus grande satisfaction de l'Alliance atlantique et de Washington.

On parle, de sources proches du dossier à Paris, d'un nouveau bataillon, soit un millier d'hommes, accompagné d'un "petit paquet" de forces spéciales de 100 à 200 hommes employés comme précurseurs ou pour des opérations "coup de poing".

Les forces spéciales françaises qui ont quitté l'Afghanistan en janvier 2007, à l'exception de quelques dizaines d'instructeurs, y feraient ainsi leur retour.

Rien ne serait cependant définitivement arrêté. "Les décisions ne sont pas prises", assure-t-on à Paris, faisant valoir que "les discussions avec les alliés se poursuivront jusqu'au dernier moment".

Le sujet pourrait être abordé lors du sommet franco-britannique (26-27 mars).

Dans l'immédiat, les experts militaires français passent en revue les scénarios possibles, depuis le statu quo, peu probable, jusqu'au déploiement de troupes supplémentaires dans le sud, aux côtés des soldats canadiens, dont plus de 80 ont trouvé la mort depuis 2002.

Pour l'heure, 2.200 soldats français sont engagés sur le théâtre d'opérations afghan, dont 1.500 en Afghanistan même.

Sur la zone de déploiement des nouvelles unités, l'Est, également en proie à une forte adversité des talibans, aurait la préférence des militaires. Les unités françaises présentes dans la région de Kaboul y passeraient progressivement la main à l'Armée nationale afghane (ANA) pour effectuer la relève d'unités américaines. Elles feraient ainsi tache d'huile dans les provinces situées entre la capitale afghane et la frontière pakistanaise.

L'Est, font aussi valoir les experts, est bien connu des forces spéciales françaises.

Cette option, dit-on, assurerait une "cohérence tactique et logistique" entre les unités françaises de Kaboul, les instructeurs présents dans les provinces voisines du Logar, du Wardak et de Kapissa et de nouvelles unités qui seraient déployées sous commandement américain.

L'option Sud, pour appuyer les Canadiens dans la région de Kandahar, entraînerait à l'inverse une dispersion des unités françaises, compte tenu des distances beaucoup plus importantes entre la capitale et les zones d'opérations. Elle supposerait, outre le déploiement de nouvelles troupes, le maintien de celles présentes dans la capitale ainsi que des avions de chasse français déployés sur la base de l'Otan de Kandahar.

Le déploiement déjà prévu d'une cinquième équipe d'une cinquantaine d'instructeurs dans la province d'Oruzgan (sud), aux côtés des Néerlandais, serait maintenu.

Les Etats-Unis, qui ont déployé 3.200 Marines de plus en Afghanistan, tentent de persuader leurs alliés européens de l'Otan de "partager le fardeau" de la guerre en Afghanistan en envoyant des renforts dans le sud du pays.

De son côté, le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan en Afghanistan réclame l'envoi de 7.500 hommes supplémentaires dans ces régions.

Washington a cependant salué début mars "l'engagement à long terme" en Afghanistan prôné par le président français Nicolas Sarkozy.

"Le président Sarkozy examine les options dont il dispose et nous travaillons avec les Français", a souligné devant le Sénat Daniel Fried, secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires européennes.

Treize soldats français ont été tués en Afghanistan dans des accidents, opérations ou attentats depuis 2002.

Source AFP

Bruxelles désespère les mutuelles.

Voilà bientôt deux ans et demi que les mutuelles tentent de convaincre Bruxelles de s'intéresser à leur statut européen. En vain, depuis ce funeste 27 septembre 2005 où la Commission européenne, dans un souci de simplification, a retiré de son programme 68 propositions législatives jugées obsolètes ou dans l'impasse. Parmi ces textes abandonnés, figurait le projet de directive concernant le statut de la mutualité européenne.

Selon les mutuelles, ce retrait introduit une distorsion de concurrence avec les sociétés privées, car elles ne peuvent pas aujourd'hui procéder à des développements ou à des rapprochements transfrontaliers. La déconvenue est d'autant plus vive que les sociétés et les coopératives ont, elles, été dotées d'une dimension européenne.

Ne baissant pas les bras, les mutualistes ont depuis rédigé un avant-projet de statut européen permettant à leurs entreprises sans capital social de pouvoir se rapprocher en se constituant en groupe mutuel. Ils se sont inspirés du modèle existant en France.

Mardi 18 mars, réunies à Bruxelles, l'Association des assureurs mutuels et des coopératives d'assurances en Europe (Amice, représentant environ 30 % du marché de l'assurance européenne) et l'Association internationale de la mutualité (AIM) ont à nouveau évoqué les moyens de faire valoir leur texte auprès de la Commission.

Pour cela, elles doivent rallier à leur thèse l'ensemble des pays, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Un premier groupe favorable à ce projet compte notamment la France, le Royaume-Uni, la Belgique, la Suède, l'Italie, la Finlande et le Portugal. Un second, hostile au texte, rassemble, autour de l'Allemagne, la Hongrie et l'Autriche.

Les Allemands estiment qu'ils n'ont pas besoin de ce statut pour leur croissance en Europe. Si deux mutuelles veulent se rapprocher, elles créent des sociétés anonymes auxquelles elles apportent leurs portefeuilles d'activités.

En France, si une mutuelle veut se développer à l'étranger, elle n'a pas d'autre choix que de racheter une société privée par le biais d'une filiale. Elle ne peut pas constituer de réseau mutualiste européen.

"Les mutuelles doivent pouvoir nouer des partenariats avec leurs homologues européens, directement les unes avec les autres. Le projet que nous proposons le permet", affirme Jean-Luc de Boissieu, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d'assurances (GEMA). Si le cas ne s'est pas encore présenté, "on ne peut pas exclure que d'ici cinq ans des mutuelles françaises soient tentées de le faire en Europe", prédit M. de Boissieu.

Le plus marquant est cependant le désintérêt de la Commission. Elle n'a pas bougé malgré les six motions votées par le Parlement européen lui demandant de rouvrir le dossier, la dernière remontant à juin 2007. Comme si elle n'était pas convaincue de sa nécessité pour le secteur.

Bruxelles est plus focalisé sur le nouveau cadre réglementaire en matière de gestion des risques pour les sociétés d'assurance, réforme baptisée "Solvabilité II". L'espoir, certes ténu, est que cette question intéresse la France, qui doit prendre la présidence de l'Union au deuxième semestre.

LE MONDE 21.03.08
Dominique Gallois

lundi 17 mars 2008

Menace à peine voilée de L’UE contre la Suisse

Malgré la politique d'ouverture menée depuis quinze ans dans ce domaine, le secteur agricole bénéficie encore en Suisse d'une forte protection douanière, contrairement aux produits industriels.

Une situation inacceptable pour l'Organisation mondiale du commerce (OMC) qui ne parvient pas à faire avancer ce dossier et compte donc sur l’Union européenne pour aboutir.

Ainsi Michael Reiterer, l'ambassadeur Autrichien de l'UE en Suisse, à déclaré « L'Union et la Suisse ont un intérêt commun à conclure un accord global en matière agricole » avant d’ajouter que « L'Union européenne ne liera pas la conclusion d'un accord de libre-échange agricole avec la Suisse au règlement du différend fiscal entre Bruxelles et Berne mais il précise encore que la question de la concurrence fiscale entre les Vingt-Sept et la Suisse est "essentielle".

Une manière fort diplomatique de mettre la pression sur le gouvernement suisse. Si les accords de libre-échange et le différent fiscal ne sont pas liés, pourquoi prend-il la peine d’en parler ?

En Suisse, le Conseil fédéral est prêt à négocier avec Bruxelles un accord de libre-échange agricole. Les négociations pourraient démarrer cet automne et aboutir à un accord pleinement appliqué en 2016. Il consisterait à libéraliser l'ensemble des échanges agricoles (produits, moyens de production et industrie alimentaire) entre la Suisse et l'Union européenne.

Libéraliser les échanges consisterait à supprimer les obstacles existants. Des obstacles tarifaires (droits de douane, contingents, subventions aux exportations) et non tarifaires (prescriptions techniques, étiquetage, homologations). Cela toucherait les produits (lait, animaux de boucherie) mais aussi les secteurs en amont (semences, engrais) et en aval (transformation, chocolat, biscuits).

Officiellement pour l’UE, il en résulterait un abaissement des coûts de production d'environ un milliard de francs et les consommateurs suisses profiteraient d'une baisse des prix de 25%. Analyse pour le moins optimiste et contestable dans un monde ou les prix de l’alimentation a augmenté de 40% en un an.

Ces mesures toucheraient fortement le revenu des agriculteurs : entre 3 et 6 milliards de francs Suisse. Il faut donc trouver des mesures d'accompagnement financées avec les deniers du contribuable, comme un soutien financier lors de la réorientation des aides à la reconversion et à la cessation de l'exploitation.

Une politique imposée par Bruxelles, qui se traduira par la faillite de milliers d’agriculteurs suisses, une diminution de la production agricole en suisse et, par contrecoup, de nouvelles augmentations des prix sur les produits alimentaires.

Il devient vraiment de plus en plus difficile de croire, que l’Union européenne n’organise pas sciemment, la pénurie agricole.

Flambée des prix en France, stabilité en Suisse

Pour les consommateurs suisses, faire ses courses en France a cessé d’être intéressant.

Selon le dernier numéro de « 60 millions de consommateurs », en France, les 1.055 produits alimentaires analysés ont connus une hausse de 10 à 40% entre fin novembre et début février. Les produits alimentaires de première nécessité comme les produits laitiers et les pâtes étant particulièrement touchés.
Dans le même temps, en Suisse, les grands distributeurs Migros et Coop, sous la pression des "hard discounter", ont baissé leurs prix d'appel.

En réalité, une hausse des prix s'est produite aussi, au pays des Helvètes, hausse liée à l'explosion des coûts des matières premières agricoles mondiales mais, sans commune mesure avec ce qui se passe en France.
Une situation qui permet de constater l'influence prépondérante des transformateurs et des distributeurs sur la formation des prix.

Le cours du franc suisse
Une monnaie européenne fortement raffermie par rapport au dollar et au franc suisse, n’a pas entraîné la flambé des prix annoncé par les « experts économiques » qui prévoyaient la ruine progressive de la Suisse resté à l’extérieur de l’UE.
Dans les faits, l'économie suisse a passé une année 2007 extrêmement favorable, en complète contradiction avec ce qui se passe en France.

Conséquence
Faire ses courses en France a cessé d'être attractif pour la ménagère suisse, pour la plupart des denrées alimentaires. En quelques mois, les supermarchés massés sur la frontière, de l'Alsace à la Savoie en passant par la Franche-Comté ce sont vidé de leur clientèle frontalière.
La subite flambée des prix dans l'Hexagone, conjuguée avec la dépréciation du franc suisse d'environ 10% face à l'euro, a favorisé la vente des produits de l’agriculture suisse, protégeant les consommateurs helvètes d’une dérive inflationniste.

Une agriculture suisse que l’UE veut désormais mettre au pas.

Contrôle de la production et du négoce agricoles dans le monde

50 multinationales contrôlent la production et le négoce agricoles dans le monde.
Les prix des aliments augmentent parce que ces multinationale ont décidées accroître leurs taux de profit moyen dans l’agriculture. Bien qu’il soit courant d’entendre ou de lire que la hausse des produits agricoles de bases serait lié à l’augmentation de la demande, en réalité, rien n’est plus faux.

Dans chaque branche de l’agronéoce, nous avons au maximum dix firmes qui contrôlent la production, la distribution et le commerce. Ces grandes entreprises ne veulent pas produire des aliments, elles veulent produire du profit.


1) Une situation de monopole

Dans l’alimentaire, le prix et le commerce du soja et des produits agricoles de base sont manipulés par des groupes, tels que l’américain Cargill, l’hollandais Bunge, l’américano-canadien ADM, le suisse Syngenta, l’américain Monsanto et le français Dreyfuss.

Situation identique dans le domaine des produits laitiers, le marché est tenus par trois groupes seulement: le suisse Nestlé, l’italien Parmalat et le français Danone.

Dans le domaine des pesticides et des semenciers il y a également très peu d’entreprises: Bayer et Basf, qui sont allemandes, et Syngenta ou Monsanto et quelques autres qui sont spécialisées dans des secteurs ou elles n’ont pas de concurrents.

2) Une spéculation sans rapport avec le coût de production

Les entreprises multinationales qui contrôlent toute la production à grande échelle non seulement des principaux produits de base agricole mais aussi celui des engrais, des semences et contrôlent le commerce mondial imposent leurs tarifs à tous les niveaux de productions.

En situation de monopole et d’entente, les entreprises transnationales imposent leurs volontés. Aujourd’hui, le prix de chaque marchandise internationalisée fait donc l’objet de spéculation. Il n’y a plus de relation directe entre le prix et le coût de la production, qui est seulement une référence.

3) Des liens étroits avec les gouvernements et les organisations internationales


Si les liens entre les multinationales et le Congrès américain sont notoirement connus, ces entreprises ont réussi à infléchir avec un remarque succès, l’ensembles des politiques agricoles des grandes organisations internationales, comme le FAO (l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), la BERD (Banque européenne de reconstruction et de développement) ou l’Union Européenne.

Face à ces organisations technocratiques férus de rapports et d’expertise, l’une des méthodes les plus usitées pour influé sur les prisent de décisions, consiste à fournir une masse de documents volontairement favorable aux grands groupes de l’agro-négoce. Une méthode peu coûteuse mais très efficace à long terme face à une bureaucratie internationale coupée des réalités humaines.

4) Une politique de désinformation systématique

Les transgéniques présentés comme une solution !
Face à l’agriculture traditionnelle, les transgéniques sont des produits créés dans des laboratoires qui placent l’agriculture dans les mains du monde financier et industriel.
Ils peuvent ainsi contrôler les semences et imposer l’usage des engrais et des pesticides qu’ils produisent.

Autre méthode de désinformation, le changement climatique présenter comme le responsable des difficultés d’approvisionnements mondial.
Une argumentation qui justifie le recours aux biocarburants, qui valorise sur le marché international la vente de produits spécifiques, tels que l’éthanol.

En réalité, la stimulation de la production d’éthanol dans le tiers-monde augmente le prix des aliments, non seulement à cause de la contraction des surfaces cultivées mais aussi à cause des répercussions de cette concurrence.

Les peuples du tiers monde peuvent continuer a mourir de faim, les multinationales n’ont pas pour objectif d’alimenter la population, mais de produire des produits agricoles valorisés sur le marché international.

Une situation qui contredit la thèse totalement fausse, visant à nous faire croire, que la mondialisation favorise durablement, la situation des pays en voie de développement.

Conclusion :

Les stocks de céréales n'ont jamais été aussi bas depuis 1970, manque de lait en Europe et les prix alimentaires mondiaux ont augmenté d'environ 40% au cours de l'année dernière,selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) .

Pour Marie-Jeanne Husset, directrice de la rédaction,«60 millions de consommateurs»: «La flambée des prix des matières premières agricoles laisse entrevoir une crise alimentaire majeure au niveau mondial».

Inflation annuelle de la zone euro

Publication du taux d'inflation annuel de la zone euro : le ridicule ne tue plus !

Selon les chiffres publiés vendredi par Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, le taux d'inflation annuel de la zone euro a été de 3,3% en février 2008, contre 3,2% en janvier et 1,8% un an auparavant, alors que le taux d'inflation mensuel a été de 0,3% en février 2008.

Des chiffres qui laissent songeur dans un monde où les prix alimentaires mondiaux ont augmenté de près de 40% en 2007 et où le coût du pétrole et des matières premières n’en finissent plus de flamber.
Toujours Selon Eurostat, en février 2008, les taux annuels les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (2,0%) ainsi qu'en Allemagne, au Portugal et en Suède (2,9% chacun), et les plus élevés en Lettonie (16,5%), en Bulgarie (12,2%) et en Estonie (11,5%). Par rapport à janvier 2008, l'inflation annuelle a augmenté dans quatorze Etats membres, est restée stable dans huit et a baissé dans quatre.

Les taux moyens sur douze mois jusqu'en février 2008 seraient les plus faibles à Malte (1,2%), aux Pays-Bas (1,7%) ainsi qu'au Danemark, en Suède, en Finlande et en… France avec un taux moyen de 1,9%.

Une hausse des prix étonnante et fort modérée, qui contraste avec la hausse de 10 à 40% qui se serait produite entre fin novembre et début février sur 1.055 produits alimentaires selon le magazine, «60 millions de consommateurs».

A noter que les taux d’inflation les plus élevés le sont dans les pays d’Europe de l’Est. De toute évidence, leur appartenance récente à l’Union Européenne ne leur a pas encore permis de maîtriser toutes les subtilités de la manipulation statistique.

Présidentielle aux Etats-Unis - Quelle place pour l’agriculture dans le discours des candidats ?

Alors que le suspense continue entre Hillary Clinton et Barak Obama concernant l’investiture démocrate, John Mc Cain représentera à coup sûr les Républicains. Si les débats portent en priorité sur les questions de santé, de sécurité ou de croissance économique, le secteur agricole n’en est pas pour autant oublié.

Les démocrates Hillary Clinton et Barak Obama semblent partager la même vision de l’agriculture. Ils prônent « la préservation de l’exploitation familiale, avec des plafonds d’aides par producteurs assez restreints », explique Jean-Christophe Debar, directeur d’Agri US Analyse. Dans le camp démocrate, « l’accent est également mis sur l’environnement et sur les rapports de pouvoirs qui lient les transformateurs aux agriculteurs », poursuit-il. Enfin, Hillary Clinton, tout comme Barak Obama, se disent favorables au développement des biocarburants, particulièrement ceux de deuxième génération.

John Mc Cain en revanche a beaucoup critiqué le soutien aux biocarburants. Le Républicain ne flatte pas l’électorat agricole. Il insiste sur la nécessité de réduire les déficits : « Il n’a pas voté le Farm Bill en 2002 car il trouvait que le niveau de soutien à l’agriculture était trop élevé », indique Jean-Christophe Debar.


Source : Milfeuille Presse

La croatie pourrait devenir le 28ème membre de l'Union européenne en 2009

BRUXELLES - La Croatie pourrait devenir le 28e membre de l'Union européenne, a indiqué jeudi 13 mars 2008 à Bruxelles le président de la Commission européenne Manuel Barroso, à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre de la Croatie Ivo Sanader.

"En conclusion, je suis convaincu que la Croatie sera en mesure de satisfaire aux conditions, aussi convaincu que la Commission européenne sera en mesure d'arrêter une feuille de route en automne, et qu'il devrait être possible de conclure les négociations techniques l'année prochaine, de préférence avant la fin du mandat de la Commission européenne", a indiqué M. Baroso.

C'est la première fois que le président de la Commission européenne cite une date pour la fin de ces pourparlers d'adhésion de la Croatie, ouverts en 2005 à Luxembourg.
Ohli Rehn, commissaire européen à l'élargissement, qui avait visité la Croatie la semaine dernière, avait affirmé au Premier ministre croate que la Croatie serait sans doute le 28e état de l'UE.

Les déclarations de José Manuel Barroso interviennent après le vote, mercredi, du Parlement croate en faveur d'une loi permettant aux pêcheurs de l'UE d'opérer dans un secteur de l'Adriatique auparavant fermé à la pêche.

Source : Xinhua

Euro fort : Unilever a annoncé son intention de supprimer 12.000 emplois en Europe

Unilever a annoncé en décembre son intention de supprimer 20.000 emplois dans le monde, dont à 12.000 emplois en Europe.
Une mesure qui suscite de fortes résistances.

Ainsi, le comité d'entreprise de l'usine de Saint-Dizier, Cogesal-Miko assigne l'entreprise, filiale d'Unilever, au tribunal de grande instance de Nanterre le 25 mars. Le but de l'action, annoncée vendredi 14 mars par l'avocat du CE, Me Ralph Blindauer, est de faire invalider le plan social. Le CE réclame, en plus de l'annulation du plan social, qu'"interdiction" soit faite à Cogesal-Miko de "mettre en oeuvre quelque mesure que ce soit de réorganisation industrielle" de ce plan, "sous astreinte d'un million d'euros par infraction constatée".

Le 25 mars également, sera jugé un second référé, aussi à l'initiative du CE, à la chambre civile du TGI de Nanterre. Il concerne la décision de l'employeur de ne pas payer les salaires de non-grévistes du 12 au 29 février, quand quelques salariés bloquaient la chaîne de production. Enfin, une troisième assignation "sur le fond" de Cogesal-Miko devrait être traitée courant avril à Nanterre, avance Me Ralph Blindauer.
Le site de Saint-Dizier doit supprimer environ 250 emplois sur un total de 493 d'ici juillet prochain. Une mesure qui s’inscrit dans une logique de réorganisation du groupe sur le marché européen pour cause monétaire.

mercredi 12 mars 2008

Pourquoi l'euro fort fait l'affaire de la grande industrie exportatrice allemande.

Conséquence des choix fait par les industriels allemands depuis 15 ans, les entreprises d’outre-rhin engrangent des bénéfices record alors que leurs voisins européens souffrent de la hausse de l'euro.

Une situation qui demande quelques éclaircissements.

Les recettes du miracle allemand :

La conjoncture monétaire
L'euro fort augmente mécaniquement le pouvoir d'achat des entreprises qui se fournissent en matière première à l'étranger et celles qui y ont des sites de production se situant en dehors de la zone euros.

Délocalisations industrielles
Depuis la réunification, les entreprises allemandes ont multipliées les délocalisations industrielles. Aujourd'hui, les PME allemandes font produire en Europe orientale, et des pays à bas salaires hors zone Euros. Les sites industriels sur le territoire allemand sont essentiellement destinés à l'assemblage, à la finition, à la mise au point des produits.

Délocalisations des services
Le même phénomène ce reproduit pour les services : on délocalise massivement les centre d'appels ou la comptabilité vers l'Inde; on garde en revanche sur le sol national, le secteur stratégique de la recherche de pointe.

Délocalisations des bénéfices
Le patronat allemand profite du système mis en place ces vingt dernières années pour délocaliser ses bénéfices, afin de profiter de taux d'imposition plus favorables qu'en Allemagne. Des pertes de rentrées fiscales supportés par les collectivités locales qui ne peuvent que constater impuissantes la multiplication des artifices comptables des entreprises, qui permet à ces dernières de ne verser pratiquement aucun impôt aux villes d'Allemagne où sont encore implantés leurs sites de production ou leurs sièges sociaux.

Gel des salaires
Depuis une dizaine d'années, les salariés allemands ont accepté un quasi-gel des salaires ce qui rend le coût de l’ouvrier allemand moins cher que celui de l’ouvrier français. Une modération salariale imposée aux syndicats par la destruction de 4 millions d’emplois industriels en 20 ans.

Baisse des factures d’approvisionnements
La faiblesse du dollar - le billet vert a perdu pratiquement la moitié de sa valeur face à l'euro depuis 2000, et il s'est encore déprécié de quelque 16% depuis le début 2008, permet de réduire la facture de ses approvisionnements sur les marchés internationaux, qui sont facturés en dollars. Résultat, des produits moins chers à fabriquer et qui ce vendent en euros.

Une politique de couverture des taux de change
Les entreprises allemandes ne s’encombrent pas de coûteuses stratégies de couverture des taux de change. Quand leurs ventes atteignent un certain niveau dans une zone économique donné, elles choisissent d'y transférer de la production, bénéficient ainsi d'une couverture naturelle contre les fluctuations des devises.

Des produits facturés en euros
On estime qu'environ 85% des exportations allemandes sont facturées en euros, avec 48%.de ses exportations vers la zone euro, 55% vers l'ensemble de l'Union européenne, 75% vers l'Europe élargie, y compris la Russie. l’industrie germanique qui s’est spécialisée dans la machine-outil et les hautes technologies parvient grâce sa réputation d’excellence et à son positionnement sur des niches industrielles soumis à une concurrence réduite,à faire payer très cher, à ces clients, le « made in Germany ».
Ce qui explique, les bénéfices record des conglomérats germaniques.

Ce positionnement économique provoque aussi des problèmes.

Chômage de masse
L'Allemagne a perdu, depuis le début des années 1990, un tiers de sa main d'œuvre industrielle, et le taux chômage de la main d'œuvre peu ou non qualifiée y dépasse 25%, (le taux d'inactivité de cette catégorie frise les 50% à l'Est) le plus mauvais chiffre de l'OCDE.

Désinvestissement et baisse de qualité
En partie fabriqué à l'étranger, la production industrielle allemand souffrent d’une baisse de qualité qui pourrait à terme nuire l’image d’excellence des produits « made in Germany ».
Autre conséquence de l’adaptation des entreprises aux contraintes économiques, on assiste au désinvestissement des entreprises allemandes sur le territoire national. Deux problèmes que le pragmatisme allemand saura sans aucun doute résoudre.

Conséquence
Les exportations allemandes, ont totalisé 969 milliards d'euros en 2007 contre 770 millions d’euros d’importations, ce qui a permis aux Allemands de dégager un excédent commercial record de près de 200 milliards d'euros. Les exportations représentent plus de 35% du PIB allemand

Dans le même temps la France accusait un déficit commercial de 39 milliards d'euros, l'Italie de 9,5 milliards et l'Espagne de 100 milliards.

En dépit des récriminations de ses partenaires européens, le ministère de l'Economie à Berlin ne s'inquiète pas outre mesure de la vigueur de la monnaie unique, en assurant que les entreprises allemandes, qui ont beaucoup amélioré leur compétitivité ces dernières années, continueront toujours de bénéficier de la qualité supérieure de leurs produits.

Face aux dirigeants européens lobotomisés par l’idéal communautaire, les dirigeants politiques et économiques outre-Rhin, férus de mondialisation et de libre-échange ont utilisés au mieux de leurs intérêts, la construction européenne. Le marché européens et l’euro, conçu sur le modèle monétaire allemand, ont servit pour l'Allemagne à amortir les chocs asymétriques sur le commerce international.

Désormais, face à une France économiquement laminée par l’aventure et des nations qui ont renoncées a toute forme de souveraineté, l'économie allemande n'a jamais été aussi puissante
Le grand patronat allemand peut donc rêver d'un grand marché transatlantique, où les banques allemandes prêteraient aux consommateurs américains de quoi acheter la production des entreprises allemandes sans que ses partenaires soient réellement en mesure de s’opposés à leurs volontés.

Exploit : Les comptes de la Banque centrale européenne (BCE) s’effondre !


Alors que le cour de l’euro s’envole, la Banque centrale européenne (BCE) a réussi un tour de force : diviser par cinq le montant de ses bénéfices en 2007.

L'institut monétaire a engrangé 286 millions d'euros l'an passé, après 1,379 milliard en 2006. La Banque centrale européenne (BCE) a vu son bénéfice fondre en 2007, essentiellement en raison de la vigueur de l'euro face au dollar, a-t-elle annoncé jeudi.
La force de la monnaie unique face au dollar, et dans une moindre mesure au yen, a entraîné une dépréciation de quelque 2,5 milliards d'euros de la valeur des réserves détenues par la BCE dans ces deux devises, selon un communiqué.

Ce n’est pas la première fois que la BCE se fait remarquer par des choix stratégique douteux. Dans le passé, la banque centrale avait vendu de l’or dont le cour était à la hausse pour acheter du dollar à la baisse. On voudrait perdre de l’argent, que l’on ne si prendrait pas autrement.

Comme en 2005 et en 2006, l'institut va transférer la totalité de son résultat dans une provision pour risques sur les variations de changes ou prix de l'or, si bien qu'au final, le résultat net est à l'équilibre.

Un mode de gestion a comparé avec celui de la Banque de France qui, au cour de sa longue histoire, n’a jamais eu de bilan déficitaire. Une performance que la BCE n’est pas sûr de renouveler.

L’europe veut créer une force de protection civile européenne


Dernière lubie des européistes : créer une Europe des secours.

Les pompiers de 25 pays européens se sont réunis les 7 et 8 mars à Paris pour poser les jalons d'un projet de force de protection civile européenne.

la Commission européenne a adopté mercredi 5 mars une communication sur le sujet, première étape à un processus législatif. Elle a entrepris dans ce sens une "évaluation de toutes les ressources existantes et propose un plan d'action formé de mesures particulières à mettre en œuvre d'ici la fin de 2008".
Sur la base du rapport Barnier, la communication préconise en priorité de "transformer le mécanisme communautaire de protection civile (centre de suivi et d'information) en un centre réellement opérationnel" et de le "renforcer par des moyens de réserve, c'est-à-dire des modules de secours ou des ressources européennes complémentaires".

Bruxelles propose également la création d'un réseau européen de formation à l'aide d'urgence. La France va proposer, sur la base des préconisations du rapport Barnier Europe Aid, la création d'une force européenne de protection civile « qui, appuyée par des scénarios, des formations et des exercices communs, mutualisera les ressources dans ce domaine ».

Il est à noter que la coopération internationale et les organisations type croix rouge fonctionnent plutôt correctement et que l’on voit mal ce que les interventions technocratiques intempestives de l’UE pourront apporté de plus. D’autant plus que l’immense majorité des interventions de premiers secours se traite au niveau local.

L’agriculture Russe augmente sa production


Si l’agriculture européenne est en crise, l’agriculture russe se porte bien, avec des taux élevés de croissance de la production de viande, de lait et de grain.

Selon le ministère russe de l'Agriculture la production de viande et de volaille en 2007 a grimpé de 13,2% contre les 7% prévus. "Nous estimons que cette dynamique sera maintenue cette année", a-t-elle indiqué.

La production laitière a augmenté en 2007 de 4% et pourrait progresser de 10% encore cette année.
En 2007, la récolte globale de céréales a dépassé la barre des 80 millions de tonnes. "Cette année, l'accroissement pourrait se chiffrer à quelques millions de tonnes si la météo est favorable et étant donné le fait que les superficies occupées par les blés d'hiver ont augmenté de plus de 10%".

En 2007 par rapport à 2006, la production globale agricole russe, selon les données préliminaires du Service fédéral des statistiques, a augmenté de 3,3%.

Le financement du programme de développement de l'agriculture russe pour 2008-2012 et dont les principaux objectifs sont l'aménagement du milieu rural, le relèvement du niveau de vie de la population et l'amélioration de la compétitivité des produits russes sur les marchés nationaux et étrangers s'élèvera à 1.100 milliards de roubles soit trois fois plus qu'au cours des cinq années précédentes.

La Russie, dont la population rurale se monte à près de 13 millions d'individus (sur une population globale de 142,0 millions d'habitants), compte 59.200 organisations agricoles, 285.200 exploitations paysannes, 22,7 millions exploitations d'appoint et individuelles.

Sarkozy brade la politique africaine de la France


Nouvelle bourde de Nicolas Sarkozy à l’occasion de son récent voyage en Afrique, qui après la mauvaise impression laissée par les considérations du chef de l'Etat à Dakar en juillet dernier sur « l'homme africain » hors de l'histoire, a annoncé un bouleversement de la politique africaine de la France.

Nicolas Sarkozy veut remettre à plat les relations avec l'Afrique dans le domaine des accords militaires qui lient la France et les pays africains depuis leur indépendance. Le président Sarkozy a ainsi annoncé une « renégociation » de ces accords avec les pays concernés. Les militaires, qui n’avaient pas été prévenus de ce retournement, sont stupéfaits.

Sarkozy a affirmé : « Il n’est plus concevable que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes ». Le chef de l’État a annoncé une remise à plat de tous les accords militaires franco-africains – conclus au lendemain de la décolonisation, il y a 50 ans - dans le cadre d’une « refondation » plus générale de la politique française sur ce continent : « L’idée, c’est de s’en aller sur la pointe des pieds en mettant en avant le fait qu’on africanise, européanise ou internationalise les opérations sur le sol africain », a-t-il précisé.

La France va passer la main : « Je pense que les temps ont changé et que la France n’a pas à jouer un rôle de gendarme en Afrique, c’est le rôle de l’Union africaine et des organisations régionales africaines », dit le président de la République. Il propose de « faire de l’Europe un partenaire majeur de l’Afrique en matière de paix et de sécurité ».

Renégocier ces accords constitue « un chantier énorme », dit-on à l’état-major des armées. La France est liée à une vingtaine de pays en Afrique par des accords militaires de deux types : coopération militaire, comme au Tchad, et accords de défense stricto sensu, notamment avec le Sénégal, la Côte-d’Ivoire ou le Gabon. Ces ententes permettent une intervention des forces françaises en cas d’attaque contre le pouvoir en place. Environ 9 500 soldats français sont déployés sur le sol africain, dont 2 900 à Djibouti. Djibouti où le protocole de stationnement des forces françaises comprend un dédommagement financier de la France. Une relation financière avec la petite République de l'est de l'Afrique que l'on considère à Paris comme plus proche de celles entretenues par les Etats-Unis pour ses bases militaires à l'étranger.

Ce désengagement fera reculer un peu plus l’influence française en Afrique, réservoir de matières premières sur lequel les États-Unis, la Chine, et d’autres pays vont pouvoir mettent la main.

l'UE retient près de 190 millions d'euros destinés à la Bulgarie

SOFIA - La Commission européenne a suspendu l'octroi de près de 190 millions d'euros de fonds européens destinés à la Bulgarie ont annoncé plusieurs ministres bulgares vendredi.

A Bruxelles, en revanche la Commission européenne a minimisé les révélations bulgares en ne parlant que du gel d'une "fraction" des fonds européens destinés à la Bulgarie parce qu'elle soupçonne une utilisation abusive de cet argent.

Selon le vice-ministre bulgare de l'Agriculture Dimitar Peitchev, quelque 140 millions d'euros ont été suspendus et concernent une cinquantaine de projets liés au programme de modernisation agricole SAPARD qui avait été mis en place pour aider l'agriculture des pays de l'Est candidats à l'entrée dans l'UE entre 2000 et 2006. La Bulgarie a adhéré à l'UE le 1er janvier 2007.

Les derniers adhérents à l'Union peuvent bénéficier de ces fonds jusqu'en 2009.

Le gel des 140 millions d'euros du fonds SAPARD avait été décidé à la suite d'une enquête de l'Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) sur un cas datant de 2006, a précisé le ministre des Finances, Plamen Orecharski
A Bruxelles le porte-parole de la commissaire à l'Agriculture Marian Fischer-Boel, a indiqué vendredi que la Commission ne remboursera plus certaines aides liées au traitement et à la commercialisation des produits agricoles et de pêche"parce qu'il y a des soupçons de mauvaise utilisation".

Mais la fraude n'est pas prouvée et l'enquête est toujours en cours, a souligné la vice-ministre de l'Agriculture, Svetla Batchvarova. L'enquête porte notamment sur des livraisons d'équipements de transformation de viande fourni par l'Allemagne. Les autorités bulgares avaient déclaré comme neuves ces machines qui étaient en réalité des équipements de seconde main, et avaient ainsi encaissé un versement de 7 millions d'euros du fonds SAPARD.

Par ailleurs, environ 50 millions d'euros qui devaient être versés par le programme de pré-adhésion PHARE ont été suspendus, selon le ministère des Finances. Selon le Premier ministre Serguei Stanichev, les objections de la Commission européenne portaient sur "des irrégularités et difficultés" et non pas "sur des cas de corruption".

Fin janvier, la Commission européenne avait également gelé des paiements destinés à la construction et réparation de routes en Bulgarie.

Source AFP 7 mars 2008

L'Université européenne de Saint-Pétersbourg fermée pour non-respect des normes


L'Université européenne de Saint-Pétersbourg a fermé ses portes, sa licence étant "suspendue" pour non-respect des normes anti-incendie, a indiqué le jeudi 6 mars 2008, l'établissement, refusant de commenter les "spéculations" de la presse sur une fermeture "politique".

"Notre licence est suspendue" depuis le 21 février, a déclaré à l'AFP Alla Samoletova, porte-parole de cette université privée financée entre autres par les fondations américaines MacArthur et Ford.

"Nous nous en tenons à la version officielle, le non-respect des normes anti-incendie", a ajouté la porte-parole, refusant de commenter la possibilité d'une attaque contre l'université en raison d'un enseignement "trop libéral" selon certains journaux qui assurent que l'établissement "a été financé par l'Union européenne pour interférer dans le processus des élections en Russie"..

"Nous ne disposons pas de faits concrets confirmant cette version", a-t-elle encore dit, précisant que l'administration de l'université cherchait à obtenir une "licence provisoire", pour reprendre les cours, suspendus depuis le 8 février.

Cette université, installée dans un ancien palais appartenant à la ville de Saint-Pétersbourg, qui participe également à son financement, a été créée en 1994 à l'initiative d'Anatoli Sobtchak, le maire réformateur de Saint-Pétersbourg dans les années 1990 et mentor de Vladimir Poutine.

Après la Révolution orange pro-occidentale en Ukraine en 2004, les autorités russes ont durci leur position contre les ONG financées par l'étranger, qualifiées de "chacals" par M. Poutine.

Le British Council, le relais culturel de la diplomatie britannique, a dû récemment fermer son centre de Saint-Pétersbourg, sur des accusations de non-respect de la législation.

Bruxelles propose de ficher tous les visiteurs de l'UE

BRUXELLES - La Commission européenne a soumis aux Etats membres une série de propositions visant à ficher les étrangers visitant l'Union européenne pour lutter officiellement contre l'immigration illégale et le terrorisme.

Le projet présenté par Franco Frattini, commissaire italien à la Justice et aux affaires intérieures, préconise la création d'un registre central des entrées et des sorties.

Il devra collecter des données biométriques - photographie numérique, empreintes digitales, forme et couleur de l'iris - et des données personnelles des ressortissants des pays tiers. Une autre proposition complémentaire prévoit une "autorisation électronique de voyage".
Des mesures qui sont par leurs nouveautés et leurs ampleurs, unique au monde.

Ces nouveaux instruments visent essentiellement les quelque 8 millions de personnes résidant dans l'illégalité dans l'Union européenne, selon les données de 2006, dont "près de la moitié sont entrées légalement" avec un visa, souligne M. Frattini.

Il est à craindre que la mise en place de ce fichier qui ne concernerait dans un premier temps que les visiteurs étrangers de l’union européenne ne finissent à terme par êtres étendus a l’ensemble des 500 millions d’habitants des pays membres de l’Union Européenne.

Le registre proposé par M. Frattini permet de centraliser les données personnelles et physiques des visiteurs, enregistre la durée autorisée pour leur séjour et une alerte serait émise à son expiration. Son coût est estimé à 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 6 millions d'euros par an pour sa maintenance.

Les Etats membres devraient envisager des investissements de l'ordre de 35 millions d'euros pour s'équiper afin d'utiliser les potentialités de ce registre. M. Frattini espère que ce projet pourra être opérationnel en 2015, s'il est approuvé par les Etats membres et le Parlement européen.

Le stockage des données personnelles dans le registre européen ne devrait pas excéder cinq ans mais l’expérience démontre que ce type de fichier n’est jamais détruit et que leurs copies sont sauvegardées discrètement.

Déjà de nombreuses personnalités s'inquiètent du risque de voir ces différentes mesures attenter aux libertés individuelles.

Source : AFP

Le groupe minier international Rio Tinto Alcan accusé d'abus de monopole

BRUXELLES, Belgique - Les autorités réglementaires de l'Union européenne (UE) ont accusé vendredi le producteur canadien d'aluminium Rio Tinto Alcan (NYSE:RTP) d'avoir enfreint des règles antitrust en forçant les clients de sa technologie d'aluminerie à acheter des équipements de manutention produits par sa filiale ECL.

Un porte-parole de Rio Tinto Alcan, Stefano Bertolli, a déclaré vendredi que la compagnie contestait ces allégations mais qu'elle allait coopérer avec la Commission européenne.

Les accusations formelles de l'UE peuvent entraîner des amendes allant jusqu'à 10 pour cent du chiffre d'affaires mondial d'une entreprise pour chaque année où elle enfreignait les lois européennes.

Rio Tinto est un important groupe minier international dont le siège social est situé au Royaume-Uni, regroupant Rio Tinto plc, société inscrite à la Bourse de Londres et à la Bourse de New York, et Rio Tinto Limited, société inscrite à la Bourse d'Australie.

Rio Tinto s'occupe de prospection, d'exploitation et de traitement de ressources minérales. Il produit principalement de l'aluminium, du cuivre, des diamants, de l'énergie (charbon et uranium), de l'or et des minéraux industriels (borax, dioxyde de titane, sel et talc) et du minerai de fer. Bien que ses activités soient d'envergure mondiale, Rio Tinto est solidement implanté en Australie et en Amérique du Nord et possède d'importantes entreprises en Amérique du Sud, en Asie, en Europe et en Afrique australe.

La société londonienne Rio Tinto a racheté la canadienne Alcan l'an dernier pour environ 38,1 milliards $ US, pour ainsi devenir le plus important producteur mondial d'aluminium et de bauxite, devant l'américaine Alcoa et la russe UC Rusal.

Alcan s'était porté acquéreur d'ECL au moment d'avaler le producteur français d’aluminium Pechiney, en 2003. Le marché mondial de l'aluminium se chiffre à 104 milliards $ annuellement. Le métal léger est utilisé en ingénierie ainsi que pour l'emballage des boissons gazeuses.

La société montréalaise dispose maintenant de huit semaines pour se défendre par écrit et elle peut réclamer une audience avant que la Commission européenne ne lui impose une amende.

mardi 11 mars 2008

Cuba-UE : le temps du dialogue est venu


LA HAVANE - Le Commissaire européen au développement, Louis Michel, a estimé samedi 8 mars 2008 que le moment était venu pour l'Union européenne (UE) d'engager le dialogue avec Cuba en vue d'une normalisation des relations et de la levée définitive des sanctions imposées à l'île communiste en 2003.

"A mon avis, le temps et le moment sont adéquats pour réaliser un processus de dialogue avec Cuba", a déclaré Louis Michel au cours d'une conférence de presse conjointe avec le chef de la diplomatie cubaine, Felipe Perez Roque.

"J'ai décidé de venir à Cuba dans ces moments importants parce que la normalisation des relations entre Cuba et l'Union européenne est une question très importante", a ajouté Louis Michel au deuxième jour de sa visite officielle dans l'île. Il a qualifié ses entretiens avec les responsables cubains de "positifs et constructifs".

"Le premier obstacle à la normalisation des relations est précisément les sanctions" européennes, suspendues depuis 2005 à l'initiative de l'Espagne, et il faut les "analyser pour voir si (elles) peuvent être supprimées", a-t-il a ajouté.

L'UE avait adopté des sanctions politiques contre Cuba en 2003 après l'arrestation, suivie de lourdes condamnations, de 75 dissidents.

Louis Michel, qui a précisé qu'il s'exprimait en son nom personnel contre les sanctions, a ajouté qu'il devait maintenant informer le Parlement européen et le Conseil de l'Europe des résultats de sa visite et tenter de les convaincre de la suppression des sanctions.

Le responsable européen a souligné qu'il connaissait "les limites de la flexibilité" de Cuba et de l'UE sur le sujet.
Aucune indication n'a été fournie sur une éventuelle rencontre entre Louis Michel et les opposants cubains.