Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

jeudi 31 juillet 2008

Réunion le 28 et 29 juillet 2008 des chefs de mission de l’Union européenne a Tachkent (Ouzbékistanen) en Asie centrale

Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet, a participé à la réunion régionale des chefs de mission de l’Union européenne en Asie centrale qui s'est déroulée à Tachkent, en Ouzbékistan, les 28 et 29 juillet. Cette réunion a rassemblé les ambassadeurs des Etats membres de l’Union européenne en Asie centrale, en présence de M. Pierre Morel, représentant spécial de l’UE pour l’Asie centrale, et de représentants de la Commission européenne.

Cette réunion a permit d’aborder la situation politique, économique et sociale des cinq pays de la région (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan), le rôle de l’Union en Asie centrale, la mise en œuvre de la stratégie de l’Union européenne pour l’Asie centrale adoptée en juin 2007, et notamment les initiatives thématiques régionales contenues dans cette stratégie : éducation, eau, Etat de droit...

Cette réunion a été l’occasion de préparer les prochaines échéances du Conseil de l’Union européenne pour la région, notamment le premier Forum UE/Asie centrale sur les enjeux de sécurité qui se tiendra à notre initiative à Paris le 18 septembre. En marge de cette réunion, M. Jean-Pierre Jouyet aura également un entretien avec le ministre des Affaires étrangères de l’Ouzbékistan, M. Vladimir Norvov.

négociations secrètes entre l’Union européenne et Israël

Israël et Union européenne : de la coopération à la cooptation

Le 16 juin dernier, une polémique éclatait en Europe à propos de négociations secrètes entre l’Union européenne et Israël. L’objet de ces négociations ? Un statut particulier, très particulier pour Israël. Ces pourparlers ont été dénoncés publiquement par Francis Wurtz, président du groupe de la gauche européenne. Quel est l’objet de ces négociations et que réclame Israël ?

Tel-Aviv demande des privilèges comparables à ceux d’un état membre
«Tel-Aviv demande un statut de quasi-Etat membre sur les questions stratégiques telles que les relations entre l’UE, le Maghreb et le Machrek, ainsi que dans le cadre de l’ONU. Israël veut participer au Conseil sur l’économie et les finances, la sécurité, le transport, l’énergie, l’éducation…» révèle le député.

L'Union européenne veut mener des démarches de médiation en Géorgie

La présidence française de l'Union européenne veut mener des démarches de médiation « dans les plus brefs délais » en Russie et en Géorgie face aux tensions dans les régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

« La présidence invitera ses partenaires de la troïka (comportant des représentants de la présidence de l'UE, de la Commission européenne et de la présidence de l'UE à venir, ndlr) à effectuer des démarches à Moscou et à Tbilissi dans les meilleurs délais », a-t-elle souligné dans un communiqué. Exprimant sa « vive préoccupation face à la montée des tensions » en Abkhazie et en Ossétie du Sud, la présidence de l'UE a appelé « les parties à éviter tous les actes pouvant contribuer à l'aggravation » de la situation. L'UE « appelle les parties au dialogue dans les formats de négociation existants », ajoute-t-elle, et « est prête à appuyer » la mise en oeuvre d'efforts de négociation.

Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana, qui s'est entretenu vendredi au téléphone avec la ministre géorgienne des Affaires étrangères Eka Tkechelachvili, lui a fait part de sa « vive préoccupation » à propos de la situation, et de sa « désapprobation face à l'incursion aérienne russe dans l'espace géorgien ».

La commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a soutenu vendredi l'idée d'une médiation internationale pour éviter un « conflit armé » entre la Géorgie et la Russie au sujet de l'Abkhazie. Elle a suggéré la constitution d'un « quartet » diplomatique, incluant les parties concernées, « avec l'Union européenne et peut-être l'OSCE », l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. La situation n'a cessé de s'aggraver ces derniers jours dans les deux territoires indépendantistes pro-russes, sur fond de rivalité entre les États-Unis, qui soutiennent l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN, et la Russie.

Pour en savoir plus, lire nos articles du 2 juin et du 23 mars
Bras de fer Russie USA en Géorgie
La Géorgie et de l'Ukraine veulent adhérer à l'Otan


Source : AFP.

Jean-Paul II et l'Europe

Gérard Leclerc, journaliste et écrivain, est observateur de la vie politique et religieuse depuis les années 60. Retour sur 40 ans de vie intellectuelle.
Cet entretien porte sur le thème de Jean-Paul II, la Pologne, et l'Europe chrétienne.


L'Europe après la chute du mur

Entretien avec Gérard Leclerc, journaliste et écrivain, est observateur de la vie politique et religieuse depuis les années 60. Retour sur 40 ans de vie intellectuelle.


mercredi 30 juillet 2008

Accord Serbie-Union européenne

Accord Serbie-UE : l'application dépend de la coopération de Belgrade avec le TPI (source)

Bruxelles, 30 juillet - RIA Novosti. L'Union européenne souhaite attendre les conclusions du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie sur le niveau de coopération de Belgrade avant d'entreprendre l'application de l'Accord de stabilisation et d'association (ASA), ont annoncé des sources diplomatiques à Bruxelles.

Selon ces sources, cette décision aurait été prise au terme d'une réunion des ambassadeurs des pays membres de l'UE.

L'ASA, accord préliminaire à l'adhésion à l'UE, a été signé en avril dernier. Son application a cependant été gelée, Bruxelles arguant la nécessité d'atteindre une "coopération complète" de Belgrade avec le TPI sur la remise des criminels de guerre serbes.

Les chefs de la diplomatie des Vingt-Sept ont salué l'arrestation de Radovan Karadzic, inculpé pour génocide et crimes de guerre par le TPI, mais n'ont pas annoncé la reprise des procédures visant la mise en oeuvre d'avantages commerciaux prévus par l'ASA avec la Serbie.

Source : RIA Novosti.

lundi 28 juillet 2008

L'euro est surévalué par rapport au dollar

L'euro est bel et bien surévalué par rapport au dollar, et ce de 50%, selon le désormais célèbre "indice Big Mac" que publie l'hebdomadaire britannique The Economist dans son édition du vendredi 25 juillet.

Chaque année, le magazine britannique The Economist observe les disparités entre les devises mondiales en détournant avec un certain humour le très sérieux principe de la parité de pouvoir d'achat (PPA) qui consiste à comparer dans différents pays le prix du même "panier" de biens et services.

Le "panier" de The Economist ne comporte qu'un seul article, le hamburger emblématique d'une célèbre chaîne de restauration rapide américaine, choisi parce qu'il est vendu dans le monde entier.

Un Big Mac vaut en moyenne 3,57 dollars au Etats-Unis mais un Américain doit changer 5,34 dollars pour s'en acheter un dans la zone euro.

Source AFP

71% des Irlandais sont opposés à un nouveau référendum sur le Traité de Lisbonne

Selon un sondage publié dimanche, 71% des Irlandais seraient opposés à la tenue d’un nouveau référendum sur la ratification du Traité de Lisbonne et 62% voteraient non en cas de nouvelle consultation.

Le sondage a été effectué le lendemain de la visite, à Dublin, de Nicolas Sarkozy soupçonner de vouloir forcer les Irlandais à revoter.
L’enquête a été commandée par un cercle britannique de réflexion "Open Europe" alors que son arrivée a provoquer un véritable agacement de l’opinion publique sur le sujet.

Sécurité alimentaire : 60.000 tonnes d’huile frelatée ont été consommées

Une bouteille d’huile sur dix serait contaminée
En France, selon la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ce sont 4.438 tonnes d'huile raffinée avec des teneurs de 305 à 1.040 ppm, qui ont été mises sur le marché entre le 28 février et le 4 avril. De son côté, l'Association nationale des industries alimentaires (ANIA) indique que "4.438 tonnes (d'huile frelatée) représentent 1 % de la consommation annuelle d'huile de tournesol en France".

Un chiffre officiel d’apparence trompeuse et probablement sous-estimé. Les 4.438 tonnes d'huile frelatée représente un mois de fraude avérée et prouvée. Cette fraude visant à commercialiser de l’huile frelatée, dure sans doute depuis des mois, et il est à craindre que les chiffres réels de cet « empoisonnement », soit plus important.

60.000 tonnes d’huile frelatée ont été consommées
Au total, 60.000 tonnes d'huile de tournesol brute mélangée à des huiles minérales à hauteur de 1.000 à 7.000 ppm (milligrammes par kilogramme) ont été écoulées en Europe.
Compte tenu de l'insuffisance de la production française d'huile de tournesol, qui fournit seulement 80% de la quantité consommée en France, les industriels comme Lesieur et Saipol (groupe Sofiprotéol) complètent par des huiles importées d'Ukraine et d'Argentine.

C’est la société Lesieur, alerté par un de ses clients britanniques qui avait découvert la présence d'huile minérale (comparable à celle utilisée dans les moteurs) dans de l'huile de tournesol. Après avoir fait vérifier la qualité de ses livraisons en provenance d'Ukraine, elle prévient, le 9 avril, les pouvoirs publics français et la Commission européenne.

Des analyses positives
Les analyses pratiquées par plusieurs laboratoires ont conclu à "la présence d'une huile de haute viscosité proche de la paraffine, sans pouvoir toutefois déterminer la nature exacte de cet hydrocarbure", explique Jean-François Narbonne, toxicologue, professeur à l'université Bordeaux-I et expert auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).

"Des vérifications, réalisées sur des stocks de janvier, se sont révélées positives, et l'on peut parler de contamination systématique depuis le 1er février", assure Frans Verstraete, expert auprès de la direction générale de la santé et de la protection des consommateurs (DG Sanco).

Les conclusions étonnantes de la Commission Européenne
Après avoir estimé que ce produit n'avait, à long terme, pas d'effet prévisible sur la santé, excepté l'apparition de diarrhée, les experts ont tenté d'évaluer le risque d'exposition des consommateurs. Car l'huile de tournesol est aussi présente dans les mayonnaises, sauces béarnaises, margarines, biscuits, bâtonnets de surimi, chips, tarama, blinis, conserves de poissons, plats cuisinés. "La dose journalière admissible (DJA) a été estimée à 20 milligrammes par kilo de poids corporel. En fonction de la consommation prévisible d'aliments contenant de l'huile de tournesol, la Commission a fixé une valeur limite à 300 ppm pour les produits fabriqués avant le 25 avril", précise M. Verstraete.

Le 7 mai, la Commission a abaissé ce seuil à 100 ppm et a demandé le retrait des produits contenant cette huile frelatée à un taux supérieur. Mais retrait ne signifie pas rappel des produits, avec communication officielle des lots contaminés. Il impose seulement aux fabricants de récupérer les stocks auprès des distributeurs. Des aliments contenant de faibles doses d'huile contaminée ont donc pu être consommés dans l'intervalle.

Le retour de l’huile ukrainienne
La Commission européenne, après avoir interdit les importations le 23 mai, a autorisé de nouveau, le 3 juillet, les importations d'huile de tournesol en provenance d'Ukraine, alors que l'enquête menée sur place n'a toujours pas abouti (pourtant, trouver le nom d'un responsable d’entreprise, de négoce alimentaire, agissant au grand jour, ne doit pas êtres très compliqué !).

Sécurité alimentaire : la grande régression
Ce n’est pas la première fois que l’UE et la Commission font preuve de légèreté en matière de sécurité alimentaire. Des fraudes sur les produits alimentaires avaient déjà été détectées comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques découverts dans le beurre fabriqué à Naples de 1997 à 1999, les colorants "rouge Soudan" pour ceintures de cuir utilisés dans les épices et l'huile de palme en 2004, ou la dioxine présente dans le yaourt en Roumanie, en août 2007.

De manière générale, l’UE entend favoriser le commerce en faisant tomber les entraves nationales, y compris dans le domaine de la sécurité alimentaire. Une logique mercantile qui prospère aux dépens de la santé des consommateurs.

Bon appétit !

vendredi 25 juillet 2008

OPA sur l’Europe spatiale : L'UE va se doter d'un budget dédié à l'espace

L'UE va se doter d'un budget dédié à l'espace

Lors de la réunion informelle qui s'est tenue en début de semaine à Kourou (Guyane française), les 27 ministres européens en charge de l'espace, présents ou représentés (plus la Suisse et la Norvège), ont « souhaité que l'Union européenne devienne un acteur global de la politique spatiale » et qu'elle se dote pour cela « d'une ligne budgétaire spécifique ».

Il faut dire que la toute nouvelle « politique spatiale commune », est inscrite dans le traité de Lisbonne, et sera mise en œuvre lors du prochain budget pluriannuel de l'Union en 2013.
Les ministres européens souhaitent « conforter » le programme de sécurité et de surveillance de l'environnement (GMES), à vocation civile et militaire, « en assurant la continuité de ses données, notamment par un financement à long terme » dont l'attribution sera au menu du prochain conseil « espace » du 25 septembre.

Le contribuable paiera
En clair, le contribuable sera mis à contribution pour financer des projets dont l’utilité et l’efficacité ne sont pas garanties. Exemple : La constellation de satellites GMES, qui devrait être mise en orbite à partir de 2011-2012, surveillera notamment la fonte des glaces polaires, la qualité de l'air, les océans ainsi que le changement climatique. Programme certes scientifiquement intéressant mais coûteux et sans retombées financières.

Pas un mot, par contre, sur le développement des satellites commerciaux, susceptibles de ramener des devises. Sur le volet économique, l'industrie spatiale devra œuvrer à la standardisation des fréquences de satellites de télécoms (mobile, télévision, Internet).
Une volonté de standardisation d’autant plus inquiétante, quand on sait que ce type de logique a conduit au démantèlement des industries d’armements dans la plupart des pays européens.

L’Europe de la coopération spatiale existe déjà !
L’Europe spatiale qui s’est mis en place et fonctionne en dehors du cadre de l’union européenne existe déjà et fonctionne fort bien. Ainsi, la République tchèque, la Slovénie, la Slovaquie, Chypre et Malte veulent entrer dans l'Agence spatiale européenne (ESA).

Placé en dehors du cadre rigide de l’UE, l'Agence spatiale européenne (ESA), à mener à bien, des programmes technologiques et scientifiques comme, Ariane 5, Columbus, ATV, Mars Express… qui ont fait la réputation de l'Europe spatiale.

Une réussite et une indépendance d’esprit qui agace la Commission européenne, qui fera tout pour ramener cette structure dans son giron.

La Cour européenne des droits de l'homme condamne la France

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le jeudi 24 juillet 2008, a condamné la France pour avoir fait une violation de la vie privée d'un avocat marseillais lors d'une perquisition opérée par des agents du fisc.

Les fonctionnaires de l'administration fiscale s'étaient présentés en juin 2001 au cabinet de Mr. Marc André, pour tenter de découvrir des documents à charge contre une société soupçonnée de fraude et dont il était le conseiller.

La Cour de Strasbourg juge la visite du domicile et les saisies « disproportionnées par rapport au but visé ».

Renault va supprimer 5.000 emplois

Le constructeur automobile français Renault a annoncé jeudi 24 juillet 2008 un plan d'économies comprenant la suppression d'environ 5.000 emplois en Europe, ainsi qu'une réorganisation des sites de production.

Renault a annoncé une série de mesures dont "une réduction des coûts de structure de 10% notamment par un plan de départs volontaires essentiellement en Europe". Les effectifs de structure, qui ne concernent pas la production, sont de 47.000 personnes en Europe. Le groupe a fait ces annonces à l'occasion de la présentation des résultats du premier semestre, qui font état d'une hausse du chiffre d'affaire de 2,3% à 20,942 milliards d'euros. Il a en revanche révisé à la baisse son objectif de ventes pour 2008 et 2009.

Le groupe a également annoncé la "réorganisation des sites de production", avec en particulier le passage à une équipe à l'usine de Sandouville" au lieu de deux actuellement. D'autres sites, comme Flins, pourraient être concernés en cas de nouvelle dégradation de la situation.

En outre, Renault a revu ses prévisions de croissance des ventes de véhicules en baisse tablant pour 2008 sur un chiffre "supérieur à 5%" contre 10% auparavant et pour 2009, un objectif de 3 millions d'unités vendues, contre 3,3 millions auparavant, compte tenu notamment de la baisse du marché européen.

Le constructeur a souligné que "la dégradation de l'environnement macroéconomique", depuis le lancement du plan Renault Contrat 2009, dépassait "les hypothèses les plus pessimistes du plan". Une nouvelle démontration des problèmes liés à l'Euro.

jeudi 24 juillet 2008

Vaclav Klaus s'oppose toujours à la poursuite du processus de ratification du traité de Lisbonne

Le président tchèque Vaclav Klaus s'oppose toujours à la poursuite du processus de ratification du traité de Lisbonne à l'issue d'une rencontre mardi avec les ministres de son gouvernement, a indiqué le chef du bureau de la présidence Jiri Weigl.

Le Premier ministre Mirek Topolanek, le vice-Premier minsitre chargé des affaires européennes Alexandr Vondra et le ministre des Affaires étrangères Karel Schwarzenberg étaient présents à la rencontre portant sur la politique étrangère du pays et les préparatifs en perspective de la présidence de l'Union européenne que la République tchèque assumera prochainement.


Source : Xinhua

TVA sur la restauration, l'espoir fait vivre !

Suite au promesse de Nicolas Sarkozy, qui s’est engagé le 30 juin à obtenir, avant la fin de sa présidence de l’Union, une baisse de la TVA sur la restauration, la Commission européenne de modifier la directive de 2006 sur ces taux réduits pour inclure, de manière permanente, dans les produits pouvant en bénéficier « les services fournis localement, y compris les services à forte intensité de main-d’oeuvre, les services de restauration et certains services liés au secteur du logement et à d’autres biens immeubles ».
Ce texte, dont « Les Echos » a eu copie, précise que, pour la restauration, ce taux réduit - la TVA passerait ainsi de 19,6 à 5,5 % en France - concernera « les prestations de services de restaurant et de restauration, à l’exclusion de la fourniture de boissons alcooliques ».

L’entourage de Laszlo Kovacs, le commissaire chargé de la Fiscalité, ne semble, cependant, se faire aucune illusion sur les chances de voir cette directive adoptée par les Vingt-Sept, qui doivent statuer à l’unanimité. Comme en 2003, l’Allemagne devrait réserver un accueil plus que sceptique à la proposition.

Le gouvernement Merkel redoute, notamment que les restaurateurs allemands, face à l’avantage consenti à leurs homologues français, ne réclament un traitement équivalent. Or Berlin a relevé de 3 points, de 16 % à 19 %, son principal taux de TVA le 1er janvier 2007 pour redresser ses finances publiques.
Des cadeaux sur la TVA mettraient en péril ce plan de marche, dont la chancelière veut pouvoir se prévaloir lors de la campagne en vue des élections législatives de l’an prochain.
Aujourd'hui comme hier, les promesses de Nicolas Sarkozy engagent que ceux qui y croit.

L'EU veut réduire la flotte de pêche des pays européens

La restructuration des flottilles est la priorité de l'Union européenne

La crise, née de l'envolée du prix du gazole, va précipiter la réforme de l'Europe bleue. En septembre, la Commission européenne présentera les changements à apporter à la politique de la pêche. Le remède préconisé est sévère : elle veut, surtout, « casser du bateau ».

La Commission veut accélérer le rythme d'adaptation, au risque de relancer la grogne. Joe Borg, le commissaire européen à la Pêche, estime la surcapacité « de l'ordre de 40 % ».

À l'initiative de la France, les ministres de la Pêche débattront, le 29 septembre, du « bilan de santé » de la Politique commune de la pêche. Le ministre français, Michel Barnier, qui est d'accord pour « jouer sur le format de la flotte », ne remet pas en cause les quotas, mais veut en améliorer la gestion. Notamment pour réagir plus vite lorsque l'expérience des pêcheurs détecte des phénomènes pour lesquels les avis scientifiques n'arrivent que beaucoup plus tard. L'exemple du cabillaud de mer Celtique est significatif. Bruxelles a mis plus de six mois pour relever de 25 % les prises de ce poisson.

Les services de Joe Borg veulent également renforcer les pouvoirs de l'Agence européenne de contrôle des pêches, installée à Vigo, en Espagne. Les opérations de surveillance des pêcheurs de thon rouge ont permis de fermer prématurément la campagne de pêches, le 16 juin.

65% des poissons consommés en Europe sont importés d'Asie ou d'ailleurs, et même jusqu'à 90% pour certains poissons blancs (lieu de l'Alaska, cabillaud, merlu...) et, la plupart des lots qui arrivent, par conteneurs, sont issus de la pêche illégale.

Dans de telles conditions, continuer à démolir le monde des marins pécheurs européens soumis à une (trop) strict réglementation, ne peut que laisser le champ libre aux flibustiers de la pêche illégale internationale.

la Chine sera la première puissance mondiale en 2035

L’étude d'Albert Keidel, ancien économiste de la Banque mondiale et du Département américain au Trésor, aujourd’hui membre du Carnegie Endowment for International Peace de Washington, prédit dans une étude détaillée que la Chine sera la première puissance mondiale en 2035.

En effet, si la Chine conserve un taux de croissance économique à deux chiffres pendant les trois prochaines décennies, elle dépassera effectivement les Etats-Unis comme puissance économique d’ici moins de trente ans. Or, d’après Albert Keidel, un tel taux de croissance se maintiendra, s’appuyant essentiellement sur les exportations chinoises aujourd’hui en pleine expansion.

L’économiste estime que, vu le faible coût de la main d’oeuvre dans un pays encore largement paysan, et l’apparition de grandes marques chinoises qui vont bientôt rivaliser avec les occidentales, les exportations chinoises vont se maintenir à ce rythme.

Avec la montée en puissance de la Chine, la mondialisation voulue par les Etats-Unis pourrait s’achever par une bi-polarisation et un dangereux face à face Chine-USA.


Rapport sur la puissance nucléaire chinoise : http://www.thebulletin.org/

20% des élèves français ne savent pas lire

Près d'un quart des Européens âgés de 15 ans ont de faibles compétences en lecture. Zéro pointé pour la France qui est passée de 15,2% d'élèves en difficulté en 2000, à 21,7% en 2006 ! C'est le principal constat du rapport annuel sur les systèmes d'enseignement de l'Union européenne, que la Commission européenne vient de présenter.

Les experts de l'Education nationale estiment que la France est tirée vers le bas par l'augmentation du nombre des enfants en difficulté qui serait due à leur grande hétérogénéité ! Pour les spécialistes de la lecture, la méthode globale est responsable de ces mauvais résultats.


Rapport annuel sur les systèmes d'enseignement de l'Union européenne http://ec.europa.eu/education/index_en.htm

lundi 21 juillet 2008

Deux ports polonais au bord de la faillite


Depuis que l’actuel Premier Ministre polonais, Donald Tusk, a su faire pression sur les autorités européennes via le traité de Lisbonne, la Commission Européenne a accordé un délais de deux mois supplémentaires pour permettre à la Pologne de sauver économiquement deux de ses ports qui ont une forte connotation historique.

La Pologne s’est donc aussi engagée à présenter d’ici le 12 septembre prochain un plan de restructuration économique stable des ports de Gdansk et de Szczecin qui sont menacés par la faillite et ce au moment même où sont tombés sur les pêcheurs polonais des quotas et limitations de pêche devenus beaucoup plus importants qu’auparavant.

Le plan présenté par la Pologne pourra recevoir une subvention européenne si la Commission Européenne le considère comme viable et concret.

Par contre, la Commission européenne avait refusé un précédent plan de restructuration économique proposé par la Pologne parce qu’elle désire, via le mécanisme des subventions, pouvoir contrôler et superviser l’évolution économique de sauvetage de ces deux ports.

Une situation inacceptable pour les instances européennes, qui se sont toujours opposées, à toute forme de politique industrielle.

OMC : l'Irlande exige des rééquilibrages sur l'agriculture


L'Irlande, très attachée aux questions agricoles dans les négociations à l'OMC, a affiché vendredi son insatisfaction face aux avancées obtenues sur ce sujet, exigeant des rééquilibrages et brandissant la menace d'un veto à un accord.

"Nous avons eu un débat national important sur cette question. Et l'agriculture est très importante en Irlande", a déclaré le ministre irlandais des Affaires européennes Dick Roche à Bruxelles, où les ministres européens chargés du Commerce se réunissaient pour définir une position commune de l'UE dans les négociations de l'OMC.

Le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson, qui négocie au nom de l'UE à l'OMC "est allé trop loin sur l'agriculture", a renchéri le ministre irlandais du Commmerce John McGuinness, lors d'une conférence de presse.

Parmi les raisons qui ont conduit les Irlandais à voter "non" au référendum sur le traité de Lisbonne, figure la crainte des agriculteurs irlandais qu'un accord à l'OMC ne menace l'élevage.

Les Irlandais ont indiqué lors de la réunion qu'il y avait "une grande sensibilité en Irlande après le référendum" et qu'un accord ne serait "acceptable que si l'UE en tire des bénéfices et qu'il n'entraîne pas de préjudice pour l'agriculture européenne, ce qui n'est pas le cas actuellement".

Paris veut éviter que des concessions trop importantes à l'OMC ne compromettent la tenue éventuelle d'un nouveau référendum sur le texte en Irlande. Nicolas Sarkozy sera d'ailleurs à Dublin pour parler du traité le jour du début des négociations à l'OMC.

Source : AFP

dimanche 20 juillet 2008

José Manuel Barroso candidat à sa succession

Fort du soutien déclaré de la France et de l'Italie, José-Manuel Barroso prend ses marques pour se succéder à lui-même à la tête de la Commission européenne.

"Si je devais prendre une décision aujourd'hui à propos d'un second mandat, je dirais oui, à condition bien sûr d'avoir le soutien des Etats membres et du Parlement européen", a lâché ce week-end au quotidien néerlandais NRC Handelsblad José-Manuel Barroso, dont le mandat arrive à échéance à l'automne 2009.

Coup sur coup, la France et l'Italie viennent de l'adouber pour un second mandat.
"Lorsque nous devrons, bientôt, nommer un président de la Commission, notre candidat sera le président Barroso. Nous voyons en toi le meilleur président", lui a déclaré mardi le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

Nicolas Sarkozy lui a aussi apporté publiquement son soutien, tout comme le président du Parlement européen, le conservateur allemand Hans-Gert Pöttering.

Arrivé à Bruxelles en 2004 avec l'intention de moins légiférer et de promouvoir une Europe des "résultats", José-Manuel Barroso est tenus par certains, pour responsable d’un bilan institutionnel guère brillant : un rejet du projet de Constitution européenne en 2005 en France et aux Pays-Bas, suivi d'un "non" irlandais le 12 juin au texte qui lui a succédé, le traité de Lisbonne.

Le choix du futur chef de l'exécutif européen, revient aux dirigeants des 27 pays membres et Allemagne, pourraient bien in fine être tentés de faire le choix du renouveau à Bruxelles.

source : AFP

La Commission européenne donne 655 milliards de Fcfa pour les pays en développement


La Commission européenne a proposé, hier, au Parlement européen, la mise en place de ce qu’elle a appelé un « instrument financier de réaction rapide à l’envol des prix des denrées alimentaires dans les pays en développement », d’un montant de 655 milliards de francs Cfa, et ce, pour cette année et celle à venir.

Pour M. Jose Manuel Barroso, cet argent est, « un acte de solidarité envers les plus démunis, mais aussi une mesure responsable visant à promouvoir la stabilité. Son objectif est d’accroître la production agricole dans les pays en développement, afin de lutter contre les effets de la forte hausse des prix des denrées alimentaires. La Commission européenne indique que ce fonds est destiné à aider les agriculteurs des pays en développement et proviendrait de la partie non utilisée du budget agricole de l’Union européenne. Le financement est, dans la nomenclature de l’Union européenne, une mesure qui relève de la procédure dite de codécision, dans laquelle la Commission européenne et le Parlement doivent se mettre d’accord pour que les fonds puissent être débloqués. Cette aide serait versée par l’intermédiaire d’organisations internationales, y compris régionales.» Ce dernier point devrait faire grincer les dents au Président Wade, lui qui avait ouvert, il n’y a pas longtemps, un front contre les organisations internationales, avec en tête la Fao, accusées toutes de détourner les ressources destinées aux pays pauvres.

L’ARN rappelle, a titre d'information, qu’il y a un mois, la même commission européenne, avait refusé d’accorder le financement et l'exonération de taxes sur le gazole, pour le secteur des marins pécheurs sinistrés par la hausse du pétrole.

Vers un vote tchèque du traité de Lisbonne à la fin de l'année

Le gouvernement tchèque va demander au parlement de se prononcer cette année sur le traité de Lisbonne, après les élections régionales prévues les 17 et 18 octobre, déclare le ministère des Affaires étrangères. Le traité doit être approuvé par la totalité des 27 membres de l'Union européenne pour entrer en vigueur, et, après l'Irlande ou le 12 juin les électeurs l'ont rejeté par référendum, sa ratification pose problème en République tchèque.

Le parlement a lancé le processus de ratification, mais il est bloqué depuis qu'en avril, la chambre haute a saisi la Cour suprême pour qu'elle détermine si ce traité est ou non conforme à la constitution tchèque. Ladite cour devrait rendre son verdict au cours de l'automne.

Les Démocrates civiques (ODS) du Premier ministre, Mirek Topolanek, ont des réticences envers le traité. Certains responsables de ce parti l'ont déclaré "mort" après le "non" des Irlandais. Le président tchèque, le conservateur Vaclav Klaus, est un farouche adversaire d'une accentuation de l'intégration européenne et de toute nouvelle forme de supranationalité. Selon lui, le processus de ratification ne peut pas continuer.

Le traité, en revanche, a le soutien de deux des alliés de l'ODS au sein de la coalition, le Parti des Verts et les Chrétiens-démocrates (centre), de même que du principal parti de l'opposition, les sociaux-démocrates. Mais il lui faudra le soutien d'une bonne partie des députés de l'ODS pour être ratifié.

Source : L’Express

Gestion calamiteuse des droits d’auteurs européens

La Commission européenne a adopté le mercredi 16 juillet 2008, deux initiatives dans le domaine des droits d'auteurs. Ouverture à la concurrence, guichet unique, licences pan-européennes, tels est la gestion des droits d’auteurs en Europe, dans un environnement de concurrence libre et non faussée selon la terminologie de la Commission européenne.

Ouverture à la concurrence
La Commission européenne a arrêté une décision qui impose aux sociétés d’auteurs de lever la clause d’affiliation pour imposer à un auteur de se tourner vers sa société de gestion collective limitant certaines restrictions dans les contrats de réciprocité qu’elles passent entre elles.
Ces contrats de réciprocité visent, par exemple, à autoriser la Gema, société d’auteurs allemande, à représenter les intérêts des auteurs membres de la Sacem en France sur son propre territoire. La Commission ne dénonce pas ces contrats en eux-mêmes, mais interdit désormais qu’ils comportent une clause d’exclusivité et une restriction territoriale.

Guichet unique et licences pan-européennes
c’est sur la question des restrictions territoriales que se décide l’avenir du droit d’auteur continental. En faisant sauter ces restrictions, Bruxelles espère par exemple permettre à RTL Group et Music Choice, les deux opérateurs du câble et du satellite qui en ont dénoncé les clauses devant la Commission, d’obtenir une licence pan-europénne des répertoires nationaux et internationaux auprès d’un guichet unique ou de la société d’auteurs européenne de leur choix, qu’elle soit sise au Luxembourg, en France ou en Slovénie, en se déterminant en fonction de critères purement concurrentiels.

Sur une recommandation de la Commission européenne en date du 18 octobre 2005, tous les grands éditeurs de musique internationaux, qui gèrent les droits de millions d'oeuvres et sont pour la plupart filiales de majors de la musique, peuvent en effet confier à la société d’auteurs de leur choix le droit exclusif d’accorder des licences pan-européennes sur leur répertoire. C’est ainsi qu’Universal Music Publishing a choisi la Sacem comme guichet unique, quand EMI Music Publishing s’est porté sur une joint-venture entre la MCPS anglaise et la Gema allemande, de même que Warner/Chappel.

Vide juridique
En l’état, la décision de la Commission européenne de lever les restrictions territoriales dans les contrats de réciprocité entre sociétés d’auteurs des pays membres de l’Union laisse un vide juridique et complique même la donne, car cette décision ne concerne que les droits d’exécution publique mais pas les droits de reproduction mécanique, qui sont incontournables sur Internet.

Les auteurs inquiets
Premiers concernés, les auteurs sont majoritairement opposés à une telle « ouverture à la concurrence » de la gestion de leurs droits. Les exploitants pourront en effet se tourner vers des petites sociétés d’auteurs moins disante, proposant des tarifs certes très compétitifs, mais au détriment du niveau de protection et de revenus des auteurs. « Conserver une logique territoriale, c’est l’assurance de gérer vos droits sur votre territoire essentiel. A défaut, on risque de couper le lien entre le détenteur du répertoire et le pouvoir de décision, argumente Bernard Miyet, le président du directoire de la société d’auteurs française.

« La décision de la Commission casse les accords de réciprocité sans rien proposer à la place, regrette Bernard Miyet qui à l’instar des auteurs dénoncent « une approche très dogmatique de la concurrence »

Enfin dans un secteur qui bénéficie toujours en Europe, de l’exception culturelle, la proposition de prolongation de la durée prévoit de porter de 50 à 95 ans la durée de protection des exécutions enregistrées et de l'enregistrement proprement dit. Proposition bénéficiant ainsi tant à l'artiste qu'au producteur.

Les objectifs de l’UE
L’objectif de la Commission est de : fluidifier le marché, lever les barrières nationales, faire baisser les coûts d’obtention des licences et favoriser une exploitation plus large des répertoires. Quitte pour cela, à faire tomber les législations existantes, et faire basculer le monde artistique dans l’inconnu.

samedi 19 juillet 2008

Un groupuscule extrémiste présente des listes aux élections européennes

Le Parti Fédéraliste (PF) présente des listes aux élections européennes – baptisées "100% Europe" – qui seront composées de citoyens issus des 27 pays de l'Union Européenne.

Son objectif : Renforcer la citoyenneté européenne et promouvoir une Europe fédérale plus proche et plus populaire car pour ces européistes convaincus « La promotion de la citoyenneté européenne, le renforcement de la confiance entre citoyens européens et une Europe plus humaine sont des étapes incontournables vers l'Europe fédérale » (02/07/2008).


Depuis sa création en 1995 par un noyau dissident du REF (Rassemblement pour l'Europe Fédérale), ce groupuscule se présente régulièrement aux élections.

• 1998 - Élections régionales : 12 listes présentées.

• 1999 : Élections européennes. Grâce à la caution versée permettant de participer à ce scrutin, le Parti Fédéraliste obtient 0,002% du temps d'antenne réservé aux candidats.

• Avril 2002 - Élections présidentielles : le candidat du parti fédéraliste n’obtient pas les 500 signatures. Appel entre les 2 tours à voter contre le candidat d'extrême droite (dixit son site).

• Juin 2002 - Élections législatives : 93 candidats sur l'ensemble du territoire français.

• Mars 2004 - Élections régionales : 4 listes présentées,Alsace (0,09%), Franche-Comté (0,25), Ile-de-France(De l'Oxygène pour l'Ile-de-France, alliance du Parti Fédéraliste avec des mouvements écologistes et des associations) et Réunion.

• Juin 2004 - Élections européennes : « nouvelle percée électorale du PF », 2733 électeurs français ont voté pour les listes présentées par le Parti fédéraliste.

• Mai 2005 - Référendum pour le projet de Constitution européenne : campagne pour le OUI.

• Mai 2007 – Elections présidentielles : le candidat du PF à l'élection présidentielle n'obtient pas les 500 signatures.

• 2007 : Élections législatives : cette élection où le PF qui présente 100 candidats tourne, de l’aveu même de ses responsables, à la "Bérézina du vote utile".

A noter qu’au niveau local, quand le parti fédéraliste présente des candidats, le score de l’UDF s'est trouvé amputé de 1,5 à 3% soit près d’un tiers de son électorat. Une situation qui pourrait bien un jour, être exploitée par l’UMP contre le modem de François Bayrou.

Un programme politique inquiétant

Cette organisation, qui s’était déjà fait remarquer en Septembre 2003, en déposant une plainte devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme contre la France, pour changer le mode d'attribution des aides financières aux partis politiques, dispose d’un programme politique inquiétant.

Le programme du PF : régionalisme et supranationalité

Régionalisme
Le Parti Fédéraliste qui soutient la proposition de la commission Attali de supprimer les départements, veut doter chaque région de son Parlement et de son Gouvernement.
Les régions qui pourront traiter directement avec l'Europe et gèreront elles-mêmes leurs propres affaires (dans le respect d'un cadre fédéral européen bien sûr).
Les régions qui favoriseront la reconnaissance des identités, des langues et des cultures régionales percevront tous les impôts directs dont elles pourront fixer librement le taux.

Supranationalité
le PF souhaite un gouvernement fédéral européen avec une constitution fédérale Européenne qui sera doté des droits d’un état nation et chargé de traiter des problèmes de la monnaie, de la défense, des affaires étrangères ou les problèmes écologiques.
Le Parti Fédéraliste veut également la création d’un modèle éducatif fédéral qui sera orienté et intégré au cadre éducatif national et européen.

Il est vrai que l’endoctrinement des enfants, dès le plus jeune âge, est une constante de tous les régimes totalitaires.

Les nations
Si officiellement l’état nation est une composante de l’état fédéral, sous la plume de ces fanatiques, les vieilles nations ont visiblement tous les défauts :
« la diversité des législations nationales profite aux organisations de la drogue, du terrorisme, du banditisme, ect. »
« l'Europe respecte les cultures régionales » que « l'Etat-Nation cherche à étouffer », les nations produisant « la bureaucratie centralisée » dont heureusement, grâce à l’Europe nous « serons enfin libérés » (on croit rêver !).

Ces vieilles nations, monstre d’égoïsme, étant responsables : « de l'Europe du chacun pour soi qui est celle de la précarité, de la drogue et de la vache folle pour tous » ; sans commentaire.

Un danger bien réel
Propositions et propos apparemment délirants qui pourraient prêter à sourire, s'ils n’étaient malheureusement tenus par une organisation qui entretien des liens étroits avec les instances européennes comme le prouve un passé récent.

En 2002, le Parti Fédéraliste demandait :
« Un siége unique pour l’Europe au conseil de sécurité de L’ONU »
- proposition reprise et voté par le parlement européen en 2005.
« Une constitution européenne, un ministre des affaires étrangère et un président de l’UE »
- proposition reprise par la constitution Giscard en 2005 et le traité de Lisbonne ratifié par vingt deux pays de L’UE à la date du 18 juillet 2008.

En 2006, le Parti Fédéraliste demandait :
« La création d’un jour férié européen »
- proposition reprise et évoqué par le premier ministre François Fillon devant le parlement en 2008.

Si cette organisation n’a pas les moyens d’influer sur les orientations de l’Union européenne, elle est par contre, fort bien informée de ses évolutions futures, et ses propositions pourraient bien, après la ratification du Traité de Lisbonne, tracer les contours institutionnels de l’Europe d’ici 5 à 10 ans.


Une évolution allant vers… un modèle américain !

L'Irlande doit abandonner l'euro !

Dans un contexte de récession larvée en Irlande, l'économiste David McWilliams se demande s'il ne serait pas mieux de quitter la zone euro.

"Si un économiste de Mars atterrissait en Irlande, il verrait immédiatement que le pays est prisonnier d'un arrangement monétaire qui rend notre récession bien plus forte que nécessaire. C'est un fait économique, pas un slogan politique. L'euro est aujourd'hui un élément du problème, pas un élément de la solution.

Nous nous retrouvons dans la situation étrange de ne pas pouvoir relancer notre économie en imprimant des billets ou en contractant des dettes. Il en résulte que le chômage va considérablement augmenter au cours des prochaines années et que les prix des maisons vont diminuer bien plus que nécessaire.

Quand une économie est en chute libre, il est de la responsabilité démocratique d'un gouvernement élu de faire quelque chose. En période de crise, il faut prendre en considération des idées qui seraient perçues comme extrêmes en temps normal."

Source : The Irish Independent (Irlande)

La bulle immobilière espagnole a-t-elle explosé ?


Le plus grand groupe immobilier espagnol Martinsa-Fadesa s'est déclaré insolvable. Sur les Bourses, cette nouvelle a déclenché un effet domino sur le secteur de la construction et de l'immobilier. Face à cette déclaration d'insolvabilité, certains politiques exigent une aide d'état.

Le quotidien El Mundo s'y oppose : "Martinsa-Fadesa est le groupe immobilier qui compte le plus grand nombre de mètres carrés construits (28 millions) dans ce pays et possède 170.000 logements en cours de construction ?
Les experts redoutent que la déclaration de Martinsa ne soit la première déclaration de faillite d'une longue série dans ce secteur. L'une des questions qui doit être analysée est la relation pécheresse entre des groupes immobiliers et des instituts financiers qui ont mis d'importantes sommes d'argent à la disposition d'entreprises dont la solvabilité était douteuse. Il n'est pas justifié qu'à présent le gouvernement soutienne financièrement un secteur qui a agi avec aussi peu de transparence."


Source : El Mundo

L'OCDE « descend » la politique sur les biocarburants de L’UE


Le diagnostic est sans appel. Après les Nations Unies et la Banque mondiale, un nouveau rapport publié par l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), intitulé ''Évaluation économique des politiques de soutien aux biocarburants'', dénonce à son tour le soutien apporté par l’UE de nombreux gouvernements aux agrocarburants. L'étude menée par l'économiste Martin von Lampe met en lumière le coût élevé et le manque d'efficacité environnementale de ces investissements.

Dans un rapport publié le mercredi 16 juillet 2008, l'OCDE souligne que les politiques de soutien aux biocarburants, très coûteuses, ont un impact limité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et sur l'amélioration de la sécurité énergétique. Elles ont en revanche un "impact significatif sur les prix mondiaux des produits" alimentaires.

"Les nouvelles initiatives politiques ne font qu'aggraver les problèmes existants" et devraient notamment continuer à pousser à la hausse les prix agricoles, et accentuer les risques de famine chez les populations les plus pauvres des pays en développement, poursuit le rapport.

Les Etats-Unis sont les premiers producteurs d'éthanol, avec 48% de la production mondiale en 2007, devant le Brésil (31%) tandis que l'Union européenne est à l'origine de 60% de la production mondiale de biodiesel.

"Dans la plupart des pays, les biocarburants dépendent fortement des subventions publiques", mais particulièrement aux Etats-Unis, au Canada, et dans l'Union européenne, où elles atteignent onze milliards de dollars et devraient progresser à 25 milliards d'ici 2013-2017, ajoute le rapport.

Les programmes subventionnés dans ces trois grandes zones n'entraînent pourtant que des baisses d'émissions de gaz à effets de serre (GES) modestes, de l'ordre de 1% du total des émissions dues au secteur des transports.

Initialement perçus comme un outil de lutte contre le réchauffement climatique, les biocarburants sont largement dénoncés (Organisation des Nations Unies, Banque mondiale, nombreuses ONG) comme l'une des causes de la flambée des prix de la nourriture, car ils détournent du marché alimentaire des produits agricoles nécessaires à leur fabrication.

Le rapport de l’OCDE intitulé Évaluation économique des politiques de soutien aux biocarburants est téléchargeable ici www.oecd.org/tad/bioenergie

Focus sur L’OCDE

L'Organisation de coopération et de développement économiques (en anglais OECD : Organisation for Economic Co-operation and Development) est une organisation internationale d'études économiques, compte 30 pays membres, principalement des pays développés, ayant en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.

L'OCDE a succédé à l'Organisation européenne de coopération économique (OECE) qui a existé de 1948 à 1960 et qui a joué un rôle important dans l'exécution du plan Marshall.

En 2007, l'OCDE, regroupe plusieurs centaines d'experts dans ses centres de recherche à Paris (le siège est au Château de la Muette) et publie fréquemment des études économiques — analyses, prévisions et recommandations de politique économique — et des statistiques, principalement concernant ses pays membres.

Législation communautaire sur le tabac

La Commission européenne a présenté mercredi 16 juillet 2008 un rapport et une proposition de directive en vue de modifier la législation communautaire en vigueur en matière de droits de taxe sur le tabac.

La proposition de directive prévoit une augmentation progressive, jusqu'en 2014, des niveaux minimum communautaires de taxation applicables aux cigarettes et au tabac fine coupe.
Selon la nouvelle proposition, d'ici 2014, le pourcentage appliqué actuellement de 57%, sera porté à 63% du prix moyen pondéré et le montant des accises de 64 euros sera porté à 90 euros pour toutes les cigarettes. On estime que cette mesure contribuera à réduire la consommation de tabac de 10% dans la plupart des États membres dans les cinq années à venir.

Elle actualise aussi les définitions des différents types de produits du tabac afin de supprimer des lacunes qui permettent à certains types de cigarettes ou de tabac fine coupe d'être présentés comme s'il s'agissait de cigares, de cigarillos ou de tabac à pipe et de bénéficier ainsi d'un taux de taxation réduit.

Source : Xinhua

jeudi 17 juillet 2008

Pour la BCE, les salariés doivent accepter une baisse de leurs revenus

La BCE relève ses taux

Les 11.030 signataires de la pétition "Stop Trichet", lancée par l'économiste Marc Touati pour empêcher le président de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux d'intérêt, n'auront pas suffi.

Jeudi 3 juillet, Jean-Claude Trichet a annoncé, comme prévu, une hausse des taux en zone euro de 4 % à 4,25 %. Le fait que cette action va avoir des effets négatifs sur la croissance, n’inquiète pas la BCE qui a pour objectif d'assurer la stabilité des prix.

Aux Etats-Unis, l'argent est rémunéré à 2 %. La Réserve fédérale américaine (Fed) a certes stoppé la baisse des taux américains en juin, mais elle pourrait au contraire continuer à privilégier le soutien à la croissance, car toute hausse des taux a un effet mécanique pénalisant pour la croissance.

La BCE veut éviter que les agents économiques ayant à l'esprit un niveau d'inflation élevé, réclament des hausses des salaires qui entraîneront à leur tour une hausse des tarifs, et ainsi de suite. "La BCE a donné un signal, elle a montré aux syndicats que d'éventuelles revendications salariales ne serviraient à rien. Que dans ce cas elle relèverait encore les taux annulant les effets de hausse des salaires", explique Gilles Moëc, économiste chez Bank of America qui précise :

"Pour la BCE, les salariés doivent maintenant accepter une baisse de leurs revenus ».

72 % des étudiants irlandais ont voté contre le Traité de Lisbonne.

Europe : le refus irlandais doit être une exception

À Bruxelles comme à Strasbourg et à Paris, on espère engranger la ratification des 26 pour placer l'Irlande face à un choix plus radical « Tous les pays, y compris l'Irlande, sont d'accord pour poursuivre le processus de ratification du Traité de Lisbonne ».

Après une réunion fleuve de près de quatre heures, Jean-Pierre Jouyet, ministre des affaires européennes et hôte du sommet informel qui se tenait à Brest, confirmait, la volonté des 27 de ne pas se laisser enfermer dans l'ornière irlandaise. À ce jour, 22 pays ont ratifié le nouveau traité. Avec l'Espagne et l'Italie, « ils seront rapidement 24 », a ajouté M. Jouyet. Reste la Suède, « sans difficulté majeure » et les Tchèques, dont les difficultés sont « surmontables », estime le ministre français. Le refus irlandais resterait, cette fois, une exception.

L’Irlande sous pression

Une ratification de 26 pays sur 27 d'ici la fin de l'année, ce serait bien sûr le scénario idéal pour les responsables de l’UE qui espèrent organiser les prochaines élections européennes avec le traité de Lisbonne.

Avec Bernard Kouchner, Nicolas Sarkozy sera à Dublin le 21 juillet pour analyser avec le gouvernement irlandais les différentes options qui seront imposées aux Irlandais.

Le ministre irlandais, Dick Roche, a pour sa part demandé un « temps de réflexion ». En l'état actuel de l'opinion publique, un nouveau referendum serait de nouveau fortement exposé au non car visiblement, l'Europe ne fait pas recette vis-à-vis des jeunes.

Les enquêtes montrent que 60 % des jeunes irlandais, et 72 % des étudiants, ont voté contre le nouveau traité.

Vers une nouvelle commercialisation de produits OGM par l’UE

Lors d'une réunion des ministres de l'Agriculture de l'UE, aucune décision n'a pu être prise, concernant des demandes d'autorisation de commercialisation de deux variétés génétiquement modifiées de soja et de coton, faute de majorité qualifiée suffisante, a-t-on appris de source diplomatique.
Il s'agissait d'étudier le cas d'un soja du groupe allemand Bayer et d'une variété de coton.

Le dossier va revenir à la Commission qui prendra une décision probablement positive, puisqu'elle s'appuie toujours sur l'avis de l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui en l'occurrence a estimé que les produits concernés ne présentaient pas de danger.

De nombreux pays critiquent le fait de baser les autorisations de commercialisation d'OGM en Europe sur les seuls avis de l'EFSA. Le peu de connaissances disponibles sur les effets à long terme des organismes génétiquement modifiés sur la santé humaine étant au coeur de la controverse.

"On n'est pas dans une remise en cause du système européen, on n'est pas dans une refonte des procédures", a affirmé au début du mois la très médiatique, secrétaire d'Etat française à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet dont les convictions écologiques sont, sans doute, à géométrie variable.

L'Union européenne accepte, depuis de nombreuses années, la commercialisation de produits OGM lorsqu'ils sont importés.

Source AFP

OMC: Lamy promet des lendemains qui chantent au commerce mondial


Accusé par Nicolas Sarkozy de vouloir imposer une libéralisation aveugle, le patron de l'OMC, Pascal Lamy, a assuré le mardi 15 juillet 2008, qu'un accord mondial de baisse des droits de douane, négocié depuis près de sept ans, par les pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), permettrait d'injecter 50 à 100 milliards de dollars par an dans le commerce mondial.

Par le passé, la Banque mondiale et d'autres ont chiffré les bénéfices attendus à plusieurs centaines de milliards, avant de rétracter ces évaluations jugées trop vagues.

Pascal Lamy a été personnellement mis en cause le 30 juin par le président français Nicolas Sarkozy à la télévision.

"M. Lamy et M. Mandelson (le commissaire européen chargé du commerce) voudraient nous faire accepter un accord au terme duquel l'Europe s'engagerait à diminuer de 20% sa production agricole, à diminuer de 10% ses exportations agricoles. C'est 100.000 emplois supprimés, je ne le laisserai pas faire", avait déclaré M. Sarkozy sur France 3.

A propos de la baisse prévue des subventions agricoles, M. Lamy a reconnu qu'elle pourrait provoquer à court terme une hausse des prix, mais que celle-ci serait plus que compensée par une hausse des capacités de production des pays en développement.

M. Lamy a convoqué à partir de lundi les ministres d'une trentaine de puissances commerciales pour tenter de parvenir à un accord sur l'agriculture et les produits industriels, les deux thèmes au coeur du cycle de négociation de Doha lancé fin 2001 dans la capitale du Qatar. Son espoir est de parvenir à boucler l'ensemble du cycle à la fin de l'année.

Source AFP

La Commission européenne approuve la commercialisation du fruit du baobab africain

La pulpe du baobab, arbre africain, sera commercialisé à travers l’Europe, suite à l’approbation « Novel Food » par la Commission Européenne.

L’emblématique baobab, communément appelé « l’arbre à l’envers », est une caractéristique du paysage en Afrique sub-saharienne.
Son fruit est réputé contenir exceptionnellement une forte teneur en vitamine C, jusqu’à trois fois celle des oranges. Rien que 10 grammes peuvent fournir la dose journalière recommandée de vitamine C. Le baobab est également riche en antioxydants (plus de 10 fois le niveau des oranges), en fibres naturels (pectines) et constitue une excellente source de calcium et de fer.

Les Africains appellent le baobab « l’arbre de vie » et ont depuis longtemps utilisé son fruit pour confectionner des boissons rafraîchissantes et comme ingrédient de pâtisserie.
Il est également un aliment traditionnellement consommé par les femmes enceintes et les enfants pour sa forte teneur en calcium.

PhytoTrade Africa, une organisation commerciale, avait soumis la demande en 2006 et prévoit dorénavant une montée de la demande de cet ingrédient.

Un récent rapport de Ben Bennett de l’Institut des Ressources Naturelles du Royaume-Uni a trouvé qu’une moisson durable du fruit de baobab pouvait générer un commerce pouvant atteindre 1 milliard de dollars par an.

Source APA - London (Royaume-Uni)

dimanche 13 juillet 2008

Nouvelles perturbations souverainistes pour le sommet de l'Euroméditerranée

Présidence Française de l’Europe : Nicolas Sarkozy couvert de ridicule

Ce Dimanche matin, 13 juillet, vers 10 heures, dans une ville quadrillée par 18.000 policiers et gendarmes venus assurer la protection du sommet de l’Euro méditerranée et des cérémonies du 14 juillet, des équipes de militants proches de l’ARN et des JPF, ont réussi à poser plusieurs bannières contestataires au cœur de Paris.

Pose de bannière à l'Ile de la Cité
(Derrière la cathédrale Notre-Dame à 150 m de la préfecture de police)



Pose de bannière au Pont des Arts
(En face de l’Académie française et du palais du Louvre)


Ces actions menées vivement ont pu être réalisées sans qu’aucun des protagonistes de l’affaire ne soit inquiété, en dépit d’un dispositif policier particulièrement impressionnant.

Cette action fait suite à d'autres poses de bannières organisées par l’ARN et les JPF, à l'approche de l'échéance où la France assurait la présidence de l’UE. Des perturbations contestataires avaient également eu lieu, le 1 juillet dernier, lors des cérémonies officielles organisées par le président Nicolas Sarkozy invitant José-Manuel Barroso sous l’Arc de Triomphe de l'Etoile. Perturbations où René Delacroix, président de l'ARN et trois de ses militants ont été arrêtés et placés en garde à vue. (Voir notre dépêche : ICI)

samedi 12 juillet 2008

Le président turc Abdullah Gul célèbre le massacre de soldats français

A l'occasion d'un voyage à Maras (Marach) en Cilicie le président turc Abdullah Gul a assité, le 12 juin 2008, à une curieuse pièce de théatre où les soldats français se font massacrer.

Massacre à Marach
Entre 1915 et 1923 s’est déroulé un plan d’extermination des arméniens organisé par les gouvernements successifs turcs avec, pendant la première guerre mondial, le concours du Consul Allemand d'Alep et même d’officiers allemands encadrant des troupes régulières de l’armée turc.
Les photos montre le président actuel de la Turquie célébrant, le 12 juin 2008, pour l'ouverture de l'euroméditerranée un épisode dramatique du génocide arménien : l’attaque de la garnison française de Marach et le massacre qui la population arménienne qui suivit.




La fin de la première guerre mondial



Les Turcs signèrent à Moudros, le 30 octobre 1918, un armistice dont l’une des clauses (art. 7) autoriseraient les Alliés à occuper certains points stratégiques de leur choix.
Suite à quoi, le général Hamelin pénètre en Cilicie avec 6.000 hommes de la Légion d’Orient pour en prendre possession. La Légion d’Orient fut peu après scindée en une Légion syrienne qui entra en Syrie et une Légion arménienne qui demeura en Cilicie.

La plaine de Cilicie est un pays fertile, arrosé par deux fleuves, le Seihoun et le Djihoun, bordé au nord par la haute chaîne du Taurus Arménien que creusent des vallées profondes, passage vers le plateau arménien, à l’Est par l’Amanus, moins élevé, limite septentrionale de la Syrie. La voie ferrée du Berlin-Bagdad traverse cette plaine, cordon ombilical assurant le transport et le ravitaillement des troupes.





Une clause additive de la convention d’armistice autorisait, à rapatrier les Arméniens habitant jadis la Cilicie et à leur restituer leurs biens saisis pendant la guerre. Ce rapatriement organisé par mer et par le chemin de fer permis à 100.000 Arméniens de revenir pour constater que leurs maisons et leurs terres avaient été volées par les Turcs. Les bourreaux et leurs récentes victimes ce retrouvant brutalement confrontés.


Le contexte politique

La Grande-Bretagne, qui en sous-main, entretenait l’agitation anti-française de l’émir Faysal, fils de Husayn en Syrie, évacuèrent les troupes britanniques, le 15 septembre 1919, de la zone située sur le nord, la frontière provisoire plaçant l’armée française dans une position intenable.

Pour relever les troupes anglaises, la France créa en octobre 1919, l’armée française du Levant. Georges Picot et le général Hamelin furent rappelés, les pouvoir civil et militaire furent remis au général Gouraud qui cumulait les fonctions de « haut-commissaire de la France en Syrie et en Cilicie » et de Commandant en chef de l’armée du Levant.

La 156e division d’infanterie arrivait en Cilicie à la fin de 1919. Le général Dufieux qui la commandait décidait d’étendre aux montagnes qui longent l’Amanus du nord au sud, de Marach à Katma, ainsi qu’au ruban de dunes qui va de Katma à l’Euphrate plus à l’Est, le territoire contrôlé par ses troupes. Le général Quérette qui commandait ces « territoires de l’est » reçut des moyens insuffisants pour tenir cette zone sensible, point de jonction entre les Turcs commandés par Mustafa Kémal et les Chérifiens de Faysal.

Après l’armistice de Moudros, une partie des troupes turques s’étaient repliée en Anatolie, où rejointe peu après par Mustafa Kémal, elles préparaient une reconquête territoriale. Dès novembre 1919, Mustafa Kémal lance une proclamation aux « Comités de défense, d’Aïntab, de Mersine, et du Djebel-Berert » pour dénoncer l’occupation d’Aïntab et de Marach comme contraire aux conditions de l’Armistice de Moudros. La région en ébullition, est parcourue par des bandes d’irréguliers Kurdes et Arabes fortement armés.

L'attaque

Le 21 janvier 1920, Marach est attaquée. La population kurde et turque se soulève et assassine les soldats français, le Général Quérette est, avec une petite troupe, assiégé dans la ville, avant d’être dégagé par la colonne Normand et d’évacuer la ville.


La victoire de Marach galvanise les Kémalistes. Ourfa, Hadjin, Sis, Bozanti, Aïntab, sont attaquées et assiégées. La colonne Andréa est envoyée en renfort à Aïntab en février, le général de Lamothe, qui commande la 2e division de l’armée du Levant envoie la colonne Goubeau en appui aux assiégés. Les Français disposent de 12.000 hommes. Les Turcs capitulent le 8 février 1921.

À la Conférence de San Rémo – les Alliés ont donné à la France le mandat sur la Syrie, et elle est prête à abandonner la Cilicie où les combats se poursuivent. La France cherche à se rapprocher des Turcs. Faysal qui s’est auto proclamé « roi de Syrie » est lâché par les Anglais. Gouraud peut intervenir en Syrie. Il entre à Damas le 24 juillet 1920 et Faysal s’enfuit.

Après les négociations menées à Angora, par Franklin-Bouillon en octobre 1921, la France décide d’évacuer dans les deux mois la Cilicie, l’accord d’Angora permet à la France d’exercer son mandat sur la Syrie, mais il provoqua une continuité dans les massacres et un exode massif des Arméniens.

Le point de vue turc

La bataille de Marach, est considérée par les historiens turcs comme le premier acte de la reconquête de la Cilicie. Ce fut surtout l’occasion d’un nouveau massacre. En décembre 1919, quand Mustafa Kémal envoie ses troupes à Marach, la ville compte 40 .000 Kurdes et Turcs et 20.000 Arméniens. Après 20 jours de combat, le 10 février 1920, les troupes françaises se retirent, suivit par 7.000 à 8.000 Arméniens qui prennent la fuite dans le froid puis la neige. Le reste de la population arménienne qui est abandonné à Marach, sera massacrée par les Turcs.

article écrit a partir d'informations source : les nouvelles d'Arménie
Photo vu sur armenews.com