Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

jeudi 25 décembre 2008

Le rapport des membres de l’Académie d’Agriculture de France: quelle politique agricole pour l'europe


extrait choisi du rapport
Il n’est plus contesté aujourd’hui que la Politique Agricole Commune, n’est plus adaptée aux nouvelles exigences de la société et à la nouvelle donne économique et sociale mondiale.

Dans ces circonstances, des donateurs, dont on trouvera les noms à la fin de cette note, ont jugé nécessaire d’apporter leur contribution à ce vaste chantier de la réforme de la PAC.

Ce que l’on appelle aujourd’hui « politique agricole » est bien plus qu’une politique
d’accompagnement de la production agricole. Il s’agit en fait d’une politique agricole,
alimentaire, environnementale et territoriale, qui vise à assurer régulièrement
l’approvisionnement alimentaire des consommateurs en quantités et en qualité, à des prix
stables et raisonnables, tout en préservant l’avenir. Elle doit par conséquent s’inscrire dans
une vision politique globale, axée sur les exigences des consommateurs et les attentes des
citoyens, tout en prenant en considération les intérêts des agriculteurs et les particularités de
l’agriculture.


L’Union Européenne compte aujourd’hui près de 500 millions de consommateurs. Elle
constitue ainsi le premier marché solvable du monde. Il est parfaitement illusoire de penser
que le marché mondial puisse subvenir régulièrement en quantités, en qualité et en toute
sécurité aux besoins des consommateurs européens. L’embargo américain sur le soja en
1973 comme les difficultés d’approvisionnement que certains marchés connaissent
actuellement, témoignent de l’importance pour l’Europe d’assurer son indépendance et sa
sécurité alimentaires.

Si les conditions prévalant après la seconde guerre mondiale ont pu justifier dans les années
60 la mise en place en Europe d’une politique volontariste de sécurité alimentaire, force est
de constater que la fin de la guerre froide n’a pas réduit la grande instabilité qui caractérise
le monde dans lequel nous vivons, ce qui justifie aujourd’hui comme hier, la nécessité, pour
l’Europe, de préserver sa souveraineté alimentaire.


Seule une Politique Agricole ambitieuse et cohérente peut permettre d’atteindre ce faisceau d’objectifs.

L’expérience des politiques agricoles menées depuis deux décennies montre que la voie
dans laquelle s’est engagée l’Europe depuis 2003, voire depuis 1992, conduit à une
impasse. Toute la logique des réformes entreprises ou proposées est en effet construite sur
un postulat, développé par l’OCDE et repris par l’OMC lors du Cycle de l’Uruguay, celui de la
vertu du marché mondial et de la libéralisation des échanges internationaux qui
augmenteraient leur efficacité.



L’observation des effets de l’Accord OMC sur l’Agriculture de 1994 et de la première étape
de réformes des politiques agricoles qui l’ont accompagné, montre qu’aucun des objectifs
recherchés n’a été atteint, ni en matière de réduction des soutiens publics à l’agriculture, ni
en matière de stabilisation des cours internationaux, ni en matière de développement
économique des pays les moins avancés.


Hormis quelques grands pays exportateurs qui bénéficient de rentes géographiques et structurelles spécifiques pour certains produits, la plupart des Membres de l’OMC ne retrouvent pas leur compte dans les propositions actuelles. Les travaux des économistes, venus d’horizons les plus divers, convergent aujourd’hui sur un certain nombre de constats qui montrent qu’aucune augmentation significative du bien-être collectif ne peut résulter de la libéralisation des échanges agricoles. En effet, livrés à eux mêmes, les marchés agricoles sont instables, chaotiques et induisent des comportements spéculatifs ou d’aversion, au risque, préjudiciables à l’investissement, à l’amélioration de la productivité1, et aux consommateurs.



Ces travaux convergent aussi pour montrer que le classement des aides à l’OMC n’a
aucune pertinence : les aides dites « découplées » ont autant d’effets sur les marchés
que les autres aides. Dès lors, le découplage total ou même partiel des aides qu’a choisis la
Communauté en 2003 et que la Commission se propose de renforcer dans son « Bilan de
Santé », apparaît comme une négation des principes qui sont à l’origine des politiques
agricoles, à savoir la nécessité d’une maîtrise des fluctuations de production et
de prix à des niveaux raisonnables et stables. Par ailleurs, il sera de plus en plus difficilement justifiable, aux yeux des citoyens européens, d’octroyer des aides à certaines catégories d’agriculteurs, sans aucune obligation de production.


La demande alimentaire est en général peu élastique, si bien que de faibles variations de
volumes entraînent d’importantes variations de prix. C’est pourquoi, il vaut mieux agir en
amont, sur la maîtrise des quantités, que de corriger, en aval, les effets pervers des
fluctuations erratiques des prix. Cela signifie, en d’autres termes, qu’un système
d’assurances de revenus, qui serait mis en place pour compenser a posteriori les fluctuations
de prix, risque d’être infiniment plus coûteux et moins efficace qu’un système de régulation,
en amont, des volumes de production.


Enfin les économistes considèrent qu’il n’y a pas d’économie d’échelle déterminante en
agriculture. Par conséquent, une agriculture constituée d’un nombre important
d’exploitations de dimension suffisante pour rémunérer le travail familial, est aussi efficace,
au plan macro-économique, qu’une agriculture constituée d’un nombre restreint de grandes
exploitations basées sur le salariat. La concentration irraisonnée des exploitations n’apparaît donc plus nécessairement comme un gage d’efficacité et de compétitivité de la branche. Dans une perspective de développement durable, la compétitivité de l’agriculture doit en effet se mesurer de manière globale selon les trois axes de performance économique, environnementale et sociétaire.

Depuis 1980, la communauté internationale a régressé dans ses efforts pour parvenir à maîtriser l’instabilité des cours mondiaux.
Les solutions qui ont été progressivement mises en place sous l’influence des organisations
internationales, visent à démanteler les dispositifs d’intervention physique (politiques de
stockage et de gel des terres notamment) au profit d’instruments financiers (loan rate,
paiement compensatoire ou aides directes découplées, assurances de revenus, etc ). Elles
contribuent, au contraire, à entretenir la volatilité des cours mondiaux, voire à l’aggraver en
reportant sur le marché mondial le déséquilibre du marché domestique.

L’affirmation du principe de la souveraineté alimentaire, doit permettre aux pays les moins
avancés de protéger librement leurs marchés afin de développer leurs capacités de
production, comme le font d’ailleurs les Etats Unis. Les pays en voie de développement
sont les grands perdants du processus de libéralisation.


Les accords multilatéraux type OMC, n’a de sens que pour autant qu’elle s’articule à des politiques nationales ou régionales (type PAC) cohérentes.
En raison de l’interdépendance des marchés et des productions et compte tenu de l’extrême
diversité des conditions économiques, environnementales et sociales de chaque pays et de
chaque région, il est illusoire de prétendre formater les politiques agricoles dans un moule
unique, comme tentent de le faire l’OCDE et l’OMC. Il est illusoire également d’imaginer
l’existence d’un outil miracle (par exemple le découplage) susceptible de répondre à
l’ensemble des problèmes à résoudre. Une politique agricole efficace est nécessairement complexe.


Stockage et maîtrise des flux : des outils qui restent indispensables demeurent des dispositifs classiques d’intervention par stockage et déstockage dès lors que l’intervention en amont sur les flux reste moins coûteuse que la correction en aval des fluctuations de prix ou de revenus. Mais ces dispositifs trouvent eux mêmes leurs propres limites dans l’accumulation des stocks. Ils doivent dès lors être assortis de mécanismes qui limitent leur recours dans le temps et en
quantités.

Conséquence des propositions précédentes, la protection aux frontières constitue un outil
indispensable de toute politique agricole et alimentaire. Il est par ailleurs regrettable de ne pas avoir recours à l’article XXVIII du GATT, toujours en vigueur, qui permet une renégociation des concessions tarifaires. Les propositions faites dans le cadre du Cycle de Doha sont porteuses d’importants facteurs de perturbation des marchés, notamment des marchés européens. L’Europe n’a donc aucune raison de supporter seule les conséquences négatives d’une libéralisation des seuls échanges agricoles et n’a donc pas à se sentir obligée de consentir de nouvelles concessions pour conclure le Cycle de Doha. Dans la mesure où seule une minorité de pays émergents exportateurs paraît trouver son compte dans les propositions actuelles, l’absence d’accord ne peut en aucun cas être considérée comme un échec politique, mais plutôt comme un simple retour aux réalités économiques.


les coûts de production européens resteront le plus souvent supérieurs aux cours mondiaux. La flambée conjoncturelle actuelle de certains prix démontre une conjoncture de court terme favorable mais parfaitement instable. La difficulté à dénombrer les actifs agricoles au sein de l’Europe (définition très variable d’un pays à l’autre) suggère que le plafonnement ou l'ecrètage des aides et leur péréquation entre les différentes catégories de producteurs se fasse dans un cadre national.





Conclusion
Dans une période où le devenir de la PAC est mis en débat (Bilan de Santé de 2008,
Perspectives Financières du budget global européen, et préparation de l’échéance 2013),
l’euphorie actuelle que connaissent certains marchés agricoles constitue un facteur de
confusion, comme le prouvent les options dérégulatrices actuelles de la Commission.
Contrairement à ce que laissent entrevoir les projets de la Commission ou nombre de
discours politiques. Aucune analyse économique sérieuse ne permet de penser que les
marchés, livrés à eux-mêmes, peuvent durablement assurer, sans dysfonctionnements
importants, la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments de 500 millions
d’Européens, dans le respect de normes sociales et environnementales exigeantes. Rien ne
serait plus irresponsable que de penser que l’Europe n’a plus besoin de politique agricole, et
que, en l’absence de toute intervention régulatrice des pouvoirs publics, les prix seraient en
mesure de s’ajuster durablement aux coûts de production européens. Enfin en raison même
de sa puissance, l’Europe ne peut échapper à ses responsabilités vis-à-vis des pays en voie de
développement.


Pour exercer sa souveraineté alimentaire à partir d’une agriculture durable, l’Europe a
besoin d’une politique agricole volontariste forte. Pour construire cette politique, il faut savoir
s’affranchir des modes intellectuelles du moment et savoir tirer les enseignements d’une
histoire alimentaire riche en retournements imprévus. Dans les premières périodes de sa
construction, l’Europe a su se doter d’une politique agricole efficace pour répondre à ses
besoins du moment. Aujourd’hui ceux-ci ont considérablement évolué ainsi que la dimension
de l’Union Européenne devenue la première puissance économique du Monde. Il ne s’agit
donc certainement pas de cultiver la nostalgie, pour prôner le retour à la politique agricole
originelle qui fut conçue dans un autre contexte, avec des moyens adéquats. Mais rien ne
serait à l’inverse plus absurde que de prétendre ignorer les enseignements du passé, lors de
l’élaboration de la politique agricole d’avenir dont l’Europe a besoin.



Signataires
Gilles Bazin Denis Hairy
Lucien Bourgeois Michel Jacquot
Jean-Marc Boussard Jean-Christophe Kroll
Jean-Claude Clavel André Neveu
Hélène Delorme François Papy
Joseph Garnotel Claude Servolin



rapport complet en PDF http://www.ceri-sciences-po.org/archive/juin08/art_pac.pdf

EADS peut acquérir le fabricant britannique de satellites

EADS a reçu le feu vert de la Commission européenne pour acquérir, via sa filiale néerlandaise, le fabricant britannique de satellites Surrey Satellite Technology Limited (SSTL).
L'exécutif communautaire indique dans un communiqué avoir considéré que les activités des deux entités se chevauchaient essentiellement dans le domaine de la fabrication de satellites d'observation de la terre, mais que l'opération n'entraverait pas de manière significative la concurrence sur ce marché.
Sur le marché européen des appels d'offres institutionnels, où les deux entreprises sont également présentes, la Commission dit être parvenue à la conclusion que cette acquisition par le groupe européen d'aéronautique n'éliminera du marché aucun concurrent réel ou potentiel important d'Astrium.
EADS est présente dans le secteur spatial principalement par l'intermédiaire de sa filiale Astrium, qui conçoit, développe et fabrique des systèmes de satellites.

Neutralité Suisse: le début de la fin

«En principe, nous sommes prêts à ­envoyer des soldats suisses en Somalie.» C’est dans les colonnes de la SonntagsZeitung que Pascal Couchepin (PRD) s’est prononcé sur l’attitude à adopter face aux actes de piraterie qui se multiplient dans l’océan Indien, et qui menaceraient également la flotte commerciale suisse(35 navires). Le ministre valaisan a assimilé un tel engagement à une opération policière.

Le porte-parole du Conseil fédéral, Oswald Sigg, confirmait des discussions gouvernementales, précisant toutefois que certains «éclaircissements approfondis» devaient être apportés. Pascal Couchepin est resté évasif sur les détails d’une éventuelle mission, tout en soulignant que seuls des volontaires seraient engagés. Mais une des variantes les plus probables est une coopération avec l’UE.
La Suisse ne ferait qu’emboîter le pas de l’Union européenne (UE), qui, début décembre, a lancé sa première opération de police maritime dans la région de la corne de l’Afrique. Appelée «Atalante», elle est au bénéfice d’un mandat des Nations Unies.


Du côté de l'opinion publique et de certains partis, le scepticisme prévaut. L’UDC est montée au créneau. Invoquant la neutralité, elle s’oppose à une telle mission. Et regrette que son futur ministre de la Défense, Ueli Maurer, n’ait pas eu son mot à dire. «Nous sommes contre l’engagement de l’armée pour ce genre d’opération. Il s’agit de tâches de police», tranche pour sa part le président des Verts, Ueli Leuenberger.

Mais les partis de l'establishment font preuve de plus d’enthousiasme; le conseiller national Hans Widmer (PS/LU), invoquant la nécessité d’un mandat clair de l’ONU avant de participer à une opération. Au PDC, sans s’opposer sur le principe, «on ne souhaite pas se prononcer», sans doute par prudence politique sur un sujet sensible. Au PRD on se montre encore plus favorable.

Une telle décision ne tombe pas du ciel, mais répond à la volonté de la classe politique professionnelle Suisse d'intégrer l'union européenne contre l'avis de sa population. Une démarche compliquée par le dispositif de " référendum d'initiative populaire" prévu par la constitution helvétique.

Après le refus des électeurs helvètes de voir la Suisse rejoindre l'UE, les formations politiques tentent de démolir toutes les spécificités du modèle suisse, dont sa neutralité, pour briser toutes résistance à l'intégration européenne.

Pour l’instant, le gouvernement n’a pas prévu de séance d’urgence sur la question. Il devrait donc y revenir en janvier.

lundi 22 décembre 2008

"Offense au Président de la République" : le parquet de Paris abandonne les poursuites contre l'Alliance pour la Résistance Nationale (ARN)

COMMUNIQUE DE L'A.R.N.

Le vendredi 12 décembre 2008, l'A.R.N., association loi 1901, qui dénonce la perte de souveraineté nationale au profit de l'actuel projet euro-fédéraliste de la construction européenne, a vu l'abandon par le parquet de Paris des poursuites diligentées contre elle, du chef d'accusation d' " offense au Président de la République" et notamment sur la personne de son Président, René Delacroix, violemment molesté par des policiers en civil (4 jours d'I.T.T. constatés par les urgences médico-judiciaires de Paris).

Pour rappel, cette stupéfiante et téméraire procédure correctionnelle est intervenue suite aux arrestations autant arbitraires que violentes de personnes lors de la cérémonie du 1er juillet 2008, 1er jour de la présidence française à la tête de l'Union européenne, qui se déroulait à l'arc de triomphe à Paris.

L'ARN, en brandissant des drapeaux tricolores entendait manifester pacifiquement sa réprobation de l'apposition sous l'arc de triomphe au côté du drapeau national d'un drapeau bleu dit européen sans légitimité historique, ni valeur constitutionnelle.

Cet incident est révélateur du climat actuel de harcèlement judiciaire et de criminalisation abusive qui sévit dans certains cercles du pouvoir à l'encontre des défenseurs de l'identité et de la souveraineté nationales.

Loin d'entamer la détermination de l'ARN, ce nouvel avatar d'un système globalement de plus en plus liberticide ne fait qu'illustrer nos inquiétudes pour l'avenir de notre pays.

Ankara fait un pas de plus vers l’Union européenne

Ankara fait un petit pas de plus vers l’Union européenne en ouvrant deux nouveaux chapitres de ses négociations d’adhésion au bloc européen. Cela porte à dix sur 35 le nombre de chapitres thématiques ouverts depuis le début des négociations en octobre 2005.

L’Union européenne attend qu’Ankara reprenne le chemin des réformes, et espère l’ouverture d’autres chapitres en 2009.

Au coeur de la polémique, Chypre, qui continue d’empoisonner les relations entre l’UE et Ankara. Pour le chef de la diplomatie turque, l’Europe doit pousser à une solution : “Je crois que trouver une solution globale et durable doit être l’objectif de tous, et l’Union européenne a une grande responsabilité pour cela” a assuré Ali Babacan.

Pour Bruxelles, la Turquie doit revenir sur sa décision de ne pas ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs, contrairement à ses engagements. Une décision qui a conduit au gel de huit chapitres de négociations il y a deux ans.

UE et sécurité alimentaire: histoire et conséquence du clonage

Histoire du clonage


Les premiers essais : Les premiers clonages d’animaux par transfert de noyau datent de cinquante ans. Il s’agissait de xénopes, des batraciens très utilisés dans les laboratoires. Les premiers clones de moutons ont été obtenus il y a vingt ans dans le but d’accélérer le progrès génétique. La méthode qui était alors opérationnelle consistait à utiliser des cellules fraîches d’embryons précoces comme sources de noyaux. L’affaire a tourné court car le rendement de l’opération était trop faible et les embryons donneurs de noyaux avaient un statut génétique individuel inconnu. Seuls les parents des embryons étaient connus.


Le tournant
La situation a changé il y a dix ans avec la naissance de la brebis Dolly obtenue par transfert de noyau provenant de cellules somatiques d’un animal adulte. Le rendement de l’opération était initialement très faible mais il s’est amélioré ces dernières années jusqu’à faire du clonage une méthode possible d’amélioration génétique.


Elevage de clones L’application du clonage pour les élevages ne va pas de soi. Une proportion importante des fœtus de clones ne se développe pas jusqu’à terme et beaucoup de nouveau-nés ont de sérieux problèmes de santé au point de mourir quelques jours après leur naissance. Certains deviennent apparemment normaux après avoir bénéficié d’une assistance pendant les premières semaines qui suivent leur naissance. Ces anomalies deviennent de moins en moins fréquentes au fur et à mesure que la méthode de clonage est mieux maîtrisée.


Vérification sanitaire hasardeuse Après six mois, un clone ne se distingue globalement en rien qui soit mesurable des animaux contrôles. Un vétérinaire appliquant les règles classiques permettant de déterminer si la carcasse d’un animal peut être introduite dans les circuits de consommation donnerait sans hésiter son autorisation pour la consommation des carcasses des clones de plus de six mois. Ces anomalies, nombreuses et disparates suggèrent cependant que les clones ont une sensibilité un peu augmentée vis-à-vis de certaines maladies infectieuses mais surtout qu’ils ne doivent pas être tout à fait normaux étant donné leur début souvent difficile dans la vie.

La contestation scientifique du clonage
Chaque cellule d’un mammifère contient les 25 000 gènes de l’organisme auquel elle appartient, mais seulement 2 000 sont spécifiquement exprimés dans chaque type de cellule somatique des organes. La formation des organes au cours du développement embryonnaire et fœtal et la différenciation des cellules en cellules somatiques qui l’accompagne correspondent donc à une extinction sélective des 23 000 gènes dont le fonctionnement n’est pas nécessaire dans une cellule donnée.

Ce phénomène d’extinction sélective est réversible, et un des mécanismes essentiels qui en est responsable est la méthylation (addition de groupement méthyl CH3) de certaines cytosines (une des bases de l’ADN). Ces mécanismes de la régulation de l’expression des gènes que l’on qualifie d’épigénétiques sont beaucoup plus importants qu’on ne l’imaginait il y a quelques années seulement. Une observation troublante est que les conditions environnementales chez les animaux comme chez les plantes ont une influence très grande sur les mécanismes épigénétiques de l’expression des gènes. Cela se traduit par une activation ou une extinction de certains gènes. Ces modifications épigénétiques, qui apparaissent correspondre à des mécanismes adaptatifs, sont en partie transmissibles aux cellules filles mais également à la descendance pendant plusieurs générations.
Il n’est pas certain que toutes les modifications épigénétiques induites par l’environnement soient réversibles.

La formation des gamètes puis d’un embryon à partir d’une cellule somatique, que ce soit par fécondation ou par clonage, implique que les 23 000 gènes qui ont été rendus silencieux au cours de la différenciation cellulaire redeviennent actifs pour assurer le développement de l’embryon. Des examens détaillés ont montré qu’une proportion importante des gènes des clones ne s’exprime pas normalement. Cela est corrélé avec une méthylation restée anormalement élevée de l’ADN, ce qui indique que bon nombre de gènes des cellules somatiques donneuses de noyaux n’ont pas été convenablement reprogrammés et donc devenus disponibles pour les différentes étapes du développement. Les clones sont donc des organismes épigénétiquement modifiés.


Arguments des partisans du clonage
Les descendants des clones obtenus par une reproduction sexuelle classique ont semble-t-il recouvré leur normalité. La formation des gamètes et la fécondation sont donc capables d’effacer la plupart sinon tous les défauts du clonage. Ce point est essentiel car il n’est nullement question de consommer (en série) les clones eux-mêmes mais uniquement leurs descendants.

Le point de vue scientifique officiel
selon la FDA et l’AESA, il n'y a aucune différence significative de la composition de la viande et du lait des clones. Les produits issus des clones ne sont ni toxiques, ni allergènes et pas davantage mutagènes. Les clones se reproduisent normalement. Aucun des génomes endogènes de rétrovirus bovins examinés n’a été réactivé par le clonage.
Ces observations ont conduit la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) et l’AESA(Agence Européenne de Sécurité Alimentaire) à publier en 2008 chacune un rapport sur les risques alimentaires de la consommation des produits issus des clones. La FDA et l’AESA ont conclu qu’aucun indice ne pouvait faire supposer que la consommation des produits issus des clones et des animaux normaux comportait des risques alimentaires différents, mais que ces conclusions reposaient sur un nombre encore limité de données qu’il serait souhaitable d’augmenter par l’étude de clones supplémentaires. La FDA a également considéré que les clones ne sont pas suffisamment différents des animaux contrôles pour justifier un traitement particulier avant leur mise sur le marché et en particulier un étiquetage. La semence de clones bovins est commercialisée et les produits de leurs descendants sont en vente libre aux USA, sans traçabilité particulière.


Plusieurs objections
Les tests d’innocuité des produits issus des clones sont considérés comme insuffisants. Il est recommandé de suivre les descendants des clones pendant plusieurs générations pour identifier des problèmes sanitaires non apparents chez leurs parents.

De plus, le clonage risque de réduire la biodiversité des animaux d’élevage, déjà malmenée par la sélection classique.

Enfin, la majorité des consommateurs trouvent peu appétissants les produits issus des clones qui leur paraissent trop manipulés, et ne voient pas par ailleurs l’urgence, ni le bénéfice économique réel, d’utiliser le clonage pour les animaux d’élevage.

Les arguments invitant à prendre son temps ou à ne pas utiliser du tout le clonage ne manquent pas, mais l'Union européenne n'en tient aucun compte et va nous imposer des steaks clonés dans nos assiettes.

Une nouvelle fois, les transferts de souverainetés au profit de l'UE et des organisations supranationales, permettent de bafouer le libre arbitre des citoyens en les éloignant des centres de décisions pour mieux leurs imposer des mesures qu'ils auraient refuser dans un cadre national.

samedi 20 décembre 2008

Le chômage augmente dans la zone euro

Le nombre de personnes possédant un emploi dans la zone euro s'est contracté au troisième trimestre, par rapport aux trois mois précédents, pour la première fois depuis que cette statistique existe, annonce Eurostat.

Cette contraction est imputable notamment aux pertes d'emplois enregistrées en Espagne, au Portugal et en Finlande, précise l'institut de la statistique de l'Union européenne.
Selon lui, le nombre de personnes employées a reculé de 80.000, soit de 0,1%, sur le trimestre à 146,1 millions.

Au sein de la zone euro, l'emploi a notamment baissé de 0,8% en Espagne, de 0,7% au Portugal et de 0,2% en Finlande. En ce qui concerne la France, l'Insee a également publié ses chiffres révisés du troisième trimestre .

On notera au passage toute la subtilité des statistiques Eurostat, qui parle de baisse de l'emploi et non pas d'augmentation du chômage. De toute évidence, les européistes sont des maîtres de la langue de bois, à défaut d'êtres, des gens honnêtes.

Les revenus des agriculteurs chutent

Après la flambée des prix agricoles, l'an dernier, voici la flambée des coûts de production en 2008. Et cela a pesé lourd dans l'équation du revenu des agriculteurs si l'on en juge par les données des statisticiens du ministère de l'Agriculture.Globalement, le revenu agricole s'affiche en réduction de 15 % par rapport à celui de 2007.



Cette dégradation s'explique par une flambée du prix de l'énergie, des aliments du bétail (sous l'impact du prix des céréales) mais aussi des engrais. L'ardoise payée par les agriculteurs a explosé dans tous les compartiments. Tout cela est facteur de hausse des prix. Les consommateurs en pâtissent sans que les agriculteurs en profitent... puisqu'ils repaient à leurs fournisseurs ce qu'ils gagnent sur leurs clients.


Le marché n'est pas tendre pour les éleveurs de bovins de viande ; leur revenu s'effondre de 32 %. Les maraîchers (- 16 %) et producteurs de fruits (- 26 %) ne s'en sortent pas tellement mieux.Seuls deux ou trois métiers s'en sortent : les producteurs de lait, d'abord (+ 23 % pour leur revenu). Si la forte hausse du prix du lait en début d'année a permis de compenser des coûts plus élevés, l'euphorie a été de courte durée. Depuis octobre le marché du lait est en crise.Champions du revenu l'an dernier, les producteurs de céréales voient eux aussi leur revenu chuter cette année (- 37 %). Avec cette diminution quasi-générale, le paysan français moyen retrouve le niveau de revenu de 2000.


Parallèlement, la concentration des fermes se poursuit. Le nombre des agriculteurs continue à diminuer de 2,5 % chaque année.

"La faiblesse de la concurrence est la principale raison au maintien de prix élevés", explique ce rapport sur "la formation des prix alimentaires".
Ce niveau de la concurrence joue davantage que le niveau des prix agricoles pour la détermination des prix alimentaires. Une étude constate notamment que le consommateur trouve une situation concurrentielle dans seulement 13% des marchés locaux.

Le rapport cite l'exemple de Nantes, où les prix sont parmi les plus faibles de France grâce à la concurrence importante entre les grandes enseignes.
Aux Pays-Bas, le niveau relatif des prix par rapport à la moyenne de l'Union Européenne a baissé de plus de 15% depuis 2003, année de lancement d'une guerre des prix entre distributeurs.


Le "hard discount" est une autre option pour baisser les prix, éprouvée avec succès en Allemagne, mais il se concentre sur des produits d'appel à prix faibles et ne concerne que les produits de base.

Le niveau des prix dans la grande distribution en France et en Allemagne est sensiblement supérieurs à ceux observés en Espagne et aux Pays-Bas.

le revenu net d’une entreprise agricole a baissé de 15,9% en 2008 selon l'Insee

un rapport d'Eric Besson,

centre de formation pour bataillons d'égorgeurs

Les élèves officiers européens vont eux aussi avoir leur Erasmus, ce programme d'échanges qui permet aux étudiants d'accomplir une partie de leur formation dans un autre pays que le leur.

Le ministre de la Défense Hervé Morin, à l'origine du projet, a lancé la mise en œuvre, lors d'une rencontre avec les cadets de quinze pays à Saint-Cyr, l'école des officiers de l'armée de Terre.
Les 27 avaient acté le 10 novembre, lors d'une réunion à Bruxelles, ce plan très officiellement « inspiré d'Erasmus ». Le plan permettra aux jeunes officiers européens de suivre une partie de leur formation dans un autre Etat membre « dès le stade de la formation initiale ». Bruxelles va étudier et comparer les formations des officiers dans l'ensemble des pays de l'Union, et développer des « modules de formation » communs.L'Erasmus militaire prévoit également un système d'équivalences pour la « formation militaire de base ».

Au niveau national, les Etats devront encourager leurs jeunes officiers à se montrer mobiles en Europe. Ils devront aussi reconnaître rapidement les formations reçues dans d'autres pays de l'UE, et enfin favoriser l'apprentissage d'une seconde langue étrangère, de sorte à élargir les possibilités d'échanges.

Le coût d’un tel programme n’a pas été chiffré.

L'Union européenne a ajouté à sa liste terroriste deux partis indépendantistes basques

Le parti Action nationaliste basque (ANV) et le Parti communiste des terres basques (PCTV) ont été ajoutés à la liste terroriste de l'Union Européenne ainsi que 13 membres de l'organisation armée ETA. Ces deux petites formations de la gauche indépendantiste radicale basque ont été déclarées hors-la-loi en septembre par le Tribunal suprême espagnol, en raison de leurs liens avec Batasuna, le bras politique de l'ETA.
Batasuna est lui-même interdit en Espagne depuis 2003, en raison de ses relations étroites avec l'organisation armée, qui est tenue pour responsable de 825 morts en 40 ans d'attentats pour l'indépendance du Pays basque.

L'UE a également ajouté à sa liste terroriste 13 membres d'ETA, dont les deux responsables successifs de sa branche militaire interpellés récemment en France à trois semaines d'intervalle, Miguel de Garikoitz Aspiazu Rubina, alias «Txeroki», et Aitzol Iriondo Yarza, alias «Gurbitz».

La liste terroriste européenne est normalement révisée tous les six mois, mais elle a été modifiée de façon extraordinaire, à la demande du gouvernement espagnol. L'ETA et Batasuna figurent depuis plusieurs années sur cette liste, ainsi que sur celle des organisations terroristes tenue par les États-Unis.

Grèce: une économie chancelante

Depuis bien longtemps la Grèce a une économie chancelante.

Agriculture L'agriculture, minoritaire dans la production des richesses nationales, est en crise et les paysans ont récemment bloqué les routes pour protester contre la baisse des prix de leurs produits, divisés par trois pour le maïs par exemple.


Industrie
L'industrie n'a jamais été très solide et est concentrée surtout dans le secteur de la transformation, textile, produits alimentaires qui a perdu de nombreux emplois.


Services
La principale source de richesses avec plus de 70 % du produit intérieur brut se trouve donc dans les services : le tourisme, le commerce et en particulier la marine marchande. Mais la flotte grecque - 20 % de la flotte mondiale - est atteinte par le ralentissement du commerce international et de nombreux bateaux restent à quai au Pirée.


Conséquence
Depuis 2002, le coût de la vie est passé à 85 % de la moyenne européenne, alors que le revenu moyen plafonnait à 50 % de cette moyenne. Les prix sont européens et les salaires sont grecs. Les jeunes, la « génération 600 euros », ne trouvent que des petits boulots mal payés, et encore ! Près de 25 % des 15-24 ans sont sans travail. Officiellement, en septembre dernier, le taux de chômage des femmes était de 10,7 %, celui des hommes de 5,1 %. Mais, d'après un responsable de la Confédération syndicale du secteur privé (GSEE), on attend pour janvier 2009 une perte de 100 000 emplois, soit 5 % de chômage supplémentaire. 40 % des travailleurs gagnent moins de 1 100 euros brut et le pays compte 14 % de travailleurs pauvres, le taux le plus élevé de l'Europe des 27.



Le rôle de L'UE


Privatisation
Le retard de l'économie grecque combiné aux exigences de l'Union européenne ont conduit à la crise actuelle. Pour faire entré la Grèce dans les standards de l'UE et de la mondialisation, les gouvernements successifs, de gauche ou de droite, ont privatisé les entreprises nationales comme la poste, le téléphone et la compagnie aérienne grecque.


Recul sociaux
Depuis des années, les « réformes » ont toutes été dans le même sens : remise en cause des droits des travailleurs et diminution des retraites avec augmentation des annuités et pensions diminuées de 10 à 40 %.( on reconnaîtra ici, les directives du processus de Barcelone supposer faire de la zone euro," l'économie la plus compétitive au monde")


Remise fiscale aux entreprises
Le gouvernement a décidé de passer le taux d'imposition des bénéfices sur les sociétés de 35 % en 2004 à 25 % en 2008 et l'État vient d'accorder 28 milliards d'euros aux banques

Services publics étranglés
Les services publics sont étranglés. Le gouvernement Caramanlis, ayant du mal à trouver des capitaux sur les marchés financiers qui jugent la Grèce peu fiable, est accusé d'avoir sérieusement ponctionné les fonds de la Sécurité sociale alors que les hôpitaux sont étranglés par une dette de 4 milliards d'euros.


Subventions européennes
Armes de corruptions massive, les subventions européennes officiellement investit dans une modernisation des infrastructures (aéroport, routes, tramways ou métro d'Athènes), ont permis le maintien au pouvoir d'une classe politique à grand renfort de pôt-de-vin et de clientèlisme empêchant l'émergence d'une alternative politique.


Selon les sondages récents, entre 70 et 83 % de la population condamnent l'attitude du gouvernement. Mais à la question de savoir quel dirigeant politique a eu l'attitude la plus correcte dans les derniers événements, 41 % répondent « aucun » : ni Caramanlis, qui recueille 20 % d'opinions favorables ; ni Papandréou, leader du Parti Socialiste (Pasok), avec ses 17 % ne peuvent faire oublier qu'ils ont mené la même politique.

Pour la Grèce, son appartenance à l'UE se traduit donc par:


Une augmentation de la corruption du personnel politique

Un affaiblissement de l'état
Un affaiblissement de son économie

Un affaiblissement du niveau de vie de sa population

Et la mise sous séquestre de la démocratie qui se résume désormais a une fausse alternance droite gauche sans véritable alternative!

Une situation que l'on retrouve dans de nombreux pays de l'UE.

Valeo prévoit une réduction d’effectifs de 5.000 postes

Après Faurecia qui annonçait 1.215 suppressions d’emplois il y a une semaine, c’est au tour de l’équipementier Valeo de prévoir une réduction d’effectifs de 5.000 postes dans le monde, dont 1.600 en France et 1.800 en Europe, soit 10% des employés. Le détail du plan sera donné le 8 janvier lors du comité d’entreprise européen.

Valeo souligne que la baisse de la production automobile « s’est accélérée au quatrième trimestre », avec un recul estimé à plus de 20% au niveau mondial, à près de 30% en Europe de l’Ouest et 38% en France. Salariés en CDD et intérimaires ont été remerciés. Des fermetures d’usines allant de quinze jours à un mois sont en vigueur dans une majorité des sites français, mettant les personnels de production au chômage partiel.

Il y a deux ans, Valeo a lancé le "10° Initiative", un projet visant à couper dans les emplois dits supports (logistique, qualité, recherche et développement, achats, informatique, RH…) ou à les externaliser.

Plusieurs sites français ont déjà fait l’objet de plans sociaux. A l’usine de La Suze (Sarthe), qui fabrique des condensateurs et des radiateurs, l’effectif devrait être amputé de 300 personnes début 2009. En 2007, 280 postes ont été supprimés à Reims et 118 à Abbeville. A Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), 220 personnes ont fait les frais d’un plan social en 2008. La production est délocalisée en Europe de l’Est et en Asie et certaines usines sont vides à 50 %.

Valeo se porte bien et fait des bénéfices. Son endettement, 41% à fin septembre, est faible par rapport à des concurrents qui peuvent atteindre les 70%. L’équipementier n’a pas de « remboursement de dettes significatif avant janvier 2011 ». En 2007, il a réalisé un bénéfice net de 81 millions d’euros, a amélioré ses marges et accéléré sa croissance. Au premier semestre 2008, il a encore dégagé un bénéfice net de 100 millions d’euros, en hausse de 40,8 % par rapport à la même période un an plus tôt.

jeudi 18 décembre 2008

lundi 15 décembre 2008

RÉSEAU FRANCE INDÉPENDANTE

Communiquer de presse

Le vendredi 12 décembre 2008, pendant le conseil européen, des militants du RFI (Réseaux France Indépendante) ont investi LA MAISON DE L’EUROPE, un centre de propagande européen situé, en plein de cœur de paris.

Ce coup d’éclat a été motivé par les violations permanentes des principes démocratiques dont se rendent responsable les partisans et les dirigeants de l’union européenne.

Cette manifestation coup de poing, rythmée par le craquement des fumigènes, fut organisée afin de protester contre la dictature de Bruxelles qui, mécontent du vote Irlandais, vienne de décider, Jeudi 11 décembre 2008, de refaire voter les Irlandais d’ici novembre 2009.

Pour la défense des libertés, le respect du vote des Irlandais et pour la France, le RFI, qui défend les principes d’indépendance nationale, s’engage à faire tout ce qu’il faudra pour faire comprendre à Bruxelles qu’on ne se joue pas

des peuples impunément.

Le traité de Lisbonne est mort ; Vive les peuples libres.


France lève toi,
France soulève toi,
France reprend ton indépendance.

Le R.F.I.

samedi 13 décembre 2008

Hauteur et servitude


D'autant que, chez lui, le sommet est à basse altitude.
Entre la bravitude à gauche et la basse altitude à droite nous avons la servitude partout.

jeudi 11 décembre 2008

La gestion danoise de la crise financière

46900. C’est le nombre de demandeurs d’emploi supplémentaires dans notre pays suite à un mois d’octobre catastrophique. C’est aussi à peu de choses près le nombre total de demandeurs d’emploi au Danemark, soit un taux de chômage de 1,7%.

Avec la crise financière, le Danemark prévoit ainsi une baisse du PIB de 0,5% en 2009, et le Conseil des Sages une récession à la fois en 2009 et en 2010 (2). Le prix des appartements a baissé de plus de 20% depuis la mi-2006 et le marché de l’immobilier restera déprimé jusqu’à 2011. Néanmoins, la monnaie nationale, la couronne danoise, est aujourd’hui stabilisée, démontrant parfaitement qu'une nation peut vivre sans l'euro.

Le Danemark se refuse depuis le début de la crise à “succomber”à la distribution de milliards d’€ afin de venir en aide au secteur bancaire ou afin de relancer l’économie. Le plan de sauvetage adopté par le Folketing le 10 octobre dernier repose sur le principe du donnant-donnant: en échange de la garantie d’Etat sur les prêts interbancaires et sur les dépôts des épargnants jusqu’au 30 septembre 2010, les banques danoises sont tenues d’alimenter, proportionnellement à leur taille, un fonds d’aide aux établissements en difficulté pouvant aller jusqu’à 4,7 milliards d’€.

La crise est un moyen de restructurer un secteur bancaire danois atomisé avec 150 petits établissements, résultat d’une culture financière locale très développée. Le gouvernement privilégiant un processus de fusion/acquisition. Plusieurs petits et moyens établissements se rapprochent ainsi du seuil minimum de solvabilité (ratio de 8%) en dessous duquel ils ne peuvent poursuivre leur activité. Une intervention plus marquée de l’Etat prendrait la forme d’une injection de capital à travers l’achat d’actions (nationalisation partielle) dont le niveau n’a jamais été aussi bas depuis le déclenchement de la crise.

Le refus du Danemark au plan de relance budgétaire européen s'explique par le fait que l’injection de capital tel qu’il a eu lieu dans les autres pays n’a visiblement pas empêché la contraction du crédit aux entreprises et aux particuliers. C’est donc en réformant sa fiscalité que le Danemark compte relancer son économie. A l’occasion du congrès du parti libéral, le Premier Ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, a en effet annoncé son intention d’alléger l’imposition sur les revenus du travail.

Malgré la perspective d’un léger déficit budgétaire (pour la première fois depuis 11 ans!) en 2009, le pays dispose en effet de davantage de marges de manoeuvre que la plupart de ses partenaires européens.

Grèce: une longue tradition d'activisme de l'extrème gauche.

Les récentes émeutes rappellent qu' il existe en Grèce une longue tradition d'activisme de l'ultra gauche très actif. Explications:

Les réseaux de l'ultra gauche
A Athènes il existe de nombreux groupes dits "anarchistes", constitués de jeunes de 15-25 ans, qui "zonent" dans le quartier d'Exarchia, qui est aussi le quartier de la drogue. Ils contrôlent le trafic du cannabis venus d'Albanie, et brûlent des voitures. Ils ont des airs de révolutionnaires mais n'ont que peu de lien avec l'ultra gauche grecque organisée.

Les micros-organisations politisées de ce type sont à l'étage supérieur. Ce sont des bandes de copains, qui montent des petits coups pour soutenir les" cellules invisibles" comme celle de Julien Coupat (les saboteurs de la Sncf en France, ndlr), et se dissolvent immédiatement après. Les anarchistes appartiennent à cette mouvance informelle de gens habitués à la guérilla urbaine, que l'on rencontre notamment dans les rassemblements alter mondialistes en marge des grands sommets internationaux.

Il existe en Grèce une longue tradition d'activisme de l'ultra gauche, encore très actif malgré le démantèlement de deux groupes en 2003-2003. Parmi eux, le mouvement Lutte révolutionnaire, inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union européenne après la série d'attentats commis à Athènes en 2003, et qui a revendiqué l'attentat à la roquette perpétré en janvier 2007 contre l'ambassade des Etats-Unis.

la forte mobilisation de la jeunesse grecque
La gauche de la gauche est encore forte en Grèce et la jeunesse reste assez politisée. les jeunes diplômés ont du mal à trouver un emploi et commencent avec des salaires très bas. Résultat, les jeunes et les universitaires y ont vu l'occasion de crier leur révolte face à l'incurie du gouvernement et toutes les villes universitaires sont parties au quart de tour.


Les partis politiques sont englués dans des affaires de corruption et de clientèlisme aggravé par les subventions de l'union européenne et on assiste de plus en plus à un désenchantement par rapport à la politique. La domination des deux principaux partis, Nouvelle Démocratie, parti de centre droit au pouvoir, et le Pasok, gauche socialiste, laisse assez peu d'espace à l'expression des alternatives. Les anarchistes ont donc utilisé la situation pour s'inscrire dans une contestation politique plus large.

L'UE va intensifier ses relations avec Israël

Les Européens ont décidé lundi d'intensifier leurs relations avec Israël, en insistant sur le renforcement en parallèle du dialogue de l'Etat hébreu avec les Palestiniens et les pays arabes, pour ne pas nuire à l'"équilibre" du processus de paix au Proche-Orient.
Les chefs de la diplomatie de l'UE ont décidé de multiplier les contacts de haut niveau avec Israël dans le cadre d'un accord UE-Israël, qui devrait être adopté en avril 2009.

Un premier sommet UE-Israël pourrait avoir lieu dans les prochains mois, peut-être dès le premier semestre 2009 sous présidence tchèque de l'UE, a déclaré à des journalistes le ministre tchèque, Karel Schwarzenberg.
Cette coopération renforcée, dont l'accord de principe a été approuvé dès juin par les membres de l'UE, doit se traduire par trois réunions annuelles UE-Israël au niveau des chefs de la diplomatie et la possibilité pour chaque présidence tournante de l'UE d'inviter un responsable israélien à une réunion des ambassadeurs de l'UE chargés des questions de sécurité.

L'UE se dit prête aussi à envisager "la possibilité d'inviter Israël à participer aux missions civiles" menées dans le cadre de sa politique de défense et de sécurité, "au cas par cas et lorsque l'intérêt commun s'y prêtera", et à avoir avec Israël, "au moins une fois par an", un dialogue informel sur les questions stratégiques.

A Jérusalem, la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a parlé d'un "succès significatif pour la diplomatie israélienne, qui ouvre une nouvelle page" dans les relations avec l'UE.

L'UE renforce les sanctions contre le zimbabwe


Les Européens ont renforcé lundi 8 décembre leurs sanctions contre le régime zimbabwéen. Dix noms vont être ajoutés à une liste des personnes interdites d'entrée dans l'UE, qui comporte déjà 168 personnalités zimbabwéennes, dont le président Robert Mugabe et sa femme Grace.

Ce renforcement des sanctions européennes intervient alors que la communauté internationale a durci le ton face au président du Zimbabwe, âgé de 84 ans et au pouvoir depuis plus de vingt ans. Le chef de la diplomatie européenne, Janvier Solona, s'était dit décidé à un renforcement des sanctions.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l'ancienne puissance coloniale, étaient jusqu'ici les fers de lance de l'opposition à Robert Mugabe, réélu dans des conditions très contestées, et qui n'a toujours pas mis en œuvre l'accord négocié depuis avec l'opposition. Gordon Brown avait été le seul chef d'Etat européen à boycotter en décembre 2007 le sommet entre l'UE et l'Afrique, en raison de la présence de Robert Mugabe. L'épidémie de choléra qui ravage le pays, déjà en plein marasme économique, a déjà fait près de 600 morts.

Les pourparlers sur l'entrée de la Turquie se poursuivent

Lors de la réunion, les chefs des diplomaties des 27 pays membres ont demandé à la Turquie, qui frappe à la porte de l'Union, de redoubler d'efforts pour accomplir les réformes.

La Commission européenne avait déclaré le mois dernier que les négociations avec Zagreb pourraient être conclues en 2009 si les autorités croates prenaient les bonnes mesures. Parmi les difficultés que pose aux Vingt-Sept l'adhésion de la Croatie figurent la poursuite de son litige territorial avec la Slovénie, déjà membre de l'UE, et les doutes sur sa coopération avec le Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY) .

La France et l'Allemagne, notamment, estiment que les Vingt-Sept doivent d'abord ratifier le traité de Lisbonne rationalisant le processus communautaire de prise de décision avant de penser à admettre de nouveaux partenaires.

Dans leur communiqué, les ministres disent attendre des progrès de la Croatie en matière de réformes économique, judiciaire et administrative, de lutte contre la corruption et le crime organisé, ainsi que dans les domaines de la protection des minorités, de la réinsertion des réfugiés et de la répression des crimes de guerre.

Les ministres rappellent qu'il est demandé au gouvernement turc de réformer son système judiciaire, de mieux lutter contre la corruption et la torture, de mieux garantir la liberté d'expression et de religion, de mieux protéger le droit des minorités et de mieux contrôler l'armée.

Les pourparlers sur l'entrée de la Turquie ont été engagés en 2005, en même temps que ceux sur l'adhésion de la Croatie, malgré son conflit persistant avec Chypre, autre nouveau membre de l'UE.

Sony ferme son usine de Dax

Sony a annoncé mardi 9 décembre la suppression de 8.000 emplois dans le secteur électronique, soit 5% de ses effectifs mondiaux, et la fermeture d'une usine en France, près de Dax (Landes).Sony, qui emploie 160.000 salariés, précise que les suppressions de postes affecteront ses unités électroniques d'ici à la fin mars 2010.

Selon Sony, ce nouveau plan social devrait permettre de dégager plus de 100 milliards de yens (855 millions d'euros) de réduction de coûts par an d'ici mars 2010.la firme nippone va stopper la production de son usine de Pontonx-sur-l'Adour, près de Dax qui compte 312 salariés.

Sony veut réduire le nombre de ses sites de fabrication dans le monde d'environ 10% -le groupe en compte 57 actuellement. Sony compte poursuivre la délocalisation de ses productions électroniques vers des régions moins chères. Le groupe indiqué espêrer tabler sur un bénéfice net annuel de 150 milliards de yens (1,25 milliard d'euros), et une estimation de bénéfice d'exploitation annuel, à 200 milliards de yens.

Vers une Europe à 35 membres

Alors que la ratification du traité de Lisbonne est enlisée, Bruxelles planche déjà sur une Europe à 35. Les fonctionnaires de la Commission européenne ont accouché début novembre d’un rapport de 77 pages préconisant l’accélération en 2009 des discussions avec tous les pays qui frappent à la porte de l’Union européenne.

Parmi les pays qui ont toutes les chances d’intégrer l’Europe de demain figure la Turquie. Au travers de son rapport, la Commission à l’élargissement confirme que ce poids lourd de plus de 70 millions d’habitants a vocation à trouver sa place dans le giron européen. La même promesse est formulée envers tous les pays de l’ex-Yougoslavie et envers l’Albanie. La Croatie devrait atteindre la phase finale des négociations d’adhésion d’ici la fin de 2009. Puis viendront Kosovo, Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Montenegro.


Pour justifier un tel appétit, Bruxelles met en avant l’argument imparable de la paix et, à ce sujet, la crise géorgienne représenterait une aubaine pour les partisans de l’élargissement. Pour ces derniers, intégrer des zones géostratégiques importantes, revient à limiter le risque de guerres périphériques. Entre 2009 et 2011, Bruxelles compte augmenter progressivement les versements annuels à chaque candidat.

L’aide à la Turquie passera ainsi de 566 millions l’an prochain à 781 millions d’euros en 2011. La Serbie touchera 202 millions d’euros contre 194 l’an prochain ; la Croatie 157 contre 151 millions, la Bosnie 108 contre 89 millions ; la Macédoine 98 millions contre 81 ; le Kosovo 68,7 contre 66 millions. Et l’Albanie va gagner de 81 à 98 millions d’euros.

Les nouveaux riches achètent les terres des pauvres

L'exploitation de terres en Afrique par des investisseurs étrangers expose les populations locales à des crises alimentaires

Constatant qu'"achat de terres et baux de longue durée semblent avoir la préférence des investisseurs étrangers", le directeur général de l'organisation de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Jacques Diouf, s'était alarmé l'été dernier du risque de voir émerger "un pacte néo-colonial pour la fourniture de matières premières sans valeur ajoutée dans les pays producteurs".
La grande nouveauté, c’est que les pays émergents viennent conquérir leurs terres : la Chine, la Corée du Sud, l’Arabie saoudite, se lancent dans d’énormes programmes d’acquisition des terres africaines notamment. Ainsi la Corée du Sud vient d’acquérir 1,3 million d’hectares à Madagascar, soit la moitié des terres arables de la belle île – la moitié ! C’est la Société Daewo Logistics qui vient de les acheter, pour y faire du maïs, essentiellement, et de l’huile de palme, destinés à l'exportation. Et tout ça en faisant appel à de la main d’œuvre sud africaine et non pas malgache ! La Chine quant à elle achète plus d’un million d’hectares aux Philippines, tandis que l’Arabie saoudite a acquis plus d’un millions d’hectares en Indonésie.

Alors qu'apparaît la nécessité de relancer une agriculture vivrière en Afrique, on a vu se développer depuis un an un préoccupant mouvement de spéculation international sur les matières premières alimentaires avec, ce qui est nouveau, l'arrivée d'investissements extérieurs laissant sans protection, les populations locales contre d'éventuelles crises alimentaires.

Ce n’est pas en laissant les nouveaux riches accaparer les terres des pauvres qu’on résoudra le problème de la faim dans le monde.

La Grèce va-t-elle devoir quitter la zone euro?

Compte tenu de l'état de ses finances publiques, la question n'est plus tout à fait saugrenue. Les émeutes qui secouent le pays depuis dimanche sont indirectement la conséquence d'une crise économique pernicieuse qui ronge ses services publics, sa compétitivité, sa crédibilité et donc son accès aux financements extérieurs. La richesse individuelle reste inférieure à la moyenne de l'Union et le chômage des jeunes reste très élevé, une réalité qui est couplée à une décrépitude marquée du système universitaire.

La qualité de la dette publique s'érode. En cette fin 2008, le gouvernement grec doit proposer un taux d'intérêt de 4,64% pour convaincre les investisseurs d'acheter ses obligations. Rien à voir avec les bons élèves de la zone euro. L'Allemagne persuade les acheteurs avec seulement 3,06%. Cet écart, ce "spread" entre les taux, n'a jamais été aussi important.

Comme il est très cher de se refinancer sur les marchés internationaux, il semble que le gouvernement grec ait trouvé un subterfuge: se servir dans les recettes de l'Assurance-maladie pour combler son déficit. Pendant ce temps là, le système de santé vacille. Les organismes d'assurance-maladie, privés de capitaux publics, n'honorent plus les remboursements obligatoires. En conséquence, tous les acteurs de la filière, des hôpitaux aux pharmacies, sont paralysés. Etranglés par une dette de 4 milliards d'euros, les hôpitaux vivotent. Les seringues manquent. Les interventions chirurgicales sont rationnées. Les fournisseurs ne livrent plus et saisissent certains matériels pour s'assurer. Les entreprises pharmaceutiques américaines menacent même de quitter le pays si elles ne sont pas payées.



Les très coûteux jeux Olympiques de 2004 avaient également déstabilisé ses finances. Pour rembourser une dette publique qui représente au moins 90 % du PIB (plus de 110 % en 1996 alors que le traité de Maastricht impose un maximum de 60 %), on aurait effectué des prélèvements également à l'Éducation nationale et à l'Environnement. Il est vrai que la Grèce est une habituée des scandales financiers de haut vol. Il y a quelques années, elle avait reconnu avoir menti pendant longtemps à la Commission européenne sur le montant exact de son déficit .

dimanche 7 décembre 2008

OCDE : banques privées et démocraties émergentes

Les mouvements de capitaux privés ont augmenté au cours des dernières décennies, et les flux bancaires ont suivi le mouvement. Des études empiriques ont analysé les moteurs politiques des liquidités privées internationales mais, paradoxalement, rares sont celles à avoir étudié l'économie politique des flux bancaires.

Quant aux travaux sur le rôle des politiques dans les mouvements bancaires transfrontaliers en faveur des démocraties émergentes, ils sont encore plus rares. Ce chapitre se livre à un examen empirique de l'économie politique des flux bancaires transfrontaliers à destination de marchés émergents, en s'efforçant de répondre à deux questions : les banquiers ont-ils une préférence marquée pour les démocraties émergentes ?


Récompensent-ils les transitions démocratiques ainsi que la stabilité politique et des politiques ?

Nous verrons que les politiques comptent, et que les banques internationales manifestent bien des préférences politiques. En général, et c'est particulièrement vrai, en Amérique latine, les flux bancaires explosent dans les trois années qui suivent une transition démocratique.

OCDE : Développement.