Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

mercredi 26 novembre 2008

1, 500 milliard de francs pour Europeana et le site internet le plus chère du monde ne marche pas.

Pétard mouillé pour Europeana

La bibliothèque numérique européenne n'a pas supporté l'afflux d'internautes le 21 novembre et a du fermer ses portes. Après quelques minutes de fonctionnement, à l'heure de son lancement officiel, la bibliothèque numérique européenne n'aura donc pas supporté le choc de la curiosité internaute.

Le seul message pour tout internaute qui tente d'accéder à Europeana est : " Le site est temporairement inaccessible en raison du trop grand intérêt suscité après son lancement (10 millions de clics par heure). Nous faisons de notre mieux pour rouvrir Europeana dans une version plus robuste dès que possible. Nous serons de retour à la mi-décembre ".

On s'étonnera toutefois que le site ne se soit pas montré... robuste.

Le coût total du projet Europeana est d'ors et déjà de 225 millions d'euros soit 1,475 milliard de franc, et cela sans prendre en compte les tableaux ou les manuscrits à numériser.


Le site Europeana est donc le site internet le plus chère du monde et en plus, il ne marche pas.

La crise financière démontre l'inefficacité de l'UE.

La crise financière à une nouvelle fois démontré l'inutilité et l'inefficacité de l'UE. La plupart des pays européens à commencer par l'Allemagne ont annoncé leur plan anti-crise dès le mois d'octobre sans consultation de leur voisins.

Voici les principales mesures nationales de soutien à l'activité économique annoncées ou programmées jusqu'ici par les principaux pays européens.


Grande-Bretagne: Le gouvernement doit annoncer des allègements fiscaux pour 15 ou 16 milliards de livres (18 à 19,2 milliards d'euros), avec principalement une baisse de 2,5 points de la TVA, qui passerait ainsi de 17,5% à 15%. Londres envisage aussi l'extension d'un abattement fiscal de 120 livres par an consenti aux contribuables les plus modestes, ou un report du projet d'augmenter le taux de l'impôt sur les plus petites sociétés.


Allemagne:Quinze mesures adoptées début novembre, parmi lesquelles une exonération de taxes sur les achats de voitures neuves ou encore un renforcement des aides au financement des PME. En octobre, l'Allemagne avait préalablement annoncé des baisses de cotisations sociales ou encore une augmentation des allocations pour les jeunes enfants. Berlin estime l'enveloppe à 32 milliards d'euros sur deux ans, soit 1,3% du PIB national.


France:Plan de soutien annoncé le mois dernier de 22 milliards d'euros pour aider au financement des PME, et exonération totale de la taxe professionnelle jusqu'au 1er janvier 2010 pour les nouveaux investissements des entreprises en France (coût: un milliard d'euros par an). Paris veut créer un fonds souverain national ("Fonds stratégique d'investissement") doté de 20 milliards d'euros et destiné à soutenir l'industrie du pays dans la crise et à défendre les secteurs stratégiques contre tout "prédateur" étranger.


Italie: Plan anti-crise en préparation que Rome chiffre à 80 milliards d'euros. Il s'agit d'aider les familles à faibles revenus (chèque de bonus, réduction des factures d'électricité et de gaz, carte prépayée pour les biens de première nécessité), les entreprises (déductions fiscales, augmentation des ressources du fonds de financement du chômage technique), et de financer des projets d'infrastructure.


Espagne: Le gouvernement compte dévoiler les détails d'un plan d'investissements publics contre le chômage, d'un montant non précisé (accélération du rythme des grands travaux et soutien au secteur automobile).


Pays-Bas: Le gouvernement vient d'annoncer des mesures, fiscales notamment, pour soutenir leurs entreprises d'un montant de six milliards d'euros, soit 1% de leur produit intérieur brut (PIB). Il est aussi prévu une indemnisation partielle, sous conditions, des salariés au chômage technique en raison de la situation économique.


Hongrie: Le gouvernement a présenté mi-novembre un plan d'aide de 1.400 milliards de forints (5,4 milliards d'euros) sur deux ans pour aider les entreprises face à la crise. Le programme prévoit pour les PME des aides, garanties de crédit et taux d'intérêts préférentiels. Des baisses de charges sociales sont aussi programmées.


Autriche: Les partis social-démocrate et conservateur autrichiens prévoient un programme de relance de plus de trois milliards d'euros. Ce projet inclut 2,2 milliards d'allègements fiscaux dès 2009.

Un avenir incertain pour l'audiovisuel public

Au Parlement, les hommes politiques de la majorité, ont sabré les propositions de la commission Copé, concernant la loi sur l'audiovisuel. Résultat, un texte qui rend vains tous les efforts déployés pour faire de France Télévisions un grand groupe de l'audiovisuel.


Un financement incertain.
Ces niveaux de rentrée financière va être globalement réduits, si l'on en croit les déclarations de certains parlementaires de l'UMP. Le manque à gagner pour France Télévisions est évident. Si la loi de finance 2009 garantit le versement par l'Etat d'une somme qui permette dans tous les cas de figure de doter France Télévisions des 450 millions prévus, qu'en sera-t-il à partir de 2010 ? Aucune pérennité de financement de l'audiovisuel public n'est assurée.

Moins de moyens.
Les 450 millions couvrent la disparition de la publicité après 20 heures. En aucun cas, cette somme ne peut financer les émissions nouvelles qui remplaceront les espaces publicitaires et le développement : le passage au média global, tournant nécessaire pour faire de France Télévisions un média en phase avec le numérique, qui révolutionne la production, la distribution, la diffusion des images devra ce faire sans argent, rendant cette transformation difficile.

Moins d'indépendance.
Officiellement, le limogeage du PDG ne pourra se faire que par un décret motivé, tant de l'exécutif que du CSA et qu'une majorité des trois cinquièmes du Parlement peut s'y opposer.
Or même s'il est nommé pour cinq ans, le président de France Télévisions devra attendre chaque année la loi de finances pour connaître les moyens dont il disposera. Bonjour l'indépendance financière ! la commission Copé réclamait un financement pérenne, un voeu pieux qui ne sera pas exaucé.

Analyse du Traité de Lisbonne

Par Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, auteur de droit constitutionnel (Economica 2007)

Le projet de « traité modificatif » (reform treaty) européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de « mini-traité » ou de « traité simplifié » puisqu'il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu'en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire.

Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l'Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l'on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais.


Les rédacteurs ont donc préféré concocter une formule compliquée qui modifie d'une part le traité sur l'Union européenne (traité UE) et d'autre part le traité instituant la communauté européenne (traité CE), lequel s'intitulera désormais « traité sur le fonctionnement de l'Union ». La supercherie apparaît clairement avec la Charte des droits fondamentaux qui n'est plus incluse dans les traités mais apparaît dans l'article 6 du texte de la façon suivante : « L'Union reconnaît les droits, les libertés et les principes énoncés dans la Charte des droits fondamentaux du 7 décembre 2000, laquelle a la même valeur juridique que les traités » … Un traité affirme donc qu'une charte qui lui reste extérieure a cependant la même valeur juridique que les traités qu'il modifie !

On n'a jamais vu de procédé juridique plus tordu, même dans les récentes révisions de la Constitution française qui ont pourtant révélé au plus haut niveau normatif l'invasion de notre pays par le « maldroit ». Le protocole n°7 prévoyant cependant que la Charte ne permet ni à la Cour de justice européenne ni aux juridictions britanniques et polonaises d'écarter l'application d'actes nationaux de ces deux pays jugés incompatibles avec ladite charte, provoque un pincement de cœur. Tout se passe comme si le « non » des Français avait servi à d'autres mais pas à eux, quelle humiliation !

Le « traité modificatif » modifie bien le traité constitutionnel rejeté en 2005 puisqu'il en enlève un certain nombre de dispositions explicites et dispense la Pologne et le Royaume-Uni du respect de certains engagements. C'est donc une modification par simple soustraction en ce sens que l'on s'apprête à faire ratifier par le parlement français un traité partiel aux lieux et place du traité complet initial.


Une question fondamentale se pose dès lors : comment le président de la République peut-il décider seul, alors que le peuple français a juridiquement rejeté l'intégralité du traité, de faire cependant ratifier par voie parlementaire la majeure partie des dispositions qu'il contenait au motif que celles-ci « n'auraient pas fait l'objet de contestations » ?


Chacun a pu constater, durant la campagne référendaire, que toutes les dispositions étaient critiquées : les uns se focalisaient davantage sur la charte des droits fondamentaux et les politiques communautaires, les autres sur les transferts de compétence, le passage de l'unanimité à la majorité et le déficit démocratique, d'autres encore s'offusquaient des principes et symboles fédéraux. On pouvait peut-être apercevoir que le « non » de gauche déplorait davantage la menace sur l'Etat-providence et le « non » de droite la perte de l'Etat régalien, mais il est certainement impossible et inconcevable de sonder le cerveau de chaque Français en prétendant y déceler des dispositions qu'il aurait rejetées et d'autres qu'il aurait approuvées.



La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. Lorsque l'on sait que la Constitution californienne prévoit qu'une norme adoptée par référendum ne peut être par la suite abrogée ou modifiée que par une autre décision populaire et que la Cour constitutionnelle italienne adopte le même principe, on ne peut qu'être bouleversé par le coup d'Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l'objet d'une approbation implicite des Français, encore faut-il qu'il s'en assure en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite.

Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d'Etat ? Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n'y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s'y conformer et de se tourner plutôt vers l'article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l'actuelle Constitution, range aussi la résistance à l'oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l'homme.



Notre texte constitutionnel affirme encore que le principe de la République est « gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » et que son président est élu au suffrage universel direct pour veiller au respect de la Constitution, assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continuité de l'Etat et garantir l'indépendance nationale. Le terme qui vient à l'esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l'Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l'antique et belle formule de haute trahison, l'expression affadie et banale de « manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat ».
Cela manque singulièrement d'allure et de force mais l'on s'en contentera cependant en proposant aux parlementaires, au lieu de commettre eux-mêmes une forfaiture en autorisant la ratification d'un traité rejeté par leurs mandants, de se constituer en Haute Cour pour sanctionner le coupable.

Sans insurrection ni destitution, nous n'aurons alors plus qu'à pleurer sur notre servitude volontaire en réalisant que nos élus représentent bien ce que nous sommes nous-mêmes devenus : des godillots.

http://www.collectifdu29mai.org/Traite-simplifie-haute-trahison.html

Le nouveau rapport délirant de la Banque mondiale sur l'agriculture

Intitulé « L'agriculture au service du développement », le rapport constate que le secteur agricole et le secteur rural ont été négligés et n'ont pas bénéficié d'investissements suffisants ces 20 dernières années.

Alors que 75 % de la population pauvre sur le plan mondial vit dans les espaces ruraux, seulement 4 % de l'aide publique au développement va à l'agriculture dans les pays en développement.
Dans les pays en développement, la population rurale, estimée à 900 millions de personnes, qui vit avec moins d'un dollar par jour et exerce en majorité une activité agricole.

Le rapport s'alarme aussi sur les disponibilités alimentaires mondiales, mises à mal par la demande croissante de produits alimentaires, d'aliments pour animaux et de biocarburants, par la hausse des prix de l'énergie, et par la pénurie croissante de terres et d'eau. Cette situation contribue à son tour à la hausse des prix des produits alimentaires.


Après ce constat que personne ne conteste, le rapport de la Banque mondiale, fait l'étalage d'un catalogue de bonnes intentions : "impliquer les agriculteurs dans l'élaboration des politiques agricoles (sans blague) , reconnaître le rôle des femmes qui occupent une place centrale dans l'agriculture, lutter contre la faim et atténuer les disparités entre revenus ruraux et urbains en offrant des emplois rémunérateurs à la population rurale.
Le tout accompagné d'indications chiffrées supposer démontrer le sérieux du travail d'analyse effectué.


La Banque mondiale recommande donc d'adopter un nouveau plan d'action pour l'agriculture.


Diminuer les subventions Pour Robert B. Zoellick, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Sur le plan international, les pays doivent adopter des réformes indispensables, notamment pour diminuer les subventions génératrices de distorsions et ouvrir les marchés.»
On voit mal comment diminuer les subventions allouées à la modernisation de l'agriculture pourrait faire augmenter les rendements agricoles.


Favoriser l'investissement dans l'agriculture des pays en développement Permettre aux investisseurs internationaux de faire main basse sur les meilleurs terres agricoles des pays pauvres en évitant "le piège des subventions et du protectionnisme qui bloquerait la croissance".

Développement des exportations agricoles en direction des pays riches Selon le rapport, l'agriculture offre des voies possibles pour sortir de la pauvreté à condition d'inciter les petits exploitants à se lancer dans les domaines très porteurs et à forte valeur ajoutée de l'horticulture, des biocarburants, de l'aviculture, de l'aquaculture et des produits laitiers.
Une mesure qui fait reculer les surfaces consacrées aux cultures vivrières au profit des cultures d'exportations et places les paysans des pays pauvres entre les mains des multinationales qui contrôlent les marchés internationaux de l'agro Business. Assurément un bon moyen d'accélérer la pénurie alimentaire.

Ouverture des marchés occidentaux
"Supprimer les droits de douane élevés et les subventions importantes dans les pays riches,(...) obstacles au commerce sur des produits de base dans les pays riches". Première victime de cette mesure, les paysans des nations occidentales, qui se retrouveront très vite acculés a la ruine alors qu'ils ont les rendements agricoles les plus élevés du monde.

Alors que le nouveau Rapport préconise d'investir davantage dans l'agriculture, pour la Banque mondiale, le volume des prêts à l'agriculture et au développement rural a diminué dans les années 80 et 90; mais il est vrai que les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

Au final, le nouveau Rapport de la Banque mondiale n'est qu'un catalogue de mesures visant a affaiblir, gouvernements nationaux et monde agricole pour le plus grand profits des nababs du commerce agroalimentaire.

Le mondialisme est aussi en marche dans le monde agricole et il s'apprête à affamer la planète.

Le rapport et les documents associés seront accessibles sur Internet dès l'expiration de l'embargo à l'adresse http://www.banquemondiale.org/rdm2008

Immigration: Bruxelles estime ses besoins en main d'oeuvre à 30 millions de travailleurs en 2030

Une conférence ministérielle euro-africaine a eu lieu le mardi 21 octobre à Paris, avec la participation de plus de 80 délégations réprésentant des pays européens et africains et des orgnisations internationales, pour définir un programme de coopéartion en matière de migration.

La Conférence euro-africaine sur migration et développement a adopté une centaine de propositions concrètes et un programme de coopération triennal visant à encadrer la migration légale.

Le programme de coopéartion doit être axé sur trois volets:

la migration légale
Pour organiser la migration légale, la conférence veut la création ou le renforcement dans les pays d'origine "d'agences spécialisées en matière d'emploi" à l'instar du Cigem récemment installé à Bamako (Mali) et financé par l'Union européenne.
Le programme confirme aussi l'option européenne de l'immigration choisie en voulant privilégier l'accueil de "travailleurs hautement qualifiés" tout en "cherchant à prévenir la fuite des cerveaux"(?).

la lutte contre la migration irrégulière
Il est proposé de "renforcer le contrôle aux frontières" en aidant à "la création de postes frontières communs".
La conférence préconise aussi "d'améliorer les réadmissions" dans les pays d'origine des clandestins expulsés d'Europe et de promouvoir les "retours volontaires" par des aides à la réinsertion.

la promotion de partenariats de développement.
la conférence recommande" d'accompagner les politiques d'emploi et de développement économique et social des pays d'origine et d'améliorer la protection sociale des migrants" ainsi que de "faciliter la baisse des coûts de leurs transferts de fonds".

Une soixantaine de pays, dont les 27 membres de l'UE et des pays africains, ainsi qu'une vingtaine d'organisations internationales sont présents à la rencontre, la deuxième du genre, après celle de 2006 à Rabat, au Maroc.

Le président français Nicolas Sarkozy a plaidé pour une immigration "choisie" et souhaite renforcer la coopération avec les pays africains.
Bruxelles estime que ses besoins en main d'oeuvre s'élèveront à quelque 30 millions de travailleurs en 2030.

UE: le principe de la concurrence libre et non-faussée

L'Union Européenne est fondée sur divers principes, parmi lesquels, la concurrence libre et non-faussée. Dans le domaine du commerce des biens et des services, la liberté de concurrence est de fait la règle, à l'exception des secteurs dans lesquels l'Etat organise l'accès au marché comme: la pharmacie ou les professions juridiques, etc. .

Dans les secteurs dans lesquels l'Etat organise l'économie, la compétence de l'état concerné se limite à son territoire. Si une telle organisation nuit donc à quelqu'un, c'est essentiellement aux citoyens du pays concerné qui élisent le gouvernement qui fixe ces règles.

Dans tous les autres cas, l'Etat aide ou non directement ou non les entreprises locales à produire et commercialiser des services dans toute l'Union. Ces aides contribuent à réduire le prix des biens et des services produits pour tous les clients de l'Union Européenne du fait d'aides d'état payés par les seuls citoyens électeurs du gouvernement qui instaure ces aides.

Les interventions de l'UE pour la défense du principe fondateur de concurrence libre et non-faussée se fait donc au mieux, sans que le citoyen européen y gagne quoi que ce soit et, au pire, à son désavantage. Car, contrairement à une opinion répandue, le financement public des acteurs économique du marché unique, profite généralement aux citoyens.

La crise enfonce chaque jour un peu plus l’Europe vers des abîmes .

Pour les économistes , les premiers effets de la crise financière internationale, sur l’économie réelle sera des dépôts de bilans de milliers de petites et moyennes entreprises et la réduction drastique des volumes de productions des grosses multinationales.

L’aide de banques commerciales conséquence de la crise financière annonce... une crise politique au sein de l’Union européenne (UE).




Alors que la Banque centrale européenne (BCE) a failli à son orthodoxie comptable pour baisser, son principal taux d’intérêt directeur à 3, 25 %, la Tchéquie, qui a rejoint l’UE en 2004, estime ne pas bénéficier des soutiens financiers promis autant pour son agriculture que son industrie, et ne va pas hésiter à mettre au pied du mur les intances européenne.
La récession qui frappe la zone euro sème un vent de panique chez les gouvernements. Les dirigeants des nations européenne ne parviennnent pas à ce mettre d'accord prennent des décisions unilatérales, telles que des baisses des taux de TVA, des campagnes d’emprunts obligataires... poussant l’Union à plus d’endettement.

dimanche 16 novembre 2008

Jean-Pierre Jouyet quitte le gouvernement

Le secrétaire d’État aux affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, va donc quitter le gouvernement pour occuper, pour cinq ans, la présidence de l’Autorité des marchés financiers (AMF), la SEC (security exchange commission) à la française.

Son départ sera effectif le 15 décembre prochain, au lendemain du Sommet européen de Bruxelles qui marquera la fin de la présidence française tournante du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement.

Jean-Pierre Jouyet a l'intention de quitter rapidement le gouvernement pour que: « l’AMF ait la garante du bon fonctionnement des marchés et joue un rôle essentiel pour maintenir la confiance. Je suis particulièrement heureux de poursuivre ainsi mon engagement au service de la construction économique et financière européenne ainsi que d’une régulation internationale efficace ». ...

A l'ARN, on ne peut que se réjouir du départ de cette européiste forcené.

Crise financière: les banques cherchent des fonds.

Face à la crise, les banques cherchent toujours des fonds, que ce soit par recapitalisation ou par aide au refinancement.

France: la Société de financement de l'économie (SFEF), a distribué vendredi 5 milliards d'euros à sept banques (dont les noms n'ont pas été dévoilés mais qui seraient BNP Paribas, Banques populaires, Caisse d'Epargne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, HSBC et Société Générale).
Grande-Bretagne: selon le quotidien The Observer, Barclays pourrait ainsi dévoiler un emprunt obligataire de 2 milliards de livres, dont la moitié serait souscrit par son premier actionnaire, l'Autorité d'investissement du Qatar (QIA). Mi-octobre, la banque avait annoncé qu'elle allait lever plus de 6,5 milliards de livres (environ 8,2 milliards d'euros) en plusieurs étapes, et elle a déjà émis avec succès mercredi un emprunt obligataire de 3 milliards d'euros.

Allemagne: d'après l'hebdomadaire Der Spiegel, les banques publiques régionales WestLB et HSH Nordbank voudraient faire appel à l'aide de l'Etat allemand dans le cadre de son plan de sauvetage du secteur bancaire, pour l'heure, seule la BayernLB, banque publique régionale de Bavière, a sollicité l'aide de l'Etat fédéral à hauteur de 5,4 milliards d'euros. Postbank a annoncé lundi une augmentation de capital d'urgence d'un montant maximal de 1 milliard d'euros, qui pourrait être souscrite à 100% par sa maison-mère Deutsche Post.

Autriche: la Kommunalkredit Austria AG, spécialisée dans le crédit aux communes et dont la banque franco-belge Dexia est une des principales actionnaires, elle a entamé dimanche des discussions avec le ministère des Finances afin de pouvoir disposer de l'aide de l'Etat, qui pourrait racheter des parts ou souscrire à une augmentation de capital.
Belgique: la banque KBC a annoncé que l'Etat belge allait injecter 3,5 milliards de livres dans son capital, alors que son cours de Bourse chute. L'Etat ne bénéficiera pas de droit de vote sur ses actions. KBC était jusqu'alors la seule grande banque belge ou présente en Belgique à ne pas avoir eu recours au soutien de l'Etat ou de groupes étrangers face à la crise, contrairement à Dexia, Fortis et ING.

Etats-Unis: David Nason, le secrétaire au Trésor adjoint chargé des institutions financières, a expliqué lundi sur CNBC que les 125 milliards de dollars destinés à recapitaliser les neuf plus grandes banques des Etats-Unis seraient débloqués cette semaine. Les neuf banques concernées sont Citigroup, JPMorgan Chase, Bank of America, Wells Fargo, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Merrill Lynch, Bank of New York Mellon et State Street.

Dictature européenne : Le scanner qui déshabille bientôt dans nos aéroports.

Les ministres de l'Intérieur européens, réunis vendredi 24 octobre 2008 au Luxembourg, ont débattu d'un projet de règlement proposé par la Commission européenne qui fait grand bruit. Ce dernier prévoit l'autorisation, dans les aéroports du vieux continent, de scanners permettant de 'déshabiller' par ordinateur une personne afin de savoir si elle possède ou non une arme sur elle.

Le scanner controversé est déjà à l'essai dans plusieurs aéroports dont Amsterdam et Londres. En France, un projet similaire est à l'étude à Nice.D'ici la fin de l'année 2008, l'ensemble des Etats européens devront se prononcer sur la proposition de la Commission européenne.

Jacques Barrot, commissaire européen à la justice, la liberté et la sécurité a affirmé que les passagers ne seront pas contraints de passer par ces scanners. Il a par ailleurs garanti que les images affichées lors du scan ne seraient ni enregistrées ni conservées.


Des promesses qui n'ont pas convaincus les députés européens , qui, de leur côté, ont adopté lors d'un débat le jeudi 23 octobre, un texte dans lequel il est dit que l'introduction de machines produisant « des images scannées de personnes comme si elles étaient nues, ce qui équivaut à une fouille au corps virtuelle » aurait « des conséquences graves sur le droit à la vie privée, le droit à la protection des données et le droit à la dignité personnelle ».

L'eau dans l'usine à gaz

La Conférence "Euro-Med" portant sur l'eau au Proche-Orient, initialement prévue pour le mardi 28 octobre a été reportée, rapporte dimanche le quotidien The Jordan Times.


Un officiel jordanien qui a requis son anonymat, a indiqué que des facteurs politiques sont à l'origine de ce report, bien qu'il soit apparemment attribué aux différents sur le protocole entre la Ligue arabe et Israël. "Des raisons protocolaires sont apparemment derrière le report de la conférence, il existe en fait des affaires politiques", a-t-il dit. Cet officiel a révélé que le projet du Canal Mer Rouge-Mer morte est l'objet de la dispute.

Ce projet en cours d'étude entre la Jordanie, la Palestine et Israël, a pour but de sauver la Mer Morte où le niveau d'eau ne cesse de baisser à raison d'un mètre par an. D'autres avantages pour la deuxième phase concerneront une centrale hydro-électrique et une usine de dessalinisation dans le cadre de la production de l'eau potable à partager entre les trois parties.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères rendra public un communiqué pour annoncer le report de la conférence, toujours selon cet officiel jordanien.

La conférence de deux jours aurait dû ouvrir mardi prochain au bord de la Mer Morte, dans le cadre du partenariat Euro-Méditerranéen appelé aussi Processus de Barcelone ou Union pour la Méditerranée (UPM). Les participants discuteraient des défis et des difficultés de la pénurie en eau dans des pays méditerranéens, dont la Jordanie qui figure parmi les dix pays les plus secs du monde.
Source : Xinhua

jeudi 13 novembre 2008

Paquet Télécom: L'empire contre-attaque

La Commission européenne a publié de nouveaux textes qui seront débattus lors de la réunion du Conseil des ministres des télécoms le 27 novembre prochain.

La Commission veut imposer l'autorité européenne du marché des communications électroniques
L'autorité européenne du marché des communications électroniques proposée par la Commission, sera axée sur la régulation des télécommunications. Clone reconditionné des premières propositions du 13 novembre 2007 de la commission, le nouvel office, s'appellera dont la dénomination deviendra «Organe des régulateurs européens des télécommunications».
Le nouvel office emploiera 20 experts: 10 experts recrutés par le nouvel office et 10 personnes détachées par les régulateurs nationaux.

L'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (ENISA) ne fusionnera pas avec le nouvel office mais conservera une existence distincte.


Casser les régulateurs nationaux
Les régulateurs nationaux peuvent notamment être tenus de modifier ou de retirer un projet de mesure dont la Commission et le nouvel office estiment qu'il fera obstacle au marché unique ou qu'il est, pour une autre raison, incompatible avec le droit communautaire.

Les propositions modifiées réaffirment de pouvoir imposer la solution de la séparation fonctionnelle. Cette solution imposerait à un opérateur de séparer son infrastructure de réseau de sa division «services» . Elle sera imposée par un régulateur national qu'avec l'approbation de la Commission qui doit s'assurer, en tant que gardienne des traités, qu'elle est appliquée d'une manière compatible avec les principes du cadre des télécommunications de l'UE.
Un bon moyen de démanteler les compagnies nationales de communication.

En ce qui concerne la politique du spectre radioélectrique, sa coordination sera renforcée sur le plan politique grâce à un processus de programme stratégique pluriannuel relatif au spectre radioélectrique présenté par la Commission. Le rôle joué par la Commission dans la coordination des conditions et procédures relatives aux droits d'utilisation du spectre est désormais clairement axé sur les services pan européens.


Pas de pause dans le haut débit
L'UE a confirmé et renforcé les règles existantes applicables aux investissements dans les nouveaux réseaux à fibres optiques, dans les réseaux à large bande et à haut débit, en rejetant tous les appels à une «pause réglementaire».
La Commission publiera en 2009 des orientations supplémentaires pour la régulation des réseaux d'accès de la prochaine génération.


Internet sous surveillance
Si officiellement, l'amendement 138 adopté par le Parlement européens lors du vote du 24 septembre en séance plénière dispose" qu' aucune restriction ne peut être imposée aux droits et libertés fondamentaux des utilisateurs en final sans décision préalable des autorités judiciaires, notamment conformément à l'article 11 de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne concernant la liberté d'expression et d'information" la suite de l'amendement permet toutes les interprétations les plus larges et les plus abusives: "sauf lorsque la sécurité publique est menacée, auquel cas la décision peut intervenir ultérieurement."
Ainsi les autorités nationales des télécommunications seront habilitées à prendre toute les mesures jugé nécessaires.



Intimidation sur le net!
Les opérateurs de télécommunications sont tenus d'informer les régulateurs et le public des éventuelles violations des règles de sécurité. Elle rappelle qu'en principe, une notification doit être envoyée à toute personne touchée par une telle violation, et que la procédure de notification doit rester rapide, simple et efficace. Un bon moyen de terroriser, à titres préventifs, le citoyen lambda peu au fait des textes de lois. L'autocensure, petite soeur vicieuse de la censure est en marche.



Pour expliquer de manière objective les cas où une telle notification sera exigée, la Commission donnera, en vertu du nouveau texte législatif, des orientations plus détaillées(à une date et dans des circonstances non déterminées) sur les violations devant donner lieu à une notification.

Selon les fanatiques de l'UE, les propositions modifiées de la Commission visent à faire en sorte que toutes les exigences nationales soient fixées d'une manière cohérente qui ne fasse pas obstacle au marché intérieur.

Le Parlement européen votera se texte en seconde lecture en avril 2009. Le nouveau cadre réglementaire devrait avoir acquis force de loi dans les 27 États membres de l'Union d'ici à 2010.

L'Europe à l'origine des grève et manifestations des prochains jours

Grève et manifestations à Air France, à la SNCF, à La Poste, dans l'Education nationale et dans plusieurs entreprises du secteur privé dont la sidérurgie ou la chimie : avec un dénominateur commun, l'Europe et ses conséquences humaines dramatiques.


SNCF

Après la grève du 6 novembre, les syndicats de la SNCF vont, une nouvelle fois, dire leur opposition au projet de réforme des conditions de travail des conducteurs du fret lors d'une commission paritaire (Etat, SNCF, syndicats). Tandis que, le jeudi 13 novembre, des cheminots convergeront de toute l'Europe vers Paris pour une manifestation « européenne » destinée à « protester contre les déréglementations du secteur ferroviaire en Europe » et à « imposer une Europe ferroviaire plus sociale ».


Afpa
Le même jour, les syndicats de l'Afpa (formation professionnelle des adultes) appellent à des manifestations contre le démantèlement de la filière de la formation pour adulte imposé par Bruxelle.


Office national des forêts
Situation identique pour l'Office national des forêts (ONF) où les syndicats appellent les agents à faire grève et à participer à une manifestation nationale à Paris contre un plan de restructuration qui prévoit notamment la fermeture de certains sites et la poursuite des réductions d'effectifs, conséquence directe de la mise au normes européennes des services publics et para-publics.


Poste et Education nationale

Le 20 novembre, ce sera au tour de l'Education nationale, tandis qu'une journée nationale d'action est déjà prévue le 22 novembre à La Poste, contre le changement de statut de l'entreprise, là aussi imposé par Bruxelle, à l'appel de 5 fédérations (CGT, CFDT, CFTC, FO et SUD).


Air France

Le vendredi 14 novembre et jusqu'au 17 novembre, ce sera au tour des pilotes de ligne d'entrer dans le jeu. Leur principal syndicat, le SNPL, a déposé un préavis pour manifester son opposition au déplafonnement, à 65 ans, de l'âge limite d'activité en vol ( encore une conséquence de l'UE).



Le secteur privé aussi
Conséquence de l'euro fort, dans le secteur privé, les délocalisations industrielles se multiplient et les conflits sociaux aussi . Dès jeudi, 5 syndicats de Hewlett-Packard (HP) et 6 de sa filiale Electronic Data Systems (EDS) appellent à la grève pour protester contre 580 suppressions d'emplois en France. D'autres syndicats en Europe, où HP prévoit de supprimer plus de 9.000 emplois, organisent des actions le même jour.

Zone euro : nouvelle baisse de la production industrielle de 1,6% en septembre

La production industrielle corrigée des variations saisonnières a reculé de 1,6% dans la zone euro et de 1,1% dans l'Union européenne (UE) en septembre par rapport à août, selon des estimations publiées mercredi par l'Office statistique des Communautés européennes, Eurostat.

Selon Eurostat en septembre 2008 par rapport à septembre 2007, la production industrielle a baissé de 2,4% dans la zone euro et de 2,1% dans l'UE.

En septembre 2008, par rapport à août 2008, la production des biens de consommation non durables a diminué de 0,4% dans la zone euro et de 0,5% dans l'UE, lorsque la production de l'énergie a baissé respectivement de 0,8% et 0,2%.

Les biens d'investissement ont reculé de 1,8% dans la zone euro et de 1,7% dans l'UE, et les biens de consommation durables ont diminué respectivement de 2,5% et 1,4%. Quant aux biens intermédiaires, ils ont décliné de 2,6% dans la zone euro et de 2, 0% dans l'UE.

En septembre 2008, par rapport à septembre 2007, la production de l'énergie a diminué de 0,6% dans la zone euro et de 0,1% dans l'UE, et les biens d'investissement ont baissé respectivement de 0, 9% et 1,1%.

Les biens de consommation non durables ont reculé de 2,1% dans les deux zones ; les biens intermédiaires ont diminué de 3,5% dans la zone euro et de 3,0% dans l'UE ; et les biens de consommation durables ont décliné respectivement de 6,7% et 4,7%.



Source Xinhua

Le litre de carburant devrait être à 55 centime

Alors que le prix du baril de pétrole a été divisé par 3 depuis juillet, les prix à la pompe sont loin de suivre la même variation. Les cours de l'or noir continuent de chuter, en conséquence de la crise et de l'inquiétude des investisseurs. Le baril de pétrole est passé sous la barre des 55 dollars à Londres, son niveau le plus bas depuis le 30 janvier 2007. Et il est tombé sous les 59 dollars à New York. Alors qu'il culminait à plus de 145 dollars début juillet, la valeur financière du pétrole a été quasiment divisée par 3 en 4 mois.


Si le prix à la pompe avait suivi cette chute vertigineuse, on paierait aujourd'hui son litre de carburant 55 centimes d'euro. Et pourtant, dans les stations-services, le litre de sans plomb 95 s'affiche à 1,20 euro et le gazole à 1,15 euro en moyenne.

L'une des explications sur le fait que les prix à la pompe ne suivent pas ceux du pétrole, est liée aux taxes, qui ne varient pas en fonction des cours de l'or noir. Par exemple, dans un litre de sans plomb 95 il y a 72 centimes de taxes fixes.
Pourtant, nombres de professionnels estiment que l'on pourrait descendre en dessous d'1 euro pour le gazole, et le super 95 pourrait facilement descendre à 1,07 euro, compte-tenu du baril.

Mais pour les pétroliers, cette baisse du baril ne va pas se répercuter avant 1 mois et demi, voire deux mois. Par contre, quand il y a une augmentation du prix du baril, ça se répercute immédiatement à la pompe!

Autant de temps gagné par les multinationales du pétrole pour encaisser des gros profits sur le dos des consommateurs.

Négociation secrète europe Etats-unis sur l'ACTA

L’existence de l’ACTA a été rendue public en mai dernier par le site Wikileaks.


L'ACTA ou ACAC en français, pour Accord commercial anti-contre-façon est un ensemble opaque de négociations internationales autour de la propriété intellectuelle (Filtrage, Brevet Logiciel, DRM, etc.).

L’ACTA est un élément parmi un ensemble de mesures développées par les représentants au commerce, qui souhaitent voir une application plus stricte du droit de la propriété intellectuelle.


Traités internationaux
Cette affaire s’inscrit dans une longue tradition de traités internationaux visant à affaiblir les états nations et les mesures de protections des consommateurs prisent au niveau nationale.

Initié en 2007 par les Etats-Unis, cette négociation totalement opaque est décriée depuis par des centaines d’associations à travers le monde qui réclament davantage de transparence.

Secret bien gardé
le traité pour l’établissement d’un « standard commun pour la défense des droits de propriété intellectuelle », intitulé Accord de Commerce Anti-Contrefaçon (ACTA), paraît d’autant plus menaçant qu’il reste totalement secret.

Les informations qui ont filtrées parlent par exemple d’obliger les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à une coopération accrue avec les ayants droit et à la surveillance des communications de tous les clients, d’interdire l’utilisation de logiciels libres pour lire des médias comme l’utilisation des technologies p2p, ou encore de renforcer les pouvoirs de perquisition aux frontières (en permettant par exemple de fouiller lecteurs mp3 ou portables).


Les trois grandes lignes du traité
Le texte récupéré et visible du site Wikileaks est un simple document de travail, mais définit les trois grandes lignes du traité, et pour chacune donne une liste d’exemples de mesures. Un ensemble de clauses relatives à Internet permet par exemple aux ayants droit ayant identifié une infraction en ligne d’obtenir directement des FAI des informations sur l’identité de son auteur.

Un autre envisage de renforcer la lutte contre le contournement des mesures de protection anti-copie (tels les DRM). Une clause prévoit de criminaliser le fait de faciliter, sans profit financier, l’échange d’informations dans des proportions préjudiciables aux ayants droit. Il imposerait aux pays signataires des limitations sévères sur le droit de la propriété intellectuelle touchant à Internet et le commerce de produits protégés par ce droit.



Les associations dubitatives
Une fois l’accord négocié entre ces quelques pays, il est prévu d’inviter d’autres pays à l’adopter. Une invitation difficilement refusable, dénonce, dès fin mai, William Patry, conseil juridique de Google sur les questions de droit d’auteur. Il dit s’inquiéter des quelques informations contenues dans le document, mais surtout du manque de transparence autour du traité. Parlementaires, parties prenantes, experts, grand public comme organisations d’intérêt public n’aient pas accès aux textes législatifs préparatoires.

Pour James Love, le fait de garder le texte si secret est une manière d’avouer que « le traité devrait faire face à une opposition s’il est plus connu ».
Aujourd’hui, de nombreux groupes et associations d’horizon et intérêt variés sont engagés contre l’ACTA. Le 15 septembre, ce sont 100 organisations qui signent une lettre ouverte dans laquelle ils demandent de rendre le texte public.


Une négociation qui part de loin.
Cette affaire s’inscrit dans une longue tradition de traités internationaux liés à la propriété intellectuelle et signés dans le dos de l’opinion publique.
Dès 1993, étaient mis en place l’ITTF et le Working Group on Intellectual Property Rights mené par Bruce Lehman, visant notamment à « renforcer les traités internationaux sur la propriété intellectuelle pour prévenir la piraterie et protéger l’intégrité de la propriété intellectuelle ». Ils aboutiront à un livre blanc, et un projet de loi (NIICPA) qui, bien que très décrié, sera partiellement repris en 1996 dans des traités internationaux de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).

Et d’où découleront ensuite en 1998 la DMCA (Digital Millenium Copyright Act) américaine, puis en 2001, l’EUCD (European Union Copyright Directive).



Complicités européenne
Dès octobre 2007, la Commission Européenne annonçait solliciter un mandat de la part des États membres en vue de négocier un accord.


Début novembre, la FFII (Fondation internationale pour une infrastructure informationnelle libre) demandait au Conseil de l’Union Européenne de lever le voile sur l’Accord de Commerce Anti-Contrefaçon (ACTA) . Elle réclamait la publication d’une série de documents au nom de la transparence et de l’« exercice réel des droits démocratiques » des citoyens européens.

Le Conseil des ministres européens a rejeté la demande. « Ces documents contiennent des directives de négociation concernant l’accord susmentionné. Ces négociations sont toujours en cours. La divulgation de cette information pourrait entraver le bon déroulement des négociations », a ainsi répondu le secrétaire général (doc). Et de conclure que le Conseil n’est pas en mesure d’accorder l’accès, ni global ni partiel, à ces documents.


Un accord pourrait bientôt aboutir
Initié par les Etats-Unis, il est actuellement négocié avec la Commission européenne, le Canada, le Japon et la Suisse, l’Australie, la Corée, le Mexique, la Nouvelle Zélande, le Maroc, la Jordanie et les Emirats Arabes Unis, et pourrait être signé d’ici la fin de l’année. Une fois l’accord négocié entre ces quelques pays, il est prévu d’inviter d’autres pays à l’adopter.

Le texte serait actuellement en vote en Commission INTA au Parlement Européen où il devrait passer en séance plénière d’ici décembre.

Conclusion
« Le manque de transparence dans les négociations d’un accord qui va avoir des incidences sur les droits fondamentaux des citoyens du monde est fondamentalement antidémocratique », écrivaient les cent signataires de la lettre en septembre dernier.


Une situation qui ne rassure pas laFFII qui s'inquiète que l’ACTA puisse donner les moyens de racketter les chefs d’entreprises en brandissant la menace des brevets, de conduire au contrôle des abonnés à Internet et de criminaliser les partages de fichiers en peer-to-peer. »

Crise financière : le rôle trouble des agences de notation

Les agences de notation sont des organismes chargés d‘évaluer les risques encourus par les entreprises ou les banques qui veulent emprunter. Or, ces risques ont été sous-évalués ces derniers mois, ce qui a contribué à la crise financière.

Les agences de notation sont soumises à l’obligation de publier un rapport annuel sur leurs activités mais leurs notations ne sont que de simples opinions, et à ce titres, elles ne peuvent être sanctionnées, et ne sont tenues responsables en cas d’entorses graves aux règles définies.

Autre problème de ces organismes, dans leur conseil d’administration, leurs membres sont rémunérés par les entreprises qu’ils sont chargés de noter. Ils sont donc juges et partie en quelque sorte. D’où leur défaillance ces derniers mois.

Mal bouffe: Bruxelles démantèle les normes de commercialisation des fruits et légumes

A partir de juillet prochain, les critères de forme de couleur, de taille ou de diamètre seront abrogés pour 26 produits. Les fruits et légumes de formes biscornues seront à nouveau vendus sur les étalages des commerces de l'Union européenne, dont les représentants ont donné leur feu vert à Bruxelles au démantèlement des normes de commercialisation existantes des primeurs.

Un vote en ce sens est intervenu lors d'une réunion de représentants des 27 pays de l'Union européenne. Concrètement, à partir de juillet prochain, les normes actuelles très strictes de commercialisation applicables à 26 types de fruits et légumes vont être abrogées. Pour être vendus, ces produits doivent aujourd'hui être classés dans trois catégories (1, 2 et "Extra") et respecter toute une série de critères de forme (longiligne pour les concombres et les carottes par exemple), de couleur, de taille ou de diamètre.

Les 26 fruits et légumes concernés par cet assouplissement sont par ordre alphabétique : les abricots, les artichauts, les asperges, les aubergines, les avocats, les haricots, les choux de Bruxelles, les carottes, les choux fleurs, les cerises, les courgettes, les concombres, les champignons de Paris, les noisettes, choux, poireaux, melons, oignons, pois, prunes, céleris, épinards, noix, pastèques et chicorées.

Les produits "irréguliers" sera autorisés à condition d'avoir un étiquetage spécifique.
Ils pourront être commercialisés quelle que soit leur forme et taille. Actuellement, ceux qui ne respectent pas les normes sont vendus à l'industrie de transformation alimentaire (conserves, plats préparés etc..).

Une nouvelle preuve du mépris de l'UE pour les citoyens et les consommateurs.

dimanche 2 novembre 2008

Qu'est-ce que l'argent ?



La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.

D'ou vient tout cet argent ?
Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?

La réponse est... qu'il n'y en a pas.

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTE.

S'il n'y avait PAS DE DETTE
Il n'y aurait PAS D'ARGENT

Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés.

Ce long métrage d'animation, dynamique et divertissant, de l'artiste et vidéographe Paul Grignon, explique les effets magiques mais pervers du SYSTEME ACTUEL D'ARGENT-DETTE dans des termes compréhensibles pour tous.

Nous vous présentons le chef d'oeuvre de Paul Grignon pour la première fois disponible avec une bande son française et textes en français !

FauxMonnayeurs.org : Depuis 1973, entériné par l'article 104 de Maastricht et transposé dans l'article 123 de Lisbonne, l'Etat a supprimé le recours à l'émission de bons du trésor (emprunt d'état, exempt d'intérêts) puis s'est interdit toute création monétaire en interdisant tout recours à l'emprunt auprès de sa banque centrale à travers le traité européen. Cet état de fait, malicieusement déguisé, rend tout investissement "hors de prix". Ainsi nous sommes assis sur une montagne de dettes artificielles dont les conséquences sont dramatiques : Diminution générale du pouvoir d'achat, extension de la pauvreté et misère absolue pour une majeure partie de la population terrestre.
http://fr.public-debt.org/

L'Argent Dette est distribuée en DVD par www.bankster.tv à prix coûtant pour les associations, commercants et particuliers qui souhaitent participer à la diffusion du message.

Film également recommandé : Zeitgeist Addendum (copyleft sous titré FR)

Bruxelles autorise le coton transgénique

La Commission européenne a décidé d'autoriser la commercialisation à des fins alimentaires d'un coton génétiquement modifié le LL Cotton 25, et de son huile pour l'alimentation humaine et animale, malgré les réserves de plusieurs pays.
L'autorisation a été décidée sur la base d'un avis favorable de l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) et d'un argumentaire du producteur de ce coton génétiquement modifié, le groupe allemand Bayer CropScience, a précisé la Commission dans un communiqué.

Les Etats membres sont toutefois restés partagés sur cette autorisation a commercialiser ce coton génétiquement modifié et de permettre l'utilisation de son huile pour l'alimentation humaine et animale.

La variété LibertyLink 25 (LLCotton25) est résistante aux herbicides à base de glufosinate-ammonium. Les huiles végétales sont utilisées par les industries agroalimentaire, cosmétique et pharmaceutique.

L'huile raffinée sera disponible pour la consommation humaine, , car selon la Commission européenne elle ne présente aucun danger pour la santé.

Arnaque: 320 milliards destiné aux banques

320 milliards d'argent public destiné au refinancement des banques.

L'Etat français s'est engagé à garantir les besoins de financement de Dexia à hauteur de 55 milliards d'euros dans le cadre de son plan de soutien de 320 milliards destiné au refinancement des banques, apprend t-on auprès du ministère de l'Economie français et de la Commission européenne.
Début octobre, après la recapitalisation de 6,4 milliards d'euros de Dexia par les Etats belge, français et luxembourgeois, Jean-Luc Dehaene et Pierre Mariani, les nouveaux dirigeants de la banque, avaient indiqué avoir reçu de ces trois Etats des garanties pour les nouveaux financements de la banque.

Ces 55 milliards d'euros réservés pour les financements de Dexia s'ajoutent aux 265 milliards d'euros de garanties apportées par l'Etat français pour lesquels la Commission européenne a donné son feu vert vendredi.

Le mécanisme de refinancement de 320 milliards d'euros au total repose sur une structure créée pour l'occasion, la Société de refinancement des activités des établissements de crédit (SRAEC), qui émettra des titres garantis par l'Etat et utilisera cette ressource pour prêter aux établissements de crédit. L'autre volet du plan français de soutien aux banques comprend la possibilité d'injecter jusqu'à 40 milliards d'euros en fonds propres.

L'Etat a annoncé le 20 octobre qu'il injecterait 10,5 milliards d'euros dans le capital des six plus grandes banques françaises pour renforcer leurs fonds propres et leur permettre de rouvrir le robinet du crédit aux ménages et aux PME.

La crise à bon dos et permet de recapitaliser des banques privées avec l'argent du contribuable.

La confiance de la zone euro est tombée à son plus bas niveau

La confiance économique de la zone euro est tombée en octobre à son plus bas niveau depuis ces 16 dernières années, selon une enquête publiée le jeudi 30 octobre 2008 par la Commission européenne (CE).

L'indicateur du climat économique dans les 15 pays de la zone euro a baissé de 7,1 points à 80,4 en octobre, le plus bas record jamais atteint depuis 1993. Il s'agit aussi de la plus grande baisse en un mois depuis le début de l'enquête du genre de la CE en janvier 1985.

Dans les 27 pays de l'Union européenne (UE), l'indicateur mensuel a diminué de de 7,4 points à 77,5, qui constitue aussi le plus grand déclin mensuel jamais atteint depuis 1993 dans l'Union.
L'enquête de la CE est menée dans les différents secteurs de l'économie, dont l'industrie, les services, la construction et le commerce de détail ainsi que auprès des consommateurs.

Aussi bien dans la zone euro que dans l'UE, la confiance économique a considérablement diminué dans tous les secteurs. La confiance des consommateurs a atteint son plus bas niveau depuis près de 15 ans. L'indicateur de la confiance des services a accusé son plus bas niveau depuis douze ans. Les indicateurs de la confiance de l'industrie et de la construction ont aussi diminué de manière considérable en octobre.

Tous les pays membres de l'UE ont rapporté une baisse de leur confiance économique. Parmi les grands pays membres, la confiance s'est affaiblie plus nettement dans les Pays-Bas (-11,3 points), suivis par la France (-6,5), l'Italie (6,1) et la Grande-Bretagne (5,7).
La confiance économique en Allemagne, la plus grande économie dans l'UE, a enregistré une baisse moyenne de 4,8 points en octobre.
En même temps, l'indicateur du climat des affaires (BCI) pour la zone euro a encore diminué en octobre pour tomber à son plus bas niveau depuis 2001, a déclaré la CE dans une autre enquête.
"Le bas niveau de l'indicateur suggère que l'activité industrielle demeure faible", a dit la CE.
L'affaiblissement de la confiance a intensifié des préoccupations largement répandues que l'économie de la zone euro est au bord de la récession en raison de la crise financière.


Source Xinhua

Tensions armées en Europe

Avec un bateau de pêcheur attaqué à la mitrailleuse, les incidents entre pêcheurs croates et slovènes, qui se disputent la zone de pêche, sont spectaculaires et fréquents.

Malgré les pourparlers, engagés dès l’indépendance en 1991, entre les deux pays frères pour tenter de régler la question du partage des eaux territoriales dans le golfe de Piran, le problème des frontières maritimes et terrestres a pris une telle ampleur qu’il est devenu l’un des sujets politiques les plus débattus en Slovénie. Le découpage de l’ex-Yougoslavie n’a laissé aux Slovènes qu’un bout de mer de 12 km sur 20 km. Les eaux territoriales slovènes sont enclavées entre les eaux territoriales italiennes et croates. Les Slovènes réclament à la Croatie un corridor d'accès aux eaux internationales. En juin 2001, les Premiers ministres croate et slovène, Ivica Račan et Janez Drnovšek, semblent avoir trouvé un compromis. Ils paraphent un accord sur le partage du Golfe et la création d’un couloir maritime pour la Slovénie mais le Parlement croate rejette un texte considéré comme trop favorable aux Slovènes. Les députés croates ne veulent pas laisser un kilomètre carré à leur voisin et depuis, ils campent sur leurs positions.
La menace d’un veto slovène
Encouragé par le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, les gouvernements croate et slovène acceptent, en 2007, de se soumettre à un arbitrage international. Ils portent leur différend devant la Cour internationale de justice de La Haye. Le gouvernement slovène change d’avis, un an plus tard, en prenant la présidence tournante de l’Union européenne. Il affiche son impatience et menace la Croatie de s’opposer à son entrée dans l’Union européenne si une solution n’est pas trouvée rapidement.

La résolution de tous ces différends frontaliers est une condition posée par l’Union européenne à l’adhésion de la Croatie et l’opposition d’un seul pays membre est suffisante pour bloquer la procédure. Les Slovènes craignent que la procédure d’arbitrage international prenne trop de temps par rapport au processus d’adhésion de la Croatie. Ils veulent remettre sur la table l’accord Račan-Drnovšek mais la Croatie ne veut pas se plier au chantage de la Slovénie.
Les Croates veulent régler la question par le droit international.

Si la convention de l’ONU sur le droit de la mer de Montego Bay s’applique : le partage de la baie de Piran devrait se faire à partir d’une ligne médiane située à égale distance des côtes slovènes et croates. Le résultat serait à peu près le même qu’aujourd’hui pour la Slovénie dont les eaux territoriales resteraient enclavées entre celles de l’Italie et de la Croatie. Seul bémol, les textes internationaux garantiraient à la Slovénie un droit de passage dans les eaux territoriales croates pour ne pas empêcher la navigation vers les côtes slovènes.

La Slovénie commence à mettre ses menaces à exécution
La présidence française de l'UE voulait ouvrir cette semaine au moins quatre des 35 chapitres des pourparlers d'adhésion entamés en octobre 2005 : « politique régionale », « justice, liberté et sécurité », « environnement » et « libre circulation des capitaux ». La Slovénie bloque toute reprise des discussions car les documents transmis par la Croatie font référence à des lois croates qui préjugent de la fixation de ses frontières. Une situation pour l’instant bloquée alors que la Croatie espère devenir le 28e pays membre de l'Union européenne, après avoir bouclé ses négociations d'adhésion fin 2009.