Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

dimanche 2 novembre 2008

Tensions armées en Europe

Avec un bateau de pêcheur attaqué à la mitrailleuse, les incidents entre pêcheurs croates et slovènes, qui se disputent la zone de pêche, sont spectaculaires et fréquents.

Malgré les pourparlers, engagés dès l’indépendance en 1991, entre les deux pays frères pour tenter de régler la question du partage des eaux territoriales dans le golfe de Piran, le problème des frontières maritimes et terrestres a pris une telle ampleur qu’il est devenu l’un des sujets politiques les plus débattus en Slovénie. Le découpage de l’ex-Yougoslavie n’a laissé aux Slovènes qu’un bout de mer de 12 km sur 20 km. Les eaux territoriales slovènes sont enclavées entre les eaux territoriales italiennes et croates. Les Slovènes réclament à la Croatie un corridor d'accès aux eaux internationales. En juin 2001, les Premiers ministres croate et slovène, Ivica Račan et Janez Drnovšek, semblent avoir trouvé un compromis. Ils paraphent un accord sur le partage du Golfe et la création d’un couloir maritime pour la Slovénie mais le Parlement croate rejette un texte considéré comme trop favorable aux Slovènes. Les députés croates ne veulent pas laisser un kilomètre carré à leur voisin et depuis, ils campent sur leurs positions.
La menace d’un veto slovène
Encouragé par le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, les gouvernements croate et slovène acceptent, en 2007, de se soumettre à un arbitrage international. Ils portent leur différend devant la Cour internationale de justice de La Haye. Le gouvernement slovène change d’avis, un an plus tard, en prenant la présidence tournante de l’Union européenne. Il affiche son impatience et menace la Croatie de s’opposer à son entrée dans l’Union européenne si une solution n’est pas trouvée rapidement.

La résolution de tous ces différends frontaliers est une condition posée par l’Union européenne à l’adhésion de la Croatie et l’opposition d’un seul pays membre est suffisante pour bloquer la procédure. Les Slovènes craignent que la procédure d’arbitrage international prenne trop de temps par rapport au processus d’adhésion de la Croatie. Ils veulent remettre sur la table l’accord Račan-Drnovšek mais la Croatie ne veut pas se plier au chantage de la Slovénie.
Les Croates veulent régler la question par le droit international.

Si la convention de l’ONU sur le droit de la mer de Montego Bay s’applique : le partage de la baie de Piran devrait se faire à partir d’une ligne médiane située à égale distance des côtes slovènes et croates. Le résultat serait à peu près le même qu’aujourd’hui pour la Slovénie dont les eaux territoriales resteraient enclavées entre celles de l’Italie et de la Croatie. Seul bémol, les textes internationaux garantiraient à la Slovénie un droit de passage dans les eaux territoriales croates pour ne pas empêcher la navigation vers les côtes slovènes.

La Slovénie commence à mettre ses menaces à exécution
La présidence française de l'UE voulait ouvrir cette semaine au moins quatre des 35 chapitres des pourparlers d'adhésion entamés en octobre 2005 : « politique régionale », « justice, liberté et sécurité », « environnement » et « libre circulation des capitaux ». La Slovénie bloque toute reprise des discussions car les documents transmis par la Croatie font référence à des lois croates qui préjugent de la fixation de ses frontières. Une situation pour l’instant bloquée alors que la Croatie espère devenir le 28e pays membre de l'Union européenne, après avoir bouclé ses négociations d'adhésion fin 2009.

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