Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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jeudi 28 février 2008

L'euro fort sème la discorde au sein de l'Union européenne

Trends.be, 27/02/2008 11:00

L'envolée de l'euro, près de dix ans après sa création, à un sommet de plus de 1,50 dollar, est un cadeau empoisonné pour l'Europe où il provoque la zizanie entre des Etats qui s'inquiètent des dangers pour l'économie et ceux qui s'en accommodent ou soulignent ses bienfaits.

Depuis son lancement en 1999, la monnaie unique, utilisée par quinze pays depuis l'adhésion cette année de Chypre et Malte, s'est appréciée d'environ 29%. Et depuis son plus bas niveau atteint en octobre 2000 (0,8230 USD), elle a grimpé de 82%! "Il y a un potentiel pour des tensions entre d'une part les Allemands et les Néerlandais, et de l'autre les Français et les Italiens", souligne Simon Tilford, chef économiste du Center for European Reform, un institut de recherche basé à Londres.

La France, deuxième économie de la zone euro, est en pointe pour souligner les dangers de l'euro fort pour l'industrie européenne, dont les produits sont rendus plus chers à l'exportation, même si dans le même temps l'appréciation limite l'envolée de la facture énergétique, libellée en dollar. Rappelons que le déficit commercial français a battu un nouveau record en 2007, à plus de 39 milliards d'euros.

L'industrie aéronautique, dont les coûts sont en euros mais qui vend ses produits en dollars, menace à présent de transférer une partie de sa production vers d'autres cieux. "Nous ne pouvons supporter un tel écart. La démarche naturelle va être la délocalisation dans des zones dollar ou à bas coût, comme cela à été fait par l'industrie automobile", a prévenu le président de Dassault Aviation, Charles Edelstenne.

"Tout le monde" en Europe reconnaît qu'il y a une appréciation "trop rapide de l'euro" et des monnaies comme le yen ou le dollar "qui s'affaiblissent de manière trop rapide", indiquait récemment à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Problème : les Etats-Unis refusent d'agir sur le billet vert, laissant des Européens impuissants se contenter de faire pression sur la Chine pour qu'elle laisse sa monnaie partager davantage avec eux le fardeau de la baisse du dollar.

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