Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

samedi 20 décembre 2008

Grèce: une économie chancelante

Depuis bien longtemps la Grèce a une économie chancelante.

Agriculture L'agriculture, minoritaire dans la production des richesses nationales, est en crise et les paysans ont récemment bloqué les routes pour protester contre la baisse des prix de leurs produits, divisés par trois pour le maïs par exemple.


Industrie
L'industrie n'a jamais été très solide et est concentrée surtout dans le secteur de la transformation, textile, produits alimentaires qui a perdu de nombreux emplois.


Services
La principale source de richesses avec plus de 70 % du produit intérieur brut se trouve donc dans les services : le tourisme, le commerce et en particulier la marine marchande. Mais la flotte grecque - 20 % de la flotte mondiale - est atteinte par le ralentissement du commerce international et de nombreux bateaux restent à quai au Pirée.


Conséquence
Depuis 2002, le coût de la vie est passé à 85 % de la moyenne européenne, alors que le revenu moyen plafonnait à 50 % de cette moyenne. Les prix sont européens et les salaires sont grecs. Les jeunes, la « génération 600 euros », ne trouvent que des petits boulots mal payés, et encore ! Près de 25 % des 15-24 ans sont sans travail. Officiellement, en septembre dernier, le taux de chômage des femmes était de 10,7 %, celui des hommes de 5,1 %. Mais, d'après un responsable de la Confédération syndicale du secteur privé (GSEE), on attend pour janvier 2009 une perte de 100 000 emplois, soit 5 % de chômage supplémentaire. 40 % des travailleurs gagnent moins de 1 100 euros brut et le pays compte 14 % de travailleurs pauvres, le taux le plus élevé de l'Europe des 27.



Le rôle de L'UE


Privatisation
Le retard de l'économie grecque combiné aux exigences de l'Union européenne ont conduit à la crise actuelle. Pour faire entré la Grèce dans les standards de l'UE et de la mondialisation, les gouvernements successifs, de gauche ou de droite, ont privatisé les entreprises nationales comme la poste, le téléphone et la compagnie aérienne grecque.


Recul sociaux
Depuis des années, les « réformes » ont toutes été dans le même sens : remise en cause des droits des travailleurs et diminution des retraites avec augmentation des annuités et pensions diminuées de 10 à 40 %.( on reconnaîtra ici, les directives du processus de Barcelone supposer faire de la zone euro," l'économie la plus compétitive au monde")


Remise fiscale aux entreprises
Le gouvernement a décidé de passer le taux d'imposition des bénéfices sur les sociétés de 35 % en 2004 à 25 % en 2008 et l'État vient d'accorder 28 milliards d'euros aux banques

Services publics étranglés
Les services publics sont étranglés. Le gouvernement Caramanlis, ayant du mal à trouver des capitaux sur les marchés financiers qui jugent la Grèce peu fiable, est accusé d'avoir sérieusement ponctionné les fonds de la Sécurité sociale alors que les hôpitaux sont étranglés par une dette de 4 milliards d'euros.


Subventions européennes
Armes de corruptions massive, les subventions européennes officiellement investit dans une modernisation des infrastructures (aéroport, routes, tramways ou métro d'Athènes), ont permis le maintien au pouvoir d'une classe politique à grand renfort de pôt-de-vin et de clientèlisme empêchant l'émergence d'une alternative politique.


Selon les sondages récents, entre 70 et 83 % de la population condamnent l'attitude du gouvernement. Mais à la question de savoir quel dirigeant politique a eu l'attitude la plus correcte dans les derniers événements, 41 % répondent « aucun » : ni Caramanlis, qui recueille 20 % d'opinions favorables ; ni Papandréou, leader du Parti Socialiste (Pasok), avec ses 17 % ne peuvent faire oublier qu'ils ont mené la même politique.

Pour la Grèce, son appartenance à l'UE se traduit donc par:


Une augmentation de la corruption du personnel politique

Un affaiblissement de l'état
Un affaiblissement de son économie

Un affaiblissement du niveau de vie de sa population

Et la mise sous séquestre de la démocratie qui se résume désormais a une fausse alternance droite gauche sans véritable alternative!

Une situation que l'on retrouve dans de nombreux pays de l'UE.

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