Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

Actions du mois

Google Groupes
Abonnement au groupe ARNif
E-mail :
Visiter ce groupe

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

jeudi 11 décembre 2008

La Grèce va-t-elle devoir quitter la zone euro?

Compte tenu de l'état de ses finances publiques, la question n'est plus tout à fait saugrenue. Les émeutes qui secouent le pays depuis dimanche sont indirectement la conséquence d'une crise économique pernicieuse qui ronge ses services publics, sa compétitivité, sa crédibilité et donc son accès aux financements extérieurs. La richesse individuelle reste inférieure à la moyenne de l'Union et le chômage des jeunes reste très élevé, une réalité qui est couplée à une décrépitude marquée du système universitaire.

La qualité de la dette publique s'érode. En cette fin 2008, le gouvernement grec doit proposer un taux d'intérêt de 4,64% pour convaincre les investisseurs d'acheter ses obligations. Rien à voir avec les bons élèves de la zone euro. L'Allemagne persuade les acheteurs avec seulement 3,06%. Cet écart, ce "spread" entre les taux, n'a jamais été aussi important.

Comme il est très cher de se refinancer sur les marchés internationaux, il semble que le gouvernement grec ait trouvé un subterfuge: se servir dans les recettes de l'Assurance-maladie pour combler son déficit. Pendant ce temps là, le système de santé vacille. Les organismes d'assurance-maladie, privés de capitaux publics, n'honorent plus les remboursements obligatoires. En conséquence, tous les acteurs de la filière, des hôpitaux aux pharmacies, sont paralysés. Etranglés par une dette de 4 milliards d'euros, les hôpitaux vivotent. Les seringues manquent. Les interventions chirurgicales sont rationnées. Les fournisseurs ne livrent plus et saisissent certains matériels pour s'assurer. Les entreprises pharmaceutiques américaines menacent même de quitter le pays si elles ne sont pas payées.



Les très coûteux jeux Olympiques de 2004 avaient également déstabilisé ses finances. Pour rembourser une dette publique qui représente au moins 90 % du PIB (plus de 110 % en 1996 alors que le traité de Maastricht impose un maximum de 60 %), on aurait effectué des prélèvements également à l'Éducation nationale et à l'Environnement. Il est vrai que la Grèce est une habituée des scandales financiers de haut vol. Il y a quelques années, elle avait reconnu avoir menti pendant longtemps à la Commission européenne sur le montant exact de son déficit .

Aucun commentaire: