Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

jeudi 10 avril 2008

Défense européenne : La grande braderie

A chaque fois qu’un pays européen achète du matériel à un constructeur américain, l’UE n’est jamais intervenue. Les exemples comme l’achat de l’Apache contre le Tigre aux Pays-Bas ou encore du F35 contre le Rafale ou l’Eurofigther ne manquent pas.

Pourtant la défense a un impact économique non négligeable. De nombreuses usines et bureaux d’études travaillent pour le secteur de la défense. Le groupe DCNS spécialisé dans la construction de navires de guerre emploie 9 000 personnes en France. Le groupe Dassault qui réalise 25 % de son chiffre d’affaires dans la construction d’avions de guerre compte 11 000 personnes, Nexter emploie quant à lui 2 500 personnes pour la conception et la construction d’engins blindés.

Le groupe Thalès réalise 50 % de son chiffre d’affaires dans le secteur militaire. En 2006, le secteur de la défense pesait plus de 10 milliards d’euros avec ces seuls groupes pour la France. L’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne comptent aussi de nombreuses entreprises qui travaillent dans le secteur de l’armement (BAE, Navantia, Augusta, Fincantieri, Finmeccanica, etc.) en concurrence avec les entreprises françaises.

Les exportations de matériel de guerre ont deux aspects.

Le premier est de jouer sur notre balance commerciale.

Le second aspect est de créer un réseau de pays alliés qui dépendent technologiquement de nous. C’est un aspect non négligeable de la politique étrangère des nations.

Une situation qui n’intéressent guère l’union européenne qui prépare
la réorganisation de la défense européenne, à grand renfort de restructuration industrielle, avec des pertes d’emplois à la clé.

Ainsi, au mieux, trois sites de construction de sous-marins conservés, en fonction des types de sous-marins (diesel, nucléaire d’attaque et nucléaire lanceur d’engins) contre 6 sites actuellement.

Une situation pas vraiment nouvelle. Déjà de nombreux programmes communs tels que l’Eurofigther, les frégates Horizons et multi-mission, l’hélicoptère Tigre ou encore l’avion de transport militaire A400M ont aboutis au démantèlement de pans entiers des industries d’armements du vieux continent au nom de la rationalité économique.

Au finale, la défense européenne se résume à la destruction de notre outil de production militaire et à l’augmentation du budget consacré à la défense par les pays membres pour acheter plus d’armes aux Etats-Unis.

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