Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

Actions du mois

Google Groupes
Abonnement au groupe ARNif
E-mail :
Visiter ce groupe

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

http://www.iris-france.org/



Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41

mardi 8 avril 2008

Les raisons de la chute du dollar

Pour MARTIN FELDSTEIN, les investisseurs veulent réduire leurs actifs en dollars pour trois grandes raisons.

Les taux d'intérêt sont plus élevés pour les actifs en euro et les obligations britanniques que pour les titres américains.

Les Etats-Unis ont un déficit commercial énorme qui ne peut être maîtrisé qu'au moyen d'un dollar plus compétitif. Les investisseurs s'attendent à une baisse continue du dollar. Le retour sur investissement des obligations en dollars est donc encore plus faible que celui résultant de l'écart des taux d'intérêt.

Enfin, les investisseurs ajoutent chaque année près de mille milliards de dollars à leurs positions, augmentant d'autant leur risque dollar.
Bien que les investisseurs étrangers privés puissent céder leurs titres libellés en dollars, ils ne peuvent le faire qu'à d'autres investisseurs étrangers. Tant que le déficit des Etats-Unis perdure, l'encours des créances sur l'économie américaine augmentera. Si les investisseurs étrangers vendaient leurs titres en dollars, leur mise sur le marché ferait baisser leur valeur jusqu'au moment où la combinaison d'une moindre exposition aux risques et d'une moindre inquiétude d'une baisse persistante du dollar les inciteraient à conserver leurs titres restants.

La politique monétaire de la Réserve fédérale ne vise ni la hausse ni la baisse du dollar. Si elle a baissé ses taux directeurs de 5,25 % à l'été 2007 à 2,25 % aujourd'hui, c'est pour stimuler une économie morose.

Si la dépréciation du dollar affecte le pouvoir d'achat des Américains, cette conséquence est limitée car les importations ne représentent que 15 % du PIB des Etats-Unis. Une dépréciation de 20 % du dollar ne réduirait par exemple que de 3 % le pouvoir d'achat des Américains.

Le dollar s'est déprécié ces deux dernières années non seulement contre l'euro, mais également contre la plupart des autres monnaies, dont le yen japonais. Pondéré par la structure du commerce extérieur américain, le dollar a perdu 13 % de sa valeur depuis mars 2006. Cette meilleure compétitivité permet de combler en partie l'énorme déficit commercial des Etats-Unis.

Mais le trou annuel approchait toujours 700 milliards de dollars en 2007 (près de 5 % du PIB). Les importations représentant près du double des exportations américaines, il faut une augmentation de 20 % des exportations pour compenser une hausse de 10 % des importations.

Le dollar doit se déprécier bien plus pour amener le déficit commercial à un niveau acceptable.

MARTIN FELDSTEIN, ancien président du Comité des conseillers économiques du président Reagan, est professeur d'économie à Harvard

Aucun commentaire: