Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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mercredi 12 mars 2008

Sarkozy brade la politique africaine de la France


Nouvelle bourde de Nicolas Sarkozy à l’occasion de son récent voyage en Afrique, qui après la mauvaise impression laissée par les considérations du chef de l'Etat à Dakar en juillet dernier sur « l'homme africain » hors de l'histoire, a annoncé un bouleversement de la politique africaine de la France.

Nicolas Sarkozy veut remettre à plat les relations avec l'Afrique dans le domaine des accords militaires qui lient la France et les pays africains depuis leur indépendance. Le président Sarkozy a ainsi annoncé une « renégociation » de ces accords avec les pays concernés. Les militaires, qui n’avaient pas été prévenus de ce retournement, sont stupéfaits.

Sarkozy a affirmé : « Il n’est plus concevable que l’armée française soit entraînée dans des conflits internes ». Le chef de l’État a annoncé une remise à plat de tous les accords militaires franco-africains – conclus au lendemain de la décolonisation, il y a 50 ans - dans le cadre d’une « refondation » plus générale de la politique française sur ce continent : « L’idée, c’est de s’en aller sur la pointe des pieds en mettant en avant le fait qu’on africanise, européanise ou internationalise les opérations sur le sol africain », a-t-il précisé.

La France va passer la main : « Je pense que les temps ont changé et que la France n’a pas à jouer un rôle de gendarme en Afrique, c’est le rôle de l’Union africaine et des organisations régionales africaines », dit le président de la République. Il propose de « faire de l’Europe un partenaire majeur de l’Afrique en matière de paix et de sécurité ».

Renégocier ces accords constitue « un chantier énorme », dit-on à l’état-major des armées. La France est liée à une vingtaine de pays en Afrique par des accords militaires de deux types : coopération militaire, comme au Tchad, et accords de défense stricto sensu, notamment avec le Sénégal, la Côte-d’Ivoire ou le Gabon. Ces ententes permettent une intervention des forces françaises en cas d’attaque contre le pouvoir en place. Environ 9 500 soldats français sont déployés sur le sol africain, dont 2 900 à Djibouti. Djibouti où le protocole de stationnement des forces françaises comprend un dédommagement financier de la France. Une relation financière avec la petite République de l'est de l'Afrique que l'on considère à Paris comme plus proche de celles entretenues par les Etats-Unis pour ses bases militaires à l'étranger.

Ce désengagement fera reculer un peu plus l’influence française en Afrique, réservoir de matières premières sur lequel les États-Unis, la Chine, et d’autres pays vont pouvoir mettent la main.

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