Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Nouvelle offensive d'été de l'ARN
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dimanche 23 mars 2008

Afghanistan: vers un renforcement de la présence militaire française

La France devrait saisir l'occasion du prochain sommet de l'Otan, du 2 au 4 avril à Bucarest, pour annoncer un renforcement significatif de sa présence militaire en Afghanistan, à la plus grande satisfaction de l'Alliance atlantique et de Washington.

On parle, de sources proches du dossier à Paris, d'un nouveau bataillon, soit un millier d'hommes, accompagné d'un "petit paquet" de forces spéciales de 100 à 200 hommes employés comme précurseurs ou pour des opérations "coup de poing".

Les forces spéciales françaises qui ont quitté l'Afghanistan en janvier 2007, à l'exception de quelques dizaines d'instructeurs, y feraient ainsi leur retour.

Rien ne serait cependant définitivement arrêté. "Les décisions ne sont pas prises", assure-t-on à Paris, faisant valoir que "les discussions avec les alliés se poursuivront jusqu'au dernier moment".

Le sujet pourrait être abordé lors du sommet franco-britannique (26-27 mars).

Dans l'immédiat, les experts militaires français passent en revue les scénarios possibles, depuis le statu quo, peu probable, jusqu'au déploiement de troupes supplémentaires dans le sud, aux côtés des soldats canadiens, dont plus de 80 ont trouvé la mort depuis 2002.

Pour l'heure, 2.200 soldats français sont engagés sur le théâtre d'opérations afghan, dont 1.500 en Afghanistan même.

Sur la zone de déploiement des nouvelles unités, l'Est, également en proie à une forte adversité des talibans, aurait la préférence des militaires. Les unités françaises présentes dans la région de Kaboul y passeraient progressivement la main à l'Armée nationale afghane (ANA) pour effectuer la relève d'unités américaines. Elles feraient ainsi tache d'huile dans les provinces situées entre la capitale afghane et la frontière pakistanaise.

L'Est, font aussi valoir les experts, est bien connu des forces spéciales françaises.

Cette option, dit-on, assurerait une "cohérence tactique et logistique" entre les unités françaises de Kaboul, les instructeurs présents dans les provinces voisines du Logar, du Wardak et de Kapissa et de nouvelles unités qui seraient déployées sous commandement américain.

L'option Sud, pour appuyer les Canadiens dans la région de Kandahar, entraînerait à l'inverse une dispersion des unités françaises, compte tenu des distances beaucoup plus importantes entre la capitale et les zones d'opérations. Elle supposerait, outre le déploiement de nouvelles troupes, le maintien de celles présentes dans la capitale ainsi que des avions de chasse français déployés sur la base de l'Otan de Kandahar.

Le déploiement déjà prévu d'une cinquième équipe d'une cinquantaine d'instructeurs dans la province d'Oruzgan (sud), aux côtés des Néerlandais, serait maintenu.

Les Etats-Unis, qui ont déployé 3.200 Marines de plus en Afghanistan, tentent de persuader leurs alliés européens de l'Otan de "partager le fardeau" de la guerre en Afghanistan en envoyant des renforts dans le sud du pays.

De son côté, le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan en Afghanistan réclame l'envoi de 7.500 hommes supplémentaires dans ces régions.

Washington a cependant salué début mars "l'engagement à long terme" en Afghanistan prôné par le président français Nicolas Sarkozy.

"Le président Sarkozy examine les options dont il dispose et nous travaillons avec les Français", a souligné devant le Sénat Daniel Fried, secrétaire d'Etat adjoint pour les Affaires européennes.

Treize soldats français ont été tués en Afghanistan dans des accidents, opérations ou attentats depuis 2002.

Source AFP

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