Ainsi, la porte-parole de la Commission déclare"Nous étudions tous ensemble, les états-membres, les parties prenantes et la commission, la création d'une flotte durable. Une flotte durable cela signifie qu'il faut restructurer le secteur avec la mise en place de plan de sauvetage pour en finir avec l'inadéquation entre la taille de la flotte et le niveau durable des possibilités de pêche. Il ne s'agit pas de fonds immédiats mais d'une stratégie à long terme afin que cette flotte soit capable de survivre. Ces problèmes sont sérieusement aggravés avec la flambée du prix du pétrole. Une hausse qui ne va pas s'arrêter et que nous ne pouvons pas stopper".
Une restructuration qui, de fait, à déjà commencer pour raison économique. Ainsi quelques dizaines de pêcheurs belges ont manifesté devant le siège de la Commission pour dénoncer une nouvelle fois la flambée des carburants : +240% depuis 2004 alors l’UE refuse obstinément tout allégement de TVA sur le gazole.
La sidérurgie, l’industrie textile et l’agriculture ont eu droit au traitement de choc de L’UE et force est de constater qu’à chaque fois que l’Union Européenne « soigne un patient », elle finit par « tué le malade ».
Les industries textiles et sidérurgique ont quasiment disparue (la France produit aujourd’hui moins d’acier qu’avant la guerre de1914) et l’agriculture qui, au début des années 80, multipliait les surproductions ne parvient plus à répondre aux demandent croissantes de produits agricoles.
Dans de telles conditions, il ait à craindre que le patron marin pécheur ne rejoigne la liste des espèces en voie de disparition rapide.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire