Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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lundi 2 juin 2008

L’Albanie dans l’Europe en 2011 ?

La Commission européenne l’a annoncé : les Balkans occidentaux ont leur place dans l’Union européenne. Pays de trois millions d’habitants, L’Albanie conjugue de nombreux problèmes. Etat des lieux, transition et perspectives européennes.

La population albanaise : entre immigration et désespérance

Depuis le début des années 1990 et ce jusqu’en 2001, c’est un exode massif vers l’Italie et la Grèce et l’Union Européenne. Un des quatre millions d’habitants que comptait l’Albanie qui l’a quitté le pays.

Une situation aggravée par la chute de la production agricole qui a entraîné un exode rural massif et en 1997, la crise dite de la « Pyramide bancaire », ou la moitié des Albanais perdit l’argent qu’ils possédaient sur leurs comptes.

Le gouvernement a réagi en pratiquant une politique nataliste et nationalistes destinées à ramener les albanophones dans leurs foyers d’origines. L’Albanie qui a perdu un quart de sa population en 18 ans est aujourd’hui un pays qui se vide de sa force de travail.

Les chiffres à ramener dans leurs contextes : on émigre pour survivre et pour la famille. Entre 2000 et 2002, on estime à 15% la participation des migrants albanais au Produit Intérieur brut (PIB) via les transferts en provenance de l’étranger.


L’intégration dans l’Otan

Depuis la chute du communiste, l’entré d’un pays dans l’Union européenne passe par son intégration dans l’Otan.

Les Etats-Unis se sont intéressés au pays et à sa situation stratégique à la fin des années 1990, au moment de la crise du Kosovo.

La récente réforme de l’armée albanaise – sur conseils des militaires américains dépêchés par l’Otan, lesquels ont pris un soin particulier à cette réforme (planifiée pour 2010, les 21.500 Albanais engagés sous les drapeaux se répartiront en une brigade de réaction rapide, une unité des forces spéciales et une unité de police militaire) – tend à prouver l’intérêt des officiels albanais de s’arrimer à l’Europe par le biais du Partenariat euro-atlantique, sous l’impulsion du Président Clinton. Cette tendance a été confirmée avec l’envoi d’un contingent au sein de la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) en Afghanistan, soit un total de 140 hommes. C’est plus que la Grèce, pourtant membre depuis le premier élargissement, que la Macédoine, sa voisine, ou qu’une majorité des pays de l’élargissement de l’Otan de 2004.

Trafic d’arme

Pour M. Vickers, ce récent atlantisme n’a pas d’autre but que de remercier les Etats-Unis – et l’Otan – d’être intervenus en faveur de la libération du Kosovo contre les forces serbes de Slobodan Milošević. Mais pour R. C. Hendrickson, J. Campbell et Niel Mulikin, les forces albanaises continuent de raisonner militairement comme à l’ère communiste, et que seul le remplacement du matériel militaire soviétique au profit du matériel américain sera une preuve significative de l’attachement de l’Albanie à entrer dans l’Otan…

Visiblement les américains n’ont rien perdu de leurs sens du commerce !

Bonne volonté Albanaise

Face au crime organisé, l’Albanie a autorisé l’ouverture d’une antenne de la Drug Enforcement Administration (DEA), agence fédérale de lutte contre le narcotrafic, et du Federal Bureau of Investigation (FBI), agence chargée, entre autres, de la lutte contre les mafias. Une initiative qui n’inquiète pas particulièrement les chefs de la mafia albanaise qui ont des liens étroits avec la classe politique locale.

Grande Albanie

Ce n’est que très récemment que l’Albanie a abandonné ses prétentions de construire la « Grande Albanie », c’est-à-dire rassembler sous sa bannière les populations albanaises éparpillées dans les Balkans occidentaux, notamment en rattachant le Kosovo. Au cours d’une entrevue, menée par Politique Internationale, le Premier ministre Sali Berisha déclarait que le rêve d’unir les populations albanophones ne faisait que retarder l’Albanie dans son arrimage à l’Europe occidentale.

Un retournement très conjoncturel opéré après l’indépendance du Kosovo.

Intégration au sein de l’Union européenne

Après l’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie, lesquelles sont régulièrement rappelées à l’ordre par la Commission européenne pour les affaires de corruption, le Premier ministre Sali Berisha plaçait l’adhésion de son pays dans une fourchette de dates située entre 2011 et 2016.

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