Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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vendredi 13 juin 2008

L'Irlande entame le décompte du référendum, l'Europe retient son souffle

L'Irlande a entamé vendredi matin le décompte du référendum sur le traité européen de Lisbonne dont les résultats, attendus en fin de journée, pourraient provoquer une crise majeure en Europe en cas de victoire du "non".

Les suffrages ont commencé à être comptés dans les 43 circonscriptions de l'île pour des résultats définitifs prévus en fin d'après-midi. Le suspense est total, les derniers sondages donnant le "oui" et le "non" au coude à coude, voire le "non" en tête.

Aucun chiffre officiel de participation n'a été diffusé. Elle serait de 50% selon l'Irish Times, mais la radio-télévision irlandaise RTE l'évalue à 40% environ, soit seulement quelques points de plus que le plus-bas atteint en 2001 (34,8%). Cette faible participation avait été citée comme l'une des raisons principales de la défaite du "oui".

"Si la participation est de 50-55%, le oui a de bonnes chances. S'il se situe à 35% ou moins, il y a une forte possiblité d'un non", a déclaré à l'AFP Ben Tonra, politologue à l'University College à Dublin.

Les autorités ont averti que si la différence entre les "oui" et "non" est inférieure à 10.000 voix, un recomptage national serait organisé. Les résultats ne seraient dans ce cas pas attendus avant 21h00 (20h00 GMT).

Un peu plus de trois millions d'électeurs étaient appelés aux urnes jeudi pour cet unique référendum tenu sur le traité de Lisbonne dans un pays européen. Les 26 autres Etats-membres de l'Union européenne (UE) ont opté pour une ratification parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

La perspective d'un rejet du traité par 4,2 millions d'Irlandais, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, a réveillé le spectre du rejet de la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi que de celui du traité de Nice, lors d'un référendum en 2001 en Irlande.

Il avait alors fallu organiser un deuxième vote sur l'île pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, a assuré le gouvernement.

Le traité doit être adopté dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur. Le Premier ministre français François Fillon a averti jeudi soir qu'il n'y aurait "plus de traité de Lisbonne" en cas de rejet par les Irlandais "sauf à reprendre le dialogue avec le peuple irlandais". "On verra l'initiative qu'il faudra prendre", a-t-il ajouté.

En cas de victoire du "non", il faudrait trouver un "arrangement juridique" entre l'Irlande et les 26 autres membres de l'UE, a estimé vendredi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

Un gigantesque "Vendredi 13" barrait deux pages de l'Irish Daily Mirror, qui prédisait un "cauchemar" pour le Premier ministre irlandais Brian Cowen.

"A-t-on rejeté notre propre traité ?", se demande une éditorialiste dans l'Irish Daily Mail, soulignant que Lisbonne a été en grande partie écrit à Dublin. Le texte a été rédigé à l'époque où le Premier ministre irlandais d'alors, Bertie Ahern, avait pris la présidence tournante de l'Europe, en 2004.

"Résultat très serré", titre quant à lui l'Irish Independent.

Le parieur irlandais Paddy Power ne s'est pas embarrassé de doute et a décidé de payer ses clients qui ont misé sur le "oui", sans même attendre les résultats.

Le camp du "oui" regroupe l'ensemble des formations parlementaires, à l'exception du parti nationaliste Sinn Féin, ainsi que la très grande majorité des organisations syndicales et patronales.

Mary Lou McDonald, la responsable de la campagne du Sinn Féin (4 députés sur 166), avait prédit jeudi un résultat "très serré". L'homme d'affaires Declan Ganley, fer de lance du "non", avait quant à lui appelé les Irlandais à envoyer "un message clair" à Bruxelles en vue d'une renégociation du traité pour qu'il soit plus démocratique, responsable et transparent.

Brian Cowen avait exprimé sa "confiance" en votant jeudi.

Source : AFP

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