Citations

« Cent "non" font moins de mal qu'un "oui" jamais tenu. »
Sagesse asiatique.

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« Il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité, mais qui est capable de garantir le respect des différences nationales et des diverses traditions culturelles qui constituent une richesse dans la symphonie européenne, en rappelant d’autre part que “l’identité nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers la solidarité envers eux” (Ecclesia in Europa, n. 112). »

Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008

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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)

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Nouvelle offensive d'été de l'ARN

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mercredi 24 septembre 2008

Les prix des fruits et légumes dépend… des abeilles

Selon des chercheurs, la disparition des insectes pollinisateurs ferait grimper les prix de très nombreux produits agricoles. Quand le pouvoir d'achat dépend de la survie des abeilles... Des chercheurs affirment vendredi que la disparition de ces insectes pollinisateurs, dont la population est en déclin depuis plusieurs années, pourrait coûter plusieurs centaines de milliards de dollars.

Les fruits, les légumes et les oléagineux, et dans une moindre mesure, le café, le cacao, les fruits à coque et les épices, dépendent tous des insectes pollinisateurs . Soit 35% de la production agricole mondiale pour une somme de 153 milliards d'euros en 2005.

«Dans ce contexte, le déclin des insectes pollinisateurs est une préoccupation majeure», car «les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés en cas de disparition totale des pollinisateurs», affirme l'Institut français de recherche agronomique (Inra) dans un communiqué.

Trois chercheurs français et un allemand ont évalué le « manque à gagner » dans la revue Ecological Economics. Selon eux, la perte financière pour les consommateurs, qui consommeraient moins et plus cher, serait comprise entre 190 milliards d'euros et 310 milliards d'euros, en fonction de la réactivité des prix à la baisse de la production. L'Inra souligne toutefois que " cette étude ne constitue cependant pas une prévision puisque les estimations proposées n'intègrent pas les réponses stratégiques que producteurs et filières agroalimentaires adopteraient pour faire face à une telle disparition". En revanche, les céréales, qui représentent 60% de la production agricole mondiale, ne dépendent pas des pollinisateurs, et ne souffriraient donc pas de leur disparition.

Les causes du déclin de la population d'abeilles ces dernières années, en Europe et aux Etats-Unis notamment, sont encore mal élucidées mais s'expliquent vraisemblablement par l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture, l'extension des monocultures et l'apparition de maladies pathogènes parasitaires.

Une prophétie, souvent attribuée à tort à Albert Einstein, veut que l'humanité n'ait plus que quatre ans à vivre si les abeilles venaient à disparaître. Elle aurait en tout cas à revoir ses habitudes alimentaires. «Loin de conduire à la disparition catastrophique de l'agriculture mondiale, la disparition des pollinisateurs (...) entrainerait cependant des pertes économiques substantielles», conclue l'Inra, en soulignant que cette étude n'évalue pas les conséquences d'une telle disparition ni sur les productions destinées à l'alimentation animale, ni sur la flore sauvage

source lefigaro.fr avec AFP19/09/2008

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