Les 11.030 signataires de la pétition "Stop Trichet", lancée par l'économiste Marc Touati pour empêcher le président de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux d'intérêt, n'auront pas suffi.
Jeudi 3 juillet, Jean-Claude Trichet a annoncé, comme prévu, une hausse des taux en zone euro de 4 % à 4,25 %. Le fait que cette action va avoir des effets négatifs sur la croissance, n’inquiète pas la BCE qui a pour objectif d'assurer la stabilité des prix.
La BCE veut éviter que les agents économiques ayant à l'esprit un niveau d'inflation élevé, réclament des hausses des salaires qui entraîneront à leur tour une hausse des tarifs, et ainsi de suite. "La BCE a donné un signal, elle a montré aux syndicats que d'éventuelles revendications salariales ne serviraient à rien. Que dans ce cas elle relèverait encore les taux annulant les effets de hausse des salaires", explique Gilles Moëc, économiste chez Bank of America qui précise :
"Pour la BCE, les salariés doivent maintenant accepter une baisse de leurs revenus ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire