Observatoire des subventions.
Citations
Sagesse asiatique.
Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008
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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)
Nouvelle offensive d'été de l'ARN

Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41
mardi 2 mars 2010
6 milliards d'euros pour la Turquie
Observatoire des subventions.
vendredi 26 février 2010
Nigel Farage interpelle Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy, Président en exercice du Conseil européen (Juillet-Décembre 2008), visite le Parlement pour y présenter le programme de la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Il est interpellé par le député européen britanique Nigel Farage (président de l’UKIP et Co-President du groupe Indépendance/Démocratie (IND/DEM).
dimanche 27 décembre 2009
Changer le peuple
jeudi 5 novembre 2009
Projet loi modifiant les pratiques agricoles
Projet loi modifiant les pratiques agricoles
Le projet de loi va modifier les pratiques agricoles.
vendredi 30 octobre 2009
Identité nationale
2007 : Nicolas Sarkozy : identité française
http://www.youtube.com/watch?v=HpttGntCPZM
2009 : Jean-François Copé : PLFSS et Identité Nationale
http://www.youtube.com/watch?v=plw0gcJCCE0
2009 : Marine Le Pen : Pour un Grenelle de lIdentité Nationale
http://www.youtube.com/watch?v=mvOPGR9DM3A
2009 : Identité nationale & Islam
http://www.youtube.com/watch?v=Qd_bI0D5ftk
samedi 19 septembre 2009
La France paiera-t-elle ?
Cela amène plusieurs précisions :
La France donne chaque année plus d’argent qu’elle n’en reçoit.
mardi 4 août 2009
Ce nouvel Ordre, dont personne ne veut

samedi 16 mai 2009
L'ARN demande les soutien des mouvements et organisations souverainistes

A tous les mouvements qui ont appelé a voter NON au référendum du LE 29 MAI 2005 sur la Constitution Européenne.
L’A.R.N. organise dans plusieurs manifestations le 29 mai 2009 à 18 heures 30 devant la Mairie célébrant la victoire du NON lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne.
Elle invite tous les citoyens et les mouvements qui ont participés à cette victoire a venir a ses cotés pour rappeler à certains de nos gouvernants que nous avons pas oublié leur trahison en signant le traité de Lisbonne qui est le frère jumeau de la constitution refusée par le peuple le 29 mai 2005.
Les villes de France qui organisent devant leurs Mairie cette manifestation sont :
Bordeaux, Compiègne, Dreux, Montluçon, Nancy, Surgères, Béziers.
L’A.R.N. appelle tout les français qui souhaitent que la France retrouve sa souveraineté à venir massivement soutenir les partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour que le 29 mai jour anniversaire d’un référendum historique devienne fête nationale de la souveraineté populaire
Le président René DELACROIX
journée nationale d'action et de manifestation du 29 mai 2009
Le peuple français a rejeté le 29 mai 2005 le projet de constitution européenne. Or ce mène projet a été ratifié sous le nom de traité de Lisbonne en ignorant la volonté du peuple.
Face a cette trahison l’A.R.N. considère comme nul et non avenu toutes les décisions qui serait prise en application de ce traité.
Afin de protester contre cette forfaiture et ce déni de démocratie, l’A.R.N. organise des manifestations sur les villes Bordeaux, Nancy, Surgères, Montluçon, Dreux, Compiègne à 18 h 30
Elle appelle tous les patriotes et tous les démocrates a se joindre a elle afin de manifester massivement leur opposition a ce coup d’état légal
MANIFESTATION
Rassemblement à COMPIEGNE (Oise)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
Rassemblement à SURGÈRES (Charente-Maritime)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
Rassemblement à NANCY (Meurthe et Moselle)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
Rassemblement à MONTLUCON(Allier)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
Rassemblement à DREUX (L’EURE ET LOIRE)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
Rassemblement à BORDEAUX (GIRONDE)
à 18H30 devant l’hôtel de ville
La manifestation de Bordeaux est organisée conjointement par l’A.R.N. et l’Union Pour la France ( UPF)
Une autre manifestation est organisée par le Comité bitérrois contre la Constitution européenne,
devant la maison natale et la statue de Jean Moulin a Béziers à
18 heures au Champs de Mars ; dépôt de gerbe et allocution
L’A.R.N. appelle tout les français qui souhaitent que la France retrouve sa souveraineté à venir massivement soutenir les partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour que le 29 mai jour anniversaire d’un référendum historique devienne fête nationale de la souveraineté populaire
vendredi 20 mars 2009
Pétition diffusée par l'ARN

Le peuple français a rejeté le 29 mai 2005 le projet de constitution européenne. Or, ce même projet a été signé, en violation du suffrage universel, par le chef de l’Etat sous la forme du traité de Lisbonne.
En ratifiant le traité de Lisbonne, le parlement a également ignoré la volonté du peuple et trahi sa confiance.
Le traité de Lisbonne constitue une atteinte décisive à l’indépendance nationale et menace directement l’unité de la nation. Il met fin à notre liberté et à notre faculté, acquises au prix de tant de sacrifices, de décider de notre avenir.
Il jette les bases juridiques de l’inégalité en droits des citoyens, en violation de nos traditions historiques et de notre conception de la vie en société.
Il est donc illégitime et inconstitutionnel. Les Français jugeront, le moment venu, les auteurs de cette forfaiture.
En conséquence, nous, signataires de ce manifeste, considérons à compter d’aujourd'hui, 4 février 2008, comme nuls et non avenus tous les textes, internes et européens, ainsi que tous les jugements, qui seront à l’avenir pris, directement ou indirectement, en application du traité de Lisbonne.
Signature :
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LETTRE OUVERTE A MESDAMES & MESSIEURS LES DEPUTES ET SENATEURS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE

Mesdames, Messieurs les parlementaires, Le retour de la France dans la structure militaire de l’O.T.A.N., décidé par le Président de la République sans consultation préalable du peuple Français et officialisé prochainement lors du sommet de cette organisation les 3 et 4 avril 2009 à Strasbourg, engage gravement le pays au-delà du présent quinquennat.
N. SARKOZY non seulement rompt avec la doctrine classique de tous les chefs d’Etat de la Vème République mais commet une double faute tant stratégique et militaire que politique et diplomatique :
En dépit de l’obsolescence manifeste de l’O.T.A.N. due à la disparition en 1990 de la menace que constituait l’Union soviétique sur l’Europe occidentale, mise sous tutelle et alignement servile de notre souveraineté militaire sur les intérêts géostratégiques des Etats-Unis d’Amérique ( aujourd’hui l’Afghanistan, demain l’Iran ? ) avec pour corollaire, perte de l’indépendance de notre force de dissuasion nucléaire. - Abandon de toute politique véritable de défense de nos intérêts nationaux, affaiblissement de notre influence diplomatique dans le monde, sans omettre le surcoût inutile de l’opération pour nos finances publiques dans un contexte globalisé de crise financière et économique.
La France n’a cessé depuis sa création en 1949 d’être membre de l’O.T.A.N. et l’alliée des Etats-Unis d’Amérique mais ses intérêts supérieurs ne doivent en aucun cas être confondus avec ceux d’autres puissances sous couvert d’une organisation militaire internationale.
7 mars 1966 : « La France se propose de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté »
Voici la lettre que le général De Gaulle, président de la République française, envoyait, il y a 43 ans, le 7 mars 1966, au président américain Lyndon B. Johnson pour l'informer de la décision de la France de recouvrer l'entier exercice de sa souveraineté sur le sol national et de son intention de retirer ses forces des commandements intégrés de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (O.T.A.N.). ( Source : De GAULLE, Charles. Lettres, notes et carnets (janvier 1964-juin 1966). Paris: Plon, 1987, p. 261-262. Copyright © Editions Plon )
« Cher monsieur le président, Notre Alliance atlantique achèvera dans trois ans son premier terme. Je tiens à vous dire que la France mesure à quel point la solidarité de défense ainsi établie entre quinze peuples libres de l'Occident contribue à assurer leur sécurité et, notamment, quel rôle essentiel jouent à cet égard les États-Unis d'Amérique. Aussi, la France envisage-t-elle, dès à présent, de rester, le moment venu, partie au Traité signé à Washington le 4 avril 1949. Cela signifie, qu'à moins d'événements qui, au cours des trois prochaines années, viendraient à changer les données fondamentales des rapports entre l'Est et l'Ouest, elle serait, en 1969 et plus tard, résolue, tout comme aujourd'hui, à combattre aux côtés de ses alliés au cas où l'un d'entre eux serait l'objet d'une agression qui n'aurait pas été provoquée.
Cependant, la France considère que les changements accomplis ou en voie de l'être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l'évolution de sa propre situation et de ses propres forces, ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d'ordre militaire prises après la conclusion de l'alliance soit en commun sous la forme de conventions multilatérales, soit par accords particuliers entre le gouvernement français et le gouvernement américain.
C'est pourquoi la France se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d'éléments militaires alliés ou par l'utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements « intégrés » et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'OTAN.
Il va de soi que, pour l'application de ces décisions, elle est prête à régler avec les gouvernements alliés et, en particulier, avec celui des États-Unis, les mesures pratiques qui les concernent. D'autre part, elle est disposée à s'entendre avec eux quant aux facilités militaires à s'accorder mutuellement dans le cas d'un conflit où elle s'engagerait à leurs côtés, et quant aux conditions de la coopération de ses forces et des leurs dans l'hypothèse d'une action commune, notamment en Allemagne.
Sur tous ces points, cher monsieur le président, mon gouvernement va donc prendre contact avec le vôtre. Mais, afin de répondre à l'esprit d'amicale franchise qui doit inspirer les rapports entre nos deux pays et, permettez-moi de l'ajouter, entre vous et moi, j'ai tenu, tout d'abord, à vous indiquer personnellement pour quelles raisons, dans quel but et dans quelles limites la France croit devoir, pour son compte, modifier la forme de notre alliance sans en altérer le fond.
Je vous prie de bien vouloir agréer, cher monsieur le président, les assurances de ma très haute considération et l'expression de mes très cordiaux sentiments. »
A retourner à : A.R.N. 16 rue Marcellin Berthelot - 92 230Gennevilliers. Téléphone: 01 47 98 25 41 courriel : gennevilliersrenouveau@hotmail.fr
vendredi 9 janvier 2009
jeudi 8 janvier 2009
L'élevage porcin en déroute dans les pays de l'Union Européenne

11,6 %.Dans l'UE à 15, la baisse serait plus modérée, la Pib passant de 106 500 têtes à 104 000 au premier semestre 2009 (- 2,4 %). L'Allemagne reste le principal pays producteur, avec une production qui ralentirait de 2 % au premier semestre 2009. La baisse anticipée par l'Espagne atteindrait 3,5 %.
80% de la production d'oranges et de jus consommés en Europe viennent du Brésil

Le second producteur, les Etats-Unis, ne produisent ‘‘que’’ 7 millions de tonnes, et la France 800…Le marché du jus d’orange est encore plus spécifique. Le jus d’orange concentré congelé (Frozen Concentrated Orange Juice ou FCOJ) est réalisé à partir des oranges pressées. Le FCOJ est par ailleurs coté sur le New York Board of Trade (NYBOT) où il fait l’objet de contrats à termes et d’options. Deux zones assurent 90% de la production mondiale de FCOJ : l’État de São Paulo et la Floride.
Les oranges vertes du Brésil
Contrairement à ce que laisse croire leur couleur verte, les oranges du Brésil ne diffèrent pas de celles que l’on trouve en Europe. Tout est une question de température. En effet, lorsqu’il fait suffisamment frais, la chlorophylle contenue dans la peau de l'orange se décolore et laisse apparaître les pigments jaunes et oranges qui se développent lorsque le fruit mûrit. Avec la chaleur, la chlorophylle reste verte et masque ces pigments même lorsque l’orange est bien mûre.
le chômage explose chez les Quinze pays de la zone Euro

TF1 fait depuis plusieurs mois le forcing auprès de Bruxelles

Martin Bouygues, envoyé spécial de TF1 à Bruxelles selon le journal La Tribune, « est allé lui-même voir dans la capitale belge la commissaire européenne Viviane Reding en 2007 pour discuter la directive sur les services de médias audiovisuels (ex-Télévision sans frontières). TF1 souhaite affaiblir les chaînes publiques comme le prouve un texte envoyé en mars dernier à Bruxelles, le groupe TF1 qui a largement raté son entrée sur la TNT et est incapable d’enrayer la chute de ses audiences dénonce « le bénéfice pour les services audiovisuels publics, de droits spéciaux et d’accès prioritaires à la ressource hertzienne ainsi qu’ à tout nouveau mode de distribution impliquant l’occupation du domaine public. »
La commission Européenne publiera sa nouvelle communication sur les chaînes publiques de télévision pour la mi-2009.
Europol va créer les premiers commissariats virtuels financé par la commission européenne.

Aujourd’hui donc, le ministère de l’Intérieur annonce le lancement du «portail officiel de signalement des contenus illicites de l'Internet», accessible à l’adresse Internet-signalement.gouv.fr. Ainsi, tous les internautes peuvent dénoncer des pratiques interdites pouvant tomber sous le coup de la loi. La FAQ du site précise toutefois en guise de régulation que les contenus nuisibles ou immoraux ne sont pas concernés !
Les données seront traitées par des policiers du Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements). D’ici 2010, un dispositif européen du même genre devrait être mis en place. Il a été décidé lors de la présidence française de l’Union Européenne et sera financé par la Commission européenne, puis placé sous la responsabilité d'Europol.
mardi 6 janvier 2009
Soirée débat et galette traditionnelle de l'A.R.N
Ses vœux, de santé, de bonheur, et de PAIX
Pour vous et votre famille
Nous vous invitons à venir passer un agréable moment.
En dégustant.
La traditionnelle GALETTE,
Avec sa non moins traditionnelle
BOLÉE de CIDRE.
Le mercredi 14 janvier 2009
De 19 heures à 21 heures
Monsieur Jean ROUX expert comptable
Commissaire aux comptes,
Vous dédicaceras son livre :
« La grande braderie du patrimoine des français »
Salle 1 Place du Docteur Roux Gennevilliers 92230
Métro « ligne13 » station les Agnettes
Participation. 2 euros
Pour information contacter : M.R.DELACROIX
16, rue Marcelin Berthelot 92230 Gennevilliers
Tel : 01.47.98.25.41. Ou 06.72.43.12.03.
Courriel: gennevilliersrenouveau@hotmail.fr
Ou a.r.n-connexion@hotmail.fr
jeudi 1 janvier 2009

La Slovaquie est le quatrième des nouveaux adhérents à adopter l'Euro: avec son entrée, la zone euro comptera désormais 330 millions de personnes, et un PIB global de plus de quatre milliards d'euros.
L'euro est entré en vigueur dans 12 pays en 2002: l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal. Les 12 sont devenus 15, rejoints par la Slovénie en 2007, puis Malte et Chypre en janvier dernier.
L'ancienne devise slovaque, la couronne, introduite en 1993 après la mort de l'ancienne Tchécoslovaquie et le "divorce de velours" entre la République tchèque et la Slovaquie, restera en circulation jusqu'au 16 janvier. Les pièces pourront être changées à la banque centrale jusqu'en 2013, et les billets sans limite dans le temps. Le nouvel euro slovaque porte l'emblème du pays, les trois collines surmontées de la double croix.
jeudi 25 décembre 2008
Le rapport des membres de l’Académie d’Agriculture de France: quelle politique agricole pour l'europe

Il n’est plus contesté aujourd’hui que la Politique Agricole Commune, n’est plus adaptée aux nouvelles exigences de la société et à la nouvelle donne économique et sociale mondiale.
Ce que l’on appelle aujourd’hui « politique agricole » est bien plus qu’une politique
d’accompagnement de la production agricole. Il s’agit en fait d’une politique agricole,
alimentaire, environnementale et territoriale, qui vise à assurer régulièrement
l’approvisionnement alimentaire des consommateurs en quantités et en qualité, à des prix
stables et raisonnables, tout en préservant l’avenir. Elle doit par conséquent s’inscrire dans
une vision politique globale, axée sur les exigences des consommateurs et les attentes des
citoyens, tout en prenant en considération les intérêts des agriculteurs et les particularités de
l’agriculture.
L’Union Européenne compte aujourd’hui près de 500 millions de consommateurs. Elle
constitue ainsi le premier marché solvable du monde. Il est parfaitement illusoire de penser
que le marché mondial puisse subvenir régulièrement en quantités, en qualité et en toute
sécurité aux besoins des consommateurs européens. L’embargo américain sur le soja en
1973 comme les difficultés d’approvisionnement que certains marchés connaissent
actuellement, témoignent de l’importance pour l’Europe d’assurer son indépendance et sa
sécurité alimentaires.
Si les conditions prévalant après la seconde guerre mondiale ont pu justifier dans les années
60 la mise en place en Europe d’une politique volontariste de sécurité alimentaire, force est
de constater que la fin de la guerre froide n’a pas réduit la grande instabilité qui caractérise
le monde dans lequel nous vivons, ce qui justifie aujourd’hui comme hier, la nécessité, pour
l’Europe, de préserver sa souveraineté alimentaire.
Seule une Politique Agricole ambitieuse et cohérente peut permettre d’atteindre ce faisceau d’objectifs.
L’expérience des politiques agricoles menées depuis deux décennies montre que la voie
dans laquelle s’est engagée l’Europe depuis 2003, voire depuis 1992, conduit à une
impasse. Toute la logique des réformes entreprises ou proposées est en effet construite sur
un postulat, développé par l’OCDE et repris par l’OMC lors du Cycle de l’Uruguay, celui de la
vertu du marché mondial et de la libéralisation des échanges internationaux qui
augmenteraient leur efficacité.
L’observation des effets de l’Accord OMC sur l’Agriculture de 1994 et de la première étape
de réformes des politiques agricoles qui l’ont accompagné, montre qu’aucun des objectifs
recherchés n’a été atteint, ni en matière de réduction des soutiens publics à l’agriculture, ni
en matière de stabilisation des cours internationaux, ni en matière de développement
économique des pays les moins avancés.
Hormis quelques grands pays exportateurs qui bénéficient de rentes géographiques et structurelles spécifiques pour certains produits, la plupart des Membres de l’OMC ne retrouvent pas leur compte dans les propositions actuelles. Les travaux des économistes, venus d’horizons les plus divers, convergent aujourd’hui sur un certain nombre de constats qui montrent qu’aucune augmentation significative du bien-être collectif ne peut résulter de la libéralisation des échanges agricoles. En effet, livrés à eux mêmes, les marchés agricoles sont instables, chaotiques et induisent des comportements spéculatifs ou d’aversion, au risque, préjudiciables à l’investissement, à l’amélioration de la productivité1, et aux consommateurs.
Ces travaux convergent aussi pour montrer que le classement des aides à l’OMC n’a
aucune pertinence : les aides dites « découplées » ont autant d’effets sur les marchés
que les autres aides. Dès lors, le découplage total ou même partiel des aides qu’a choisis la
Communauté en 2003 et que la Commission se propose de renforcer dans son « Bilan de
Santé », apparaît comme une négation des principes qui sont à l’origine des politiques
agricoles, à savoir la nécessité d’une maîtrise des fluctuations de production et
de prix à des niveaux raisonnables et stables. Par ailleurs, il sera de plus en plus difficilement justifiable, aux yeux des citoyens européens, d’octroyer des aides à certaines catégories d’agriculteurs, sans aucune obligation de production.
La demande alimentaire est en général peu élastique, si bien que de faibles variations de
volumes entraînent d’importantes variations de prix. C’est pourquoi, il vaut mieux agir en
amont, sur la maîtrise des quantités, que de corriger, en aval, les effets pervers des
fluctuations erratiques des prix. Cela signifie, en d’autres termes, qu’un système
d’assurances de revenus, qui serait mis en place pour compenser a posteriori les fluctuations
de prix, risque d’être infiniment plus coûteux et moins efficace qu’un système de régulation,
en amont, des volumes de production.
Enfin les économistes considèrent qu’il n’y a pas d’économie d’échelle déterminante en
agriculture. Par conséquent, une agriculture constituée d’un nombre important
d’exploitations de dimension suffisante pour rémunérer le travail familial, est aussi efficace,
au plan macro-économique, qu’une agriculture constituée d’un nombre restreint de grandes
exploitations basées sur le salariat. La concentration irraisonnée des exploitations n’apparaît donc plus nécessairement comme un gage d’efficacité et de compétitivité de la branche. Dans une perspective de développement durable, la compétitivité de l’agriculture doit en effet se mesurer de manière globale selon les trois axes de performance économique, environnementale et sociétaire.
Les solutions qui ont été progressivement mises en place sous l’influence des organisations
internationales, visent à démanteler les dispositifs d’intervention physique (politiques de
stockage et de gel des terres notamment) au profit d’instruments financiers (loan rate,
paiement compensatoire ou aides directes découplées, assurances de revenus, etc ). Elles
contribuent, au contraire, à entretenir la volatilité des cours mondiaux, voire à l’aggraver en
reportant sur le marché mondial le déséquilibre du marché domestique.
L’affirmation du principe de la souveraineté alimentaire, doit permettre aux pays les moins
avancés de protéger librement leurs marchés afin de développer leurs capacités de
production, comme le font d’ailleurs les Etats Unis. Les pays en voie de développement
sont les grands perdants du processus de libéralisation.
Les accords multilatéraux type OMC, n’a de sens que pour autant qu’elle s’articule à des politiques nationales ou régionales (type PAC) cohérentes.
En raison de l’interdépendance des marchés et des productions et compte tenu de l’extrême
diversité des conditions économiques, environnementales et sociales de chaque pays et de
chaque région, il est illusoire de prétendre formater les politiques agricoles dans un moule
unique, comme tentent de le faire l’OCDE et l’OMC. Il est illusoire également d’imaginer
l’existence d’un outil miracle (par exemple le découplage) susceptible de répondre à
l’ensemble des problèmes à résoudre. Une politique agricole efficace est nécessairement complexe.
Stockage et maîtrise des flux : des outils qui restent indispensables demeurent des dispositifs classiques d’intervention par stockage et déstockage dès lors que l’intervention en amont sur les flux reste moins coûteuse que la correction en aval des fluctuations de prix ou de revenus. Mais ces dispositifs trouvent eux mêmes leurs propres limites dans l’accumulation des stocks. Ils doivent dès lors être assortis de mécanismes qui limitent leur recours dans le temps et en
quantités.
Conséquence des propositions précédentes, la protection aux frontières constitue un outil
indispensable de toute politique agricole et alimentaire. Il est par ailleurs regrettable de ne pas avoir recours à l’article XXVIII du GATT, toujours en vigueur, qui permet une renégociation des concessions tarifaires. Les propositions faites dans le cadre du Cycle de Doha sont porteuses d’importants facteurs de perturbation des marchés, notamment des marchés européens. L’Europe n’a donc aucune raison de supporter seule les conséquences négatives d’une libéralisation des seuls échanges agricoles et n’a donc pas à se sentir obligée de consentir de nouvelles concessions pour conclure le Cycle de Doha. Dans la mesure où seule une minorité de pays émergents exportateurs paraît trouver son compte dans les propositions actuelles, l’absence d’accord ne peut en aucun cas être considérée comme un échec politique, mais plutôt comme un simple retour aux réalités économiques.
les coûts de production européens resteront le plus souvent supérieurs aux cours mondiaux. La flambée conjoncturelle actuelle de certains prix démontre une conjoncture de court terme favorable mais parfaitement instable. La difficulté à dénombrer les actifs agricoles au sein de l’Europe (définition très variable d’un pays à l’autre) suggère que le plafonnement ou l'ecrètage des aides et leur péréquation entre les différentes catégories de producteurs se fasse dans un cadre national.
Conclusion
Dans une période où le devenir de la PAC est mis en débat (Bilan de Santé de 2008,
Perspectives Financières du budget global européen, et préparation de l’échéance 2013),
l’euphorie actuelle que connaissent certains marchés agricoles constitue un facteur de
confusion, comme le prouvent les options dérégulatrices actuelles de la Commission.
Contrairement à ce que laissent entrevoir les projets de la Commission ou nombre de
discours politiques. Aucune analyse économique sérieuse ne permet de penser que les
marchés, livrés à eux-mêmes, peuvent durablement assurer, sans dysfonctionnements
importants, la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments de 500 millions
d’Européens, dans le respect de normes sociales et environnementales exigeantes. Rien ne
serait plus irresponsable que de penser que l’Europe n’a plus besoin de politique agricole, et
que, en l’absence de toute intervention régulatrice des pouvoirs publics, les prix seraient en
mesure de s’ajuster durablement aux coûts de production européens. Enfin en raison même
de sa puissance, l’Europe ne peut échapper à ses responsabilités vis-à-vis des pays en voie de
développement.
Pour exercer sa souveraineté alimentaire à partir d’une agriculture durable, l’Europe a
besoin d’une politique agricole volontariste forte. Pour construire cette politique, il faut savoir
s’affranchir des modes intellectuelles du moment et savoir tirer les enseignements d’une
histoire alimentaire riche en retournements imprévus. Dans les premières périodes de sa
construction, l’Europe a su se doter d’une politique agricole efficace pour répondre à ses
besoins du moment. Aujourd’hui ceux-ci ont considérablement évolué ainsi que la dimension
de l’Union Européenne devenue la première puissance économique du Monde. Il ne s’agit
donc certainement pas de cultiver la nostalgie, pour prôner le retour à la politique agricole
originelle qui fut conçue dans un autre contexte, avec des moyens adéquats. Mais rien ne
serait à l’inverse plus absurde que de prétendre ignorer les enseignements du passé, lors de
l’élaboration de la politique agricole d’avenir dont l’Europe a besoin.
Signataires
Gilles Bazin Denis Hairy
Lucien Bourgeois Michel Jacquot
Jean-Marc Boussard Jean-Christophe Kroll
Jean-Claude Clavel André Neveu
Hélène Delorme François Papy
Joseph Garnotel Claude Servolin
rapport complet en PDF http://www.ceri-sciences-po.org/archive/juin08/art_pac.pdf
EADS peut acquérir le fabricant britannique de satellites
Neutralité Suisse: le début de la fin
Le porte-parole du Conseil fédéral, Oswald Sigg, confirmait des discussions gouvernementales, précisant toutefois que certains «éclaircissements approfondis» devaient être apportés. Pascal Couchepin est resté évasif sur les détails d’une éventuelle mission, tout en soulignant que seuls des volontaires seraient engagés. Mais une des variantes les plus probables est une coopération avec l’UE.
La Suisse ne ferait qu’emboîter le pas de l’Union européenne (UE), qui, début décembre, a lancé sa première opération de police maritime dans la région de la corne de l’Afrique. Appelée «Atalante», elle est au bénéfice d’un mandat des Nations Unies.
Du côté de l'opinion publique et de certains partis, le scepticisme prévaut. L’UDC est montée au créneau. Invoquant la neutralité, elle s’oppose à une telle mission. Et regrette que son futur ministre de la Défense, Ueli Maurer, n’ait pas eu son mot à dire. «Nous sommes contre l’engagement de l’armée pour ce genre d’opération. Il s’agit de tâches de police», tranche pour sa part le président des Verts, Ueli Leuenberger.
Mais les partis de l'establishment font preuve de plus d’enthousiasme; le conseiller national Hans Widmer (PS/LU), invoquant la nécessité d’un mandat clair de l’ONU avant de participer à une opération. Au PDC, sans s’opposer sur le principe, «on ne souhaite pas se prononcer», sans doute par prudence politique sur un sujet sensible. Au PRD on se montre encore plus favorable.
Une telle décision ne tombe pas du ciel, mais répond à la volonté de la classe politique professionnelle Suisse d'intégrer l'union européenne contre l'avis de sa population. Une démarche compliquée par le dispositif de " référendum d'initiative populaire" prévu par la constitution helvétique.
Après le refus des électeurs helvètes de voir la Suisse rejoindre l'UE, les formations politiques tentent de démolir toutes les spécificités du modèle suisse, dont sa neutralité, pour briser toutes résistance à l'intégration européenne.
Pour l’instant, le gouvernement n’a pas prévu de séance d’urgence sur la question. Il devrait donc y revenir en janvier.
lundi 22 décembre 2008
"Offense au Président de la République" : le parquet de Paris abandonne les poursuites contre l'Alliance pour la Résistance Nationale (ARN)
Ankara fait un pas de plus vers l’Union européenne

Pour Bruxelles, la Turquie doit revenir sur sa décision de ne pas ouvrir ses ports et aéroports aux navires et avions chypriotes grecs, contrairement à ses engagements. Une décision qui a conduit au gel de huit chapitres de négociations il y a deux ans.
UE et sécurité alimentaire: histoire et conséquence du clonage
Les premiers essais : Les premiers clonages d’animaux par transfert de noyau datent de cinquante ans. Il s’agissait de xénopes, des batraciens très utilisés dans les laboratoires. Les premiers clones de moutons ont été obtenus il y a vingt ans dans le but d’accélérer le progrès génétique. La méthode qui était alors opérationnelle consistait à utiliser des cellules fraîches d’embryons précoces comme sources de noyaux. L’affaire a tourné court car le rendement de l’opération était trop faible et les embryons donneurs de noyaux avaient un statut génétique individuel inconnu. Seuls les parents des embryons étaient connus.
Le tournant
La situation a changé il y a dix ans avec la naissance de la brebis Dolly obtenue par transfert de noyau provenant de cellules somatiques d’un animal adulte. Le rendement de l’opération était initialement très faible mais il s’est amélioré ces dernières années jusqu’à faire du clonage une méthode possible d’amélioration génétique.
Elevage de clones L’application du clonage pour les élevages ne va pas de soi. Une proportion importante des fœtus de clones ne se développe pas jusqu’à terme et beaucoup de nouveau-nés ont de sérieux problèmes de santé au point de mourir quelques jours après leur naissance. Certains deviennent apparemment normaux après avoir bénéficié d’une assistance pendant les premières semaines qui suivent leur naissance. Ces anomalies deviennent de moins en moins fréquentes au fur et à mesure que la méthode de clonage est mieux maîtrisée.
Vérification sanitaire hasardeuse Après six mois, un clone ne se distingue globalement en rien qui soit mesurable des animaux contrôles. Un vétérinaire appliquant les règles classiques permettant de déterminer si la carcasse d’un animal peut être introduite dans les circuits de consommation donnerait sans hésiter son autorisation pour la consommation des carcasses des clones de plus de six mois. Ces anomalies, nombreuses et disparates suggèrent cependant que les clones ont une sensibilité un peu augmentée vis-à-vis de certaines maladies infectieuses mais surtout qu’ils ne doivent pas être tout à fait normaux étant donné leur début souvent difficile dans la vie.
Chaque cellule d’un mammifère contient les 25 000 gènes de l’organisme auquel elle appartient, mais seulement 2 000 sont spécifiquement exprimés dans chaque type de cellule somatique des organes. La formation des organes au cours du développement embryonnaire et fœtal et la différenciation des cellules en cellules somatiques qui l’accompagne correspondent donc à une extinction sélective des 23 000 gènes dont le fonctionnement n’est pas nécessaire dans une cellule donnée.
La formation des gamètes puis d’un embryon à partir d’une cellule somatique, que ce soit par fécondation ou par clonage, implique que les 23 000 gènes qui ont été rendus silencieux au cours de la différenciation cellulaire redeviennent actifs pour assurer le développement de l’embryon. Des examens détaillés ont montré qu’une proportion importante des gènes des clones ne s’exprime pas normalement. Cela est corrélé avec une méthylation restée anormalement élevée de l’ADN, ce qui indique que bon nombre de gènes des cellules somatiques donneuses de noyaux n’ont pas été convenablement reprogrammés et donc devenus disponibles pour les différentes étapes du développement. Les clones sont donc des organismes épigénétiquement modifiés.
Ces observations ont conduit la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) et l’AESA(Agence Européenne de Sécurité Alimentaire) à publier en 2008 chacune un rapport sur les risques alimentaires de la consommation des produits issus des clones. La FDA et l’AESA ont conclu qu’aucun indice ne pouvait faire supposer que la consommation des produits issus des clones et des animaux normaux comportait des risques alimentaires différents, mais que ces conclusions reposaient sur un nombre encore limité de données qu’il serait souhaitable d’augmenter par l’étude de clones supplémentaires. La FDA a également considéré que les clones ne sont pas suffisamment différents des animaux contrôles pour justifier un traitement particulier avant leur mise sur le marché et en particulier un étiquetage. La semence de clones bovins est commercialisée et les produits de leurs descendants sont en vente libre aux USA, sans traçabilité particulière.
Plusieurs objections
Une nouvelle fois, les transferts de souverainetés au profit de l'UE et des organisations supranationales, permettent de bafouer le libre arbitre des citoyens en les éloignant des centres de décisions pour mieux leurs imposer des mesures qu'ils auraient refuser dans un cadre national.
samedi 20 décembre 2008
Le chômage augmente dans la zone euro

Cette contraction est imputable notamment aux pertes d'emplois enregistrées en Espagne, au Portugal et en Finlande, précise l'institut de la statistique de l'Union européenne.
Selon lui, le nombre de personnes employées a reculé de 80.000, soit de 0,1%, sur le trimestre à 146,1 millions.
Au sein de la zone euro, l'emploi a notamment baissé de 0,8% en Espagne, de 0,7% au Portugal et de 0,2% en Finlande. En ce qui concerne la France, l'Insee a également publié ses chiffres révisés du troisième trimestre .
On notera au passage toute la subtilité des statistiques Eurostat, qui parle de baisse de l'emploi et non pas d'augmentation du chômage. De toute évidence, les européistes sont des maîtres de la langue de bois, à défaut d'êtres, des gens honnêtes.
Les revenus des agriculteurs chutent

Cette dégradation s'explique par une flambée du prix de l'énergie, des aliments du bétail (sous l'impact du prix des céréales) mais aussi des engrais. L'ardoise payée par les agriculteurs a explosé dans tous les compartiments. Tout cela est facteur de hausse des prix. Les consommateurs en pâtissent sans que les agriculteurs en profitent... puisqu'ils repaient à leurs fournisseurs ce qu'ils gagnent sur leurs clients.
Le marché n'est pas tendre pour les éleveurs de bovins de viande ; leur revenu s'effondre de 32 %. Les maraîchers (- 16 %) et producteurs de fruits (- 26 %) ne s'en sortent pas tellement mieux.Seuls deux ou trois métiers s'en sortent : les producteurs de lait, d'abord (+ 23 % pour leur revenu). Si la forte hausse du prix du lait en début d'année a permis de compenser des coûts plus élevés, l'euphorie a été de courte durée. Depuis octobre le marché du lait est en crise.Champions du revenu l'an dernier, les producteurs de céréales voient eux aussi leur revenu chuter cette année (- 37 %). Avec cette diminution quasi-générale, le paysan français moyen retrouve le niveau de revenu de 2000.
Parallèlement, la concentration des fermes se poursuit. Le nombre des agriculteurs continue à diminuer de 2,5 % chaque année.
"La faiblesse de la concurrence est la principale raison au maintien de prix élevés", explique ce rapport sur "la formation des prix alimentaires".
Ce niveau de la concurrence joue davantage que le niveau des prix agricoles pour la détermination des prix alimentaires. Une étude constate notamment que le consommateur trouve une situation concurrentielle dans seulement 13% des marchés locaux.
Le rapport cite l'exemple de Nantes, où les prix sont parmi les plus faibles de France grâce à la concurrence importante entre les grandes enseignes.
Aux Pays-Bas, le niveau relatif des prix par rapport à la moyenne de l'Union Européenne a baissé de plus de 15% depuis 2003, année de lancement d'une guerre des prix entre distributeurs.
Le "hard discount" est une autre option pour baisser les prix, éprouvée avec succès en Allemagne, mais il se concentre sur des produits d'appel à prix faibles et ne concerne que les produits de base.
Le niveau des prix dans la grande distribution en France et en Allemagne est sensiblement supérieurs à ceux observés en Espagne et aux Pays-Bas.
le revenu net d’une entreprise agricole a baissé de 15,9% en 2008 selon l'Insee
un rapport d'Eric Besson,
centre de formation pour bataillons d'égorgeurs

L'Union européenne a ajouté à sa liste terroriste deux partis indépendantistes basques

Batasuna est lui-même interdit en Espagne depuis 2003, en raison de ses relations étroites avec l'organisation armée, qui est tenue pour responsable de 825 morts en 40 ans d'attentats pour l'indépendance du Pays basque.
L'UE a également ajouté à sa liste terroriste 13 membres d'ETA, dont les deux responsables successifs de sa branche militaire interpellés récemment en France à trois semaines d'intervalle, Miguel de Garikoitz Aspiazu Rubina, alias «Txeroki», et Aitzol Iriondo Yarza, alias «Gurbitz».
La liste terroriste européenne est normalement révisée tous les six mois, mais elle a été modifiée de façon extraordinaire, à la demande du gouvernement espagnol. L'ETA et Batasuna figurent depuis plusieurs années sur cette liste, ainsi que sur celle des organisations terroristes tenue par les États-Unis.