Bombardement "humanitaire" de l'OTAN
"Il importe aujourd'hui que la Serbie soit capable de tourner la page et de renoncer à son passé nationaliste, en rapprochant son avenir européen", a notamment estimé le représentant de l'Union européenne (UE).
Selon le commissaire européen, la Serbie "a des perspectives réelles, voire tangibles" d'adhésion à l'Union européenne, et ce n'est pas par hasard que l'UE a invité Belgrade à signer un accord politique provisoire qui anticipe sur l'accord de stabilisation et d'association (ASA), appelé à rapprocher la Serbie de l'Union européenne, proposition que les autorités serbes n'ont pas acceptée à cause de la situation au Kosovo.
Le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance face à la Serbie le 17 février dernier. L'indépendance de la province a été reconnue par les Etats-Unis et plusieurs pays de l'UE, notamment par la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Belgrade a qualifié cette démarche d'illégale et a rappelé ses ambassadeurs de certains Etats qui avaient reconnu le Kosovo.
"Nous sommes prêts à aller de l'avant avec la Serbie", a indiqué M. Rehn, ajoutant qu'à ce jour tout dépendait de Belgrade
Une déclaration qui a le mérite de montrer le vrai visage de l'utopie européenne. Une arme de destruction massive à la solde des Etats-unis et du mondialisme.
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