
Mais l'Allemagne, qui affiche, elle, toujours d'importants excédents commerciaux, veille au grain, dans un contexte de tensions croissantes entre Berlin et Paris sur les dossiers européens. Même si Berlin commence à son tour à s'inquiéter de l'ascension de l'euro, la chancelière allemande Angela Merkel défend bec et ongles l'indépendance de la BCE. Sur la même ligne, les Pays-Bas ou l'Autriche ne cessent de vanter les mérites d'une monnaie forte.
De fait, les pays d'europe qui ont des intérêts économiques et politiques fondamentalements divergents sont enfermés dans l'euro, et subissent le contrecoup des décisions de la politique américaine.
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