
La Commission européenne avait déclaré le mois dernier que les négociations avec Zagreb pourraient être conclues en 2009 si les autorités croates prenaient les bonnes mesures. Parmi les difficultés que pose aux Vingt-Sept l'adhésion de la Croatie figurent la poursuite de son litige territorial avec la Slovénie, déjà membre de l'UE, et les doutes sur sa coopération avec le Tribunal pénal international sur l'ex-Yougoslavie (TPIY) .
La France et l'Allemagne, notamment, estiment que les Vingt-Sept doivent d'abord ratifier le traité de Lisbonne rationalisant le processus communautaire de prise de décision avant de penser à admettre de nouveaux partenaires.
Dans leur communiqué, les ministres disent attendre des progrès de la Croatie en matière de réformes économique, judiciaire et administrative, de lutte contre la corruption et le crime organisé, ainsi que dans les domaines de la protection des minorités, de la réinsertion des réfugiés et de la répression des crimes de guerre.
Les ministres rappellent qu'il est demandé au gouvernement turc de réformer son système judiciaire, de mieux lutter contre la corruption et la torture, de mieux garantir la liberté d'expression et de religion, de mieux protéger le droit des minorités et de mieux contrôler l'armée.
Les pourparlers sur l'entrée de la Turquie ont été engagés en 2005, en même temps que ceux sur l'adhésion de la Croatie, malgré son conflit persistant avec Chypre, autre nouveau membre de l'UE.
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