
Le "président" d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty, a estimé, dimanche, que les forces sud-ossètes étaient "en droit de répliquer à l'agression, en frappant s'il le faut des villes sur le territoire géorgien". Les autorités sud-ossètes auraient également évacué des enfants, des femmes et des vieillards de Tskhinvali. D'après l'agence de presse Interfax, plus de 4 000 personnes auraient traversé la frontière entre l'Ossétie du Sud et la Russie ce week-end, un nombre inhabituellement élevé.
Les relations entre Tbilissi et sa province séparatiste se sont fortement dégradées depuis quelques mois. Des échanges de tirs avaient déjà eu lieu début juillet, l'aviation russe ayant alors survolé le territoire sud-ossète pour "prévenir un conflit sanglant", un geste interprété par Tbilissi comme une violation de son territoire.
Soufflant le chaud et le froid avec la Géorgie du président pro-occidental Mikheïl Saakachvili, avec lequel ses relations sont exécrables, la Russie a levé au printemps son embargo aérien et maritime contre Tbilissi, mais soutient toujours les deux républiques séparatistes géorgiennes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Les plans répétés de résolution du conflit, présentés par l'Allemagne, les Etats-Unis et l'Union européenne, n'ont pour le moment donné aucun résultat.
Pour en savoir plus, lire nos articles du 31 Juillet, 2 juin et du 23 mars:
L'Union européenne veut mener des démarches de médiation en Géorgie
Bras de fer Russie USA en Géorgie
La Géorgie et de l'Ukraine veulent adhérer à l'Otan
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire