
Celles-ci ont ensuite précisé que les engins étaient de faible puissance et "défaillants".
Deux premiers engins ont été trouvés au petit matin, l'un près d'une voie du TGV entre Boucau et Ondres (Département des Landes), l'autre dans un village de vacances à Arcangues, après un appel anonyme reçu par les pompiers de Pau.
L'appel, qui faisait état de cinq bombes au total dans la région, a été passé à 04H30 (02H30 GMT) à partir d'une cabine téléphonique, selon une source proche de l'enquête.
Un troisième engin explosif a été découvert dans la matinée à Arcangues, devant l'office du tourisme.
Des dispositifs de sécurité ont été mis en place, puis levés, sur les sites de trois autres alertes qui concernaient le casino de Biarritz, un village de vacances à Anglet, lui aussi évacué dans la nuit, et l'auberge Ostapé de Bidarray, un hôtel de luxe. "Aucun élément suspect n'y a été découvert", a précisé la préfecture.
Aucune revendication n'avait été faite vendredi en fin de matinée pour ces tentatives d'attentat qui ont visé des cibles traditionnelles des mouvements autonomistes basques.
Ces derniers dénoncent régulièrement le développement massif du tourisme dans la région, s'en prenant régulièrement aux agences immobilières.
Cette alerte multiple, sans précédent dans son ampleur, a conduit à l'évacuation en pleine nuit de 1.200 vacanciers des deux centres de vacances visés, selon la préfecture.
La gare de Bordeaux a par ailleurs été fermée pendant deux heures vendredi matin pour permettre l'inspection du TGV "ID Night", train de nuit entre Paris et Hendaye, à la suite d'une alerte à la bombe, selon la SNCF (chemins de fer français).
L'enquête a été confiée à la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire française.
Une organisation indépendantiste clandestine du Pays basque français, Irrintzi, a menacé en avril de multiplier ses "actions armées".
Cette série d'attentats avortés survient en outre alors que la police a infligé ces derniers mois une série de coups durs à l'organisation armée basque espagnole ETA en territoire français.
Deux membres présumés d'ETA ont été arrêtés fin juillet près de Dijon (centre-est), dont l'un est présenté comme un des responsables de l'appareil militaire de l'organisation.
En mai, ce sont quatre dirigeants présumés de l'ETA, dont Javier Lopez Peña, dit "Thierry", chef présumé de l'organisation indépendantiste basque armée, qui avaient été arrêtés à Bayonne et Bordeaux (sud-ouest).
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