
Ces nouveaux critères répondent aux critiques de membres du Congrès qui ont forcé le Pentagone à recommencer la procédure à zéro, a indiqué un porte-parole du Pentagone.
Le Pentagone a remis en jeu le 9 juillet le contrat de 35 milliards de dollars pour fournir des avions ravitailleurs à l'US Air Force, initialement attribué à l'américain Northrop Grumman et à l'européen EADS au détriment de Boeing.
Ce contrat prévoit la livraison de 179 appareils, première phase du remplacement d'une flotte qui coûtera au total quelque 100 millions de dollars sur 30 ans.
La remise en jeu du contrat fait suite à une recommandation de la Cour des comptes américaine (GAO) en juin de "rouvrir les discussions", en raison d'erreurs dans le processus de sélection.
En février, l'armée de l'Air avait préféré le KC-45, version militaire de l'Airbus A330, qui avait une capacité en kérosène supérieure au KC-767, issu du Boeing 767.
L'annonce du choix du consortium américano-européen en février avait suscité une levée de boucliers protectionniste au sein de la classe politique, poussant les rivaux à argumenter sur le nombre d'emplois qu'ils créeraient aux Etats-Unis.
Le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a indiqué en juillet qu'il escomptait "attribuer le contrat d'ici à décembre". Les deux compétiteurs ont désormais à proposer une offre révisée en fonction de ces nouveaux critères.
Cela fait cinq ans que l'armée de l'Air prévoit de renouveler ses avions ravitailleurs jusqu'ici tous fournis par Boeing, une procédure entachée par plusieurs scandales.
Source AFP
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