
La Conférence euro-africaine sur migration et développement a adopté une centaine de propositions concrètes et un programme de coopération triennal visant à encadrer la migration légale.
Le programme de coopéartion doit être axé sur trois volets:
la migration légale
Pour organiser la migration légale, la conférence veut la création ou le renforcement dans les pays d'origine "d'agences spécialisées en matière d'emploi" à l'instar du Cigem récemment installé à Bamako (Mali) et financé par l'Union européenne.
Le programme confirme aussi l'option européenne de l'immigration choisie en voulant privilégier l'accueil de "travailleurs hautement qualifiés" tout en "cherchant à prévenir la fuite des cerveaux"(?).
la lutte contre la migration irrégulière
Il est proposé de "renforcer le contrôle aux frontières" en aidant à "la création de postes frontières communs".
La conférence préconise aussi "d'améliorer les réadmissions" dans les pays d'origine des clandestins expulsés d'Europe et de promouvoir les "retours volontaires" par des aides à la réinsertion.
la promotion de partenariats de développement.
la conférence recommande" d'accompagner les politiques d'emploi et de développement économique et social des pays d'origine et d'améliorer la protection sociale des migrants" ainsi que de "faciliter la baisse des coûts de leurs transferts de fonds".
Une soixantaine de pays, dont les 27 membres de l'UE et des pays africains, ainsi qu'une vingtaine d'organisations internationales sont présents à la rencontre, la deuxième du genre, après celle de 2006 à Rabat, au Maroc.
Le président français Nicolas Sarkozy a plaidé pour une immigration "choisie" et souhaite renforcer la coopération avec les pays africains.
Bruxelles estime que ses besoins en main d'oeuvre s'élèveront à quelque 30 millions de travailleurs en 2030.
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