
Au Parlement, les hommes politiques de la majorité, ont sabré les propositions de la commission
Copé, concernant la loi sur l'audiovisuel. Résultat, un texte qui rend vains tous les efforts déployés pour faire de
France Télévisions un grand groupe de l'audiovisuel.
Un financement incertain.
Ces niveaux de rentrée financière va être globalement réduits, si l'on en croit les déclarations de certains parlementaires de l'UMP. Le manque à gagner pour France Télévisions est évident. Si la loi de finance 2009 garantit le versement par l'Etat d'une somme qui permette dans tous les cas de figure de doter France Télévisions des 450 millions prévus, qu'en sera-t-il à partir de 2010 ? Aucune pérennité de financement de l'audiovisuel public n'est assurée.
Moins de moyens.
Les 450 millions couvrent la disparition de la publicité après 20 heures. En aucun cas, cette somme ne peut financer les émissions nouvelles qui remplaceront les espaces publicitaires et le développement : le passage au média global, tournant nécessaire pour faire de France Télévisions un média en phase avec le numérique, qui révolutionne la production, la distribution, la diffusion des images devra ce faire sans argent, rendant cette transformation difficile.
Moins d'indépendance.
Officiellement, le limogeage du PDG ne pourra se faire que par un décret motivé, tant de l'exécutif que du CSA et qu'une majorité des trois cinquièmes du Parlement peut s'y opposer.
Or même s'il est nommé pour cinq ans, le président de France Télévisions devra attendre chaque année la loi de finances pour connaître les moyens dont il disposera. Bonjour l'indépendance financière ! la commission Copé réclamait un financement pérenne, un voeu pieux qui ne sera pas exaucé.
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