
Alors que le prix du baril de pétrole a été divisé par 3 depuis juillet, les prix à la pompe sont loin de suivre la même variation. Les cours de l'or noir continuent de chuter, en conséquence de la crise et de l'inquiétude des investisseurs. Le baril de pétrole est passé sous la barre des 55
dollars à
Londres, son niveau le plus bas depuis le 30 janvier 2007. Et il est tombé sous les 59 dollars à
New York. Alors qu'il culminait à plus de 145 dollars début juillet, la valeur financière du pétrole a été quasiment divisée par 3 en 4 mois.
Si le prix à la pompe avait suivi cette chute vertigineuse, on paierait aujourd'hui son litre de carburant 55 centimes d'euro. Et pourtant, dans les stations-services, le litre de sans plomb 95 s'affiche à 1,20 euro et le gazole à 1,15 euro en moyenne.
L'une des explications sur le fait que les prix à la pompe ne suivent pas ceux du pétrole, est liée aux taxes, qui ne varient pas en fonction des cours de l'or noir. Par exemple, dans un litre de sans plomb 95 il y a 72 centimes de taxes fixes.
Pourtant, nombres de professionnels estiment que l'on pourrait descendre en dessous d'1 euro pour le gazole, et le super 95 pourrait facilement descendre à 1,07 euro, compte-tenu du baril.
Mais pour les pétroliers, cette baisse du baril ne va pas se répercuter avant 1 mois et demi, voire deux mois. Par contre, quand il y a une augmentation du prix du baril, ça se répercute immédiatement à la pompe!
Autant de temps gagné par les multinationales du pétrole pour encaisser des gros profits sur le dos des consommateurs.
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