
Il a réaffirmé l'opposition de Moscou à l'installation en Pologne d'éléments du bouclier antimissile américain qui prépare « non seulement une troisième, mais aussi une quatrième et cinquième zone de stationnement (d'intercepteurs) et pas seulement à proximité des frontières européennes ». Une Amérique qui manipule la Pologne et la pousse à commettre « une erreur politique ».
« Nous ne voyons aucune menace de la part de la Pologne », a ajouté le chef de la diplomatie russe, mais il est clair que « la défense globale antimissile des États-Unis n'a pas, et n'aura pas pour de longues années, d'autres cibles que les missiles russes ».
La Russie s'en est prise à l'Ukraine et son attitude "inamicale", l'accusant de "monter constamment en épingle la question de la durée de la présence de la Flotte" russe en Crimée et de "porter, par ses livraisons d'armes lourdes à l'armée géorgienne, une part de responsabilité dans le sang versé" en août.
Son homologue polonais Radoslaw Sikorski a répliqué que tel n'était pas le cas pour Varsovie pour qui la réalisation du bouclier ne sera pas dirigé contre la Russie». La Pologne, a-t-il promis, procédera « de manière transparente » avec l'espoir que « les craintes russes s'affaibliront avec le temps ». Sergueï Lavrov a donc concédé que la porte restait ouverte « pour des négociations sérieuses », des « propositions concrètes » et « des garanties réelles ».
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