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Sagesse asiatique.
Benoît XVI, Palais de l’Élysée, 12 septembre 2008
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Mise en ligne (colonne de droite) de documents de l'Institut de Relations Internationales & Stratégiques (IRIS)
Nouvelle offensive d'été de l'ARN
Si vous souhaitez vous joindre à cette action, l'ARN tient à votre disposition l'affiche ci-dessus. Pour tout renseignement prenez contact avec : René Delacroix 16 rue Marcelin Berthelot. 92230 Gennevilliers. TéL 01 47 98 25 41
jeudi 30 octobre 2008
L’Allemagne, entre européisme et mondialisme
La Lituanie indignée par la perspective de négociations UE-Russie
La Lituanie refuse toute idée de reprise des négociations sur un partenariat entre l'Union européenne et la Russie. source AFP
La guerre des drones a bel et bien commencé
Les drones expérimentés pour la première fois par les Américains au Vietnam, puis par les Israéliens au Liban, que l’on appelle aussi « UAV » (unmanned aerial vehicles) ou « UCAV » (unmanned combat aerial vehicles) - sont longtemps restés des armes secrètes.Téléguidés depuis le sol par un opérateur maniant un « joystick », ils sont désormais capables de décoller et d’atterrir automatiquement et communiquent aussi bien avec les satellites qu’avec les fantassins. Demain, leur évolution technologique leur permettra d' agir de manière autonome comme des robots.
Sur tout les fronts :
Les drones bourrés d’électronique, dotés des systèmes optroniques, radars, caméras infrarouges et thermiques, parfois armés jusqu’aux dents, peuvent remplir toutes sortes de missions jusque là réservées aux avions habités : faire du renseignement aérien, tester les défenses adverses, servir à l’acquisition de cibles ou surveiller les frontières et les zones sensibles.
En Irak et en Afghanistan, l’armée américaine emploie aujourd’hui en permanence 700 drones. Conçus pour l’observation et le renseignement, ils sont aussi utilisés pour des missions de type « search and destroy ». Désormais la CIA et le Shin Beth israélien ont déjà utilisé des « drones tueurs » pour éliminer un tir de missiles des « terroristes ».
Du micro drone Nanoflyer, qui ne pèse que 2,7 grammes et tient dans la main, au drone géant Global Hawk dont l’envergure de 34 mètres est celle d’un Airbus A320, en passant par le petit drone-hélico Scorpio de Survey Copter, il existe une gamme très large d'appareils.
Economique et efficace
Le système de drone d’observation SIDM qui vient d’être livré par EADS à l’armée de l’air française a coûté 41 millions d’euros pour trois avions sans pilotes « Eagle 1 », avec leurs équipements d’observation et la station de pilotage au sol.
L’armée de terre a déboursé 90 millions d’euros pour 18 drones tactiques « Sperwer » alors qu'un avion de combat de nouvelle génération peut coûter jusqu’à 80 millions d’euros pièce.
(On notera au passage que des drones français, fabriqués par des industriels français et livrés à l'armée française, portent des noms de consonance anglo-saxone)
Autre avantage, leur endurance : les drones peuvent rester en vol plus de 24 heures, alors que les pilotes les plus entraînés effectuent rarement des missions supérieures à 4 heures ce qui permet aux militaires de disposer en permanence d’images en temps réel au-dessus d’un objectif, sans risquer de perdre un pilote.
Conséquence: La plupart des armées modernes, et même le Hezbollah libanais, qui a fait voler un drone au-dessus d’une position israélienne, ont donc commencé à s’équiper en UAV.
Et pour les militaires français, à terme, les avions multi rôles comme le Rafale effectueront des missions de concert avec les engins sans pilote.
Un marché potentiel énorme
Le marché des drones militaires est encore naissant, mais il devrait représenter de 4 à 5 milliards de dollars d’ici à 2010, dont un tiers en dehors des Etats-Unis. La Délégation générale pour l’armement (DGA) a ainsi recensé 300 programmes d’UAV et UCAV à travers le monde.
A eux seuls, les Etats-Unis vont dépenser 15 milliards de dollars pour équiper leurs forces armées en drones. Et la très secrète Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa) prépare « l’avion de combat robot du futur » avec les programmes X-45 (Boeing) et X-47 (Northrop).
La France dans la course
Dans les années 80, la France a acheté des UAV canadiens et israéliens avant l'arrivés des premiers drones tactiques français Crécerelle et Sperwer. Pour le Directeur délégué défense du groupe Safran, Gérard Lepeuple aujourdh'ui: « Sur le plan technologique, nous n’avons rien à envier aux Américains"
Ainsi Thalès a décroché le contrat de drone d’observation Watchkeeper (900 millions d’euros) auprès de l’armée britannique. Et Sagem (groupe Safran) a déjà vendu une centaine d’exemplaires du Sperwer à l’armée française et à l’export (Pays-Bas, Danemark, Canada, Grèce, Suède). Résultat : un chiffre d’affaires drones de 75 millions d’euros l’an dernier.
La France développé le programme de drones d’observation Euromale confié à EADS et le démonstrateur de drones de combat Neuron piloté par Dassault pour se doter d’une véritable industrie des drones.
Le projet Neuron, initié au Bourget 2003, est un démonstrateur de drones de combat qui volera en 2010, mais n’a pas vocation à équiper les forces armées. Il s’agit de préfigurer l’avion de combat du futur, en faisant avancer la recherche sur la furtivité, l’armement et l’insertion de ces engins dans la guerre en réseau.
Lancé en 2004, le programme Euromale (pour moyenne altitude longue endurance) vise a dévelloper un drone qui sera capable d’effectuer des missions de 24 heures à 15.000 mètres.
Seul problème mais de taille, notre pays veut développer ces initiatives françaises dans un cadre à dimension européenne, mais l'UE ne se passionne guère pour les projets industriels et du coup, ces deux projets pourraient bien ne pas aboutir!
L'UE à la traîne.
Le projet Neuron court après ses financements : doté de 400 millions d’euros, dont la moitié supportée par la France, : le reste du financement serait peut être apporté par la Suède (Saab), la Grèce (HAI), la Suisse (Ruag), l’Espagne (EADS Casa) et l’Italie (Alenia).
Même chose pour Euromale: la France financera plus de la moitié des 300 millions d’euros nécessaires au programme (75 millions sur le budget de la Défense et 100 millions pour EADS). Reste à convaincre les autres partenaires potentiels (Espagne, Italie, Grèce, Finlande...) de mettre la main au porte-monnaie.
Alors que le marché est énorme, l’Europe peine à suivre le mouvement bien que les armées des pays de l'UE auront besoin d’au moins 400 drones tactiques, 120 drones de longue endurance et une centaine de drones de combat.
Les industriels français sont inquiet : « Si l’Europe n’injecte pas beaucoup d’argent et vite dans les drones, nous allons prendre beaucoup de retard sur les yankees », dit l’un d’entre eux.
Une nouvelle fois, l'UE nous prouve, qu'elle nous coûte cher et qu'elle ne sert à rien.
130 milliards pour l'Europe et bientôt un impôt européen

Au centre du débat à l'Assemblée nationale, lundi 27 octobre, l'objet était la question des ressources propres de l’UE et notamment de l’impôt européen. Aujourd’hui le budget de l’UE est calculé en fonction du revenu national brut de chaque Etat membre. Pierre Lequiller (UMP) ou encore Jean-Louis Dumont (PS) ont plaidé pour la mise en place d'un impôt européen. Envisagée notamment par le député européen Alain Lamassoure dans un rapport sur l’avenir des ressources propres de l’UE, approuvée par le Parlement en mars 2007, cette proposition pourrait cependant faire partie des discussions à venir sur le budget de l’UE.
La France est donc le deuxième contributeur net de l’UE. Entre 1982 et 2008, la participation du pays a été « multipliée par quatre » en valeur, a souligné le rapporteur du projet de loi, le député Gilles Carrez (UMP). Une augmentation liée en grande partie à l’élargissement de l’Europe.
La Commission européenne se moque des parlementaires européens
La Commission européenne veut décider seule des mesures correctives
Concentrations : la Commission européenne révise la communication sur les mesures correctives et modifie le règlement d'application du règlement sur les concentrations.mercredi 29 octobre 2008
UE : La BEI pourrait aider les constructeurs automobiles européens
Les constructeurs automobiles européens devraient pouvoir obtenir une aide financière de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour développer des voitures écologiques, a indiqué mercredi la Commission européenne.La BEI, institution de prêts à long terme de l'Union europénne, pourrait fournir aux constructeurs automobiles une aide de 40 milliards d'euros, constituée de prêts à faible taux d'intérêt, pour les aider à atteindre leurs objectifs de réduction d'émissions de dioxyde de carbone selon le Commissaire européen à l'Industrie, Guenther Verheugen.
Une aubaine pour les constructeurs automobiles européens alors que le marché des voitures neuves a diminué de 10% au troisième trimestre et devrait reculer davantage encore au quatrième trimestre.
Réunions secrètes à l'UE pour imposer les OGM

En Europe, actuellement, les populations y sont majoritairement opposées, même dans les pays qui les autorisent, comme l'Espagne. Ce qui force les gouvernements à bloquer certaines décisions au niveau du Conseil des ministres. Mais la Commission européenne n'est pas tenue de demander leur avis aux gouvernements, ni aux députés européens. Elle n'est pas tenue non plus de s'expliquer devant aucune juridiction! La Commission européenne va donc imposer ses choix, comme elle en a le droit. Et ces réunions confidentielles sont destinées à arrondir les angles.
samedi 25 octobre 2008
lundi 20 octobre 2008
Tricotage : le maillage européen
Est-il bien raisonnable de laisser des fonctionnaires s'exercer au tricot pendant les heures de travail ?
Datar et polycentrisme maillé à développement durable
Téléchargez le document en grand format imprimable : ICIDes technocrates préparent la toile de l'araignée qu'ils ont dans le plafond.
Italie: le plan européen pour le climat est "une folie"
Le plan européen pour le climat "est une folie" aussi bien pour les entreprises que pour les Etats, a affirmé samedi le ministre italien de l'Adminstration publique Renato Brunetta, "L'attitude (de la Commission européenne) est une folie, surtout dans un pays manufacturier comme l'Italie qui a une densité d'entreprises supérieure à la moyenne européenne et serait désavantagé", a poursuivi le ministre au cours d'une manifestation dans le nord du pays, selon l'agence Ansa.L'Italie nomme "plan 20-20-20" les trois objectifs que l'UE s'est fixée pour 2020: réduire de 20% ses émissions de gaz a effet de serre, 20% d'énergies renouvelables dans la consommation et 20% d'économies d'énergie.
"Nous voulons un environnement propre. Nous voulons un contrôle de l'environnement mais sans que cela tue nos entreprises et nos familles", a ajouté M. Brunetta.
Une polémique oppose l'Italie à la Commission européenne sur les coûts de la réalisation du "plan 20-20-20".
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi estime que le coût annuel serait de 25 milliards d'euros. Selon le quotidien La Repubblica, le gouvernement italien et la Commission européenne partent des mêmes chiffres pour mettre en oeuvre ces mesures, c'est-à-dire un coût global situé dans une fourchette de 18 à 25 milliards d'euros par an.
Le quotidien La Stampa affirme pour sa part que la Commission et Rome, tout en partant du même rapport, utilisent des tableaux et des scénarios différents pour justifier cet écart dans les estimations.
Source AFP
Droit de cuissage au FMI
Le FMI a ouvert une enquête sur son directeur, le Français Dominique Strauss-Kahn, dans le cadre d'une affaire d'abus de pouvoir présumé lié à des relations intimes avec une subordonnée. Cette enquête a été lancée sur l'initiative du doyen de l'institution, Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI. Le Wall Street Journal évoque des relations intimes entre DSK et Piroska Nagy, une femme mariée et une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI .Ils souhaitent également déterminer si les indemnités perçues par Piroska Nagy à son départ de l'organisation étaient supérieures à la normale.
Le FMI, qui réunit 185 pays, depuis l'éclatement de la crise financière en septembre, est pressenti par Washington pour mener des actions concertées entre les Etats et mettre en place le nouvelle ordre financier mondial.
Vassalité : la crise comme outils de promotion de l'Union transatlantique
Mondialisme en marcheA Camp David, près de Washington, le président américain George W. Bush, son homologue français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sont convenus de consulter les autres dirigeants internationaux la semaine prochaine "avec l'idée de commencer une série de sommets pour répondre aux difficultés auxquelles est confrontée l'économie mondiale".
Le premier sommet pourrait se tenir aux Etats-Unis, peu après les élections américaines du 4 novembre. Objectif : "examiner les progrès enregistrés pour faire face à la crise actuelle et à rechercher un accord sur le principe de réformes nécessaires pour éviter que se reproduise une telle crise et pour garantir la prospérité mondiale à l'avenir".
"Les sommets suivants seront destinés à mettre en oeuvre un accord sur des mesures précises devant être prises pour concrétiser ces principes". Les dirigeants américain et européens ont estimé qu'il serait "trop ambitieux" de vouloir traiter toutes les questions lors d'un seul sommet, a déclaré Tony Fratto, porte-parole de la Maison blanche.
Les Européens et surtout les américains veulent une réforme complète, une sorte de nouveau Bretton Woods, du nom des accords qui gouvernent depuis 1944 la finance internationale. Ils proposent une forme de supervision mondiale des marchés, qui pourrait échoir au Fonds monétaire international. Une organisation internationale sous très forte influence américaine.
Semaine européenne des forêts : 20 milliards d'euros de facture par an pour les consommateurs
La Commission européenne a enfin dévoilé, vendredi 17 octobre, son "paquet forêt", composé de deux textes dont l'objectif est de lutter contre le commerce de bois illégal et la déforestation. Avec plusieurs mois de retard, ces textes, maintes fois annoncés puis reportés, avaient fini par devenir une sorte d'Arlésienne dans les coulisses de Bruxelles, la France, a même dû exprimer son impatience.
La nouvelle réglementation, si elle est adoptée, coûtera 40 millions d'euros par an au secteur forestier européen déjà en situation de grande faiblesse. Assurément, un bon moyen de fermer des entreprises en difficultés.
Par ailleurs, la Commission pour lutter contre l'abattage illégal, évalue à environ 20 milliards d'euros par an les sommes à mobiliser pour dédommager les pays qui renonceraient à couper leurs arbres. elle propose la création d'un fonds global qu'elle alimenterait pour sa part en versant 5% des revenus tirés de la mise aux enchères des quotas de CO2 alloués aux industriels à partir de 2013. Cela pourrait rapporter, estime Bruxelles, environ 2 milliards d'euros par an.
Enfoncer des portes ouvertes
Pendant que les responsables de la FAO enfilaient des évidences comme des perles: "le bois est largement employé comme source d'énergie renouvelable" '(sans blague!), les organisations non gouvernementales (ONG) telles que Greenpeace, les Amis de la Terre et le WWF, ont dénoncé le manque d'ambition de la Commission.
Une analyse et un discours d'autant plus étonnant que, les forêts d'Europe couvrent 44% de la superficie émergée de l' Europe et continuent à s'étendre. Au cours des 15 dernières années, les terres boisées en Europe ont augmenté de 13 millions d' hectares, soit une superficie équivalant à la taille de la Grèce.
dimanche 12 octobre 2008
Pologne : l'introduction de l'Euro provoquerait "l'appauvrissement de la société polonaise
Pologne : euro ou pas euro ?Le président polonais Lech Kaczynski a estimé le 30 septembre 2008 à propos de la date de l'adhésion de la Pologne à la zone euro, que le gouvernement libéral de Donald Tusk souhaite pour 2012.
"L'année 2012 est largement prématurée. On sait déjà que la date de 2011 (à laquelle la Pologne veut remplir les critères d'adhésion à l'euro) est complètement irréaliste".
Lech Kaczynski a également estimé que l'introduction de la monnaie européenne provoquerait "l'appauvrissement d'une partie de la société polonaise" et devrait faire objet d'un référendum national.
L'UE arrose la Turquie et l'ex Yougoslavie
La Commission européenne adopte un programme pluriannuel d’aide financière aux Balkans occidentaux et à la TurquieLa Commission a terminé le 29 septembre 2008 la planification stratégique du soutien financier de l’Union européenne (UE) pour 2008-2010 aux pays candidats et candidats potentiels (Croatie, Turquie, ancienne République yougoslave de Macédoine, Albanie, Bosnie- Herzégovine, Monténégro, Serbie et Kossovo). Pour 2008-2010, le montant global indicatif de l’assistance financière de l’UE sous l’Instrument d’aide de préadhésion (IPA) est de 4,471 milliards d’euros.
Les stratégies, fixent les priorités de l’assistance financière de l’UE pour la période 2008-2010. La prochaine étape est la préparation, avec les bénéficiaires, des programmes de mise en œuvre de cette assistance. L’aide de l’UE soutiendra également le renforcement des liens avec les pays voisins, y compris les États membres de l’UE, par le biais de projets de coopération transfrontalière.
Allocations indicatives de l’IPA pour la période 2008-2010 :
Allocation planifiée en millions d’euros (les chiffres sont en prix courants)
Croatie 451,4 millions d’euros
Aides économiques : les outils de l'esclavage
La Commission européenne vient de publier une circulaire relative à l’application par les collectivités territoriales des règles communautaires de concurrence relatives aux aides publiques aux entreprises chargées de la gestion d'un service d'intérêt économique général (Sieg).
Circulaire INTB0800161C du 30 septembre 2008, publiée sur le site internet du ministère
Pour en savoir plus :
Catherine Ashton : nouveau commissaire européen
Commission européenne : La désignation de Catherine Ashton confirmée par le Conseil.La britannique Catherine Ashton a été confirmée hier comme commissaire européen au commerce extérieur par le Conseil des ministres.
Sa désignation fait suite au départ de Peter Mandelson, qui devient secrétaire d’État au commerce, aux entreprises et à la réforme réglementaire au Royaume-Uni. Le nouveau commissaire se présentera bientôt devant la commission du commerce international du Parlement européen.
Après sa désignation, Mme Ashton a déclaré : "Je suis heureuse et très fière de pouvoir exercer les fonctions de commissaire et de pouvoir jouer un rôle dans la politique que mènera l’Union européenne pour affronter les défis que nous devons relever au niveau mondial. Je me réjouis de pouvoir exposer très rapidement mes vues aux États membres de l’Union et au Parlement européen."
Catherine Ashton était jusqu’à présent membre travailliste de la Chambre des Lords du Royaume-Uni et a aussi exercé les fonctions de « Leader of the House of Lords » et « Lord President of the Council » dans le premier cabinet de M. Gordon Brown, formé en juin 2007.
Économiste de formation, elle possède une vaste expérience des affaires européennes, puisque c'est elle qui a mené le traité de Lisbonne jusqu'à sa ratification par la Chambre des Lords.
Justice : la France mauvais élève
Selon le dernier rapport publié par la Commission européenne pour l’efficacité de la Justice (CEPEJ), la France dégringole dans le classement des élèves européens. Quels que soient les critères, la France se situe dans les derniers. Ce comparatif est basé sur un questionnaire détaillé que 43 pays sur 47 états européens devaient remplir. La France est ainsi au 20e rang pour le budget annuel par habitant et au 35e rang si l’on rapporte ce budget au PIB (0,19 % du PIB par habitant derrière l’Arménie, la Moldavie ou la Roumanie) ainsi qu’au 35e rang également pour le nombre de juges pour 100.000 habitants.De sorte qu'en deux ans, la France est passée du 18e au 35e rang. Ce constat met l’accent sur le manque de moyens de la Justice : un Français dépense deux fois moins d’argent qu’un Allemand et un tiers de moins qu’un Italien.





