Le plan européen pour le climat "est une folie" aussi bien pour les entreprises que pour les Etats, a affirmé samedi le ministre italien de l'Adminstration publique Renato Brunetta, "L'attitude (de la Commission européenne) est une folie, surtout dans un pays manufacturier comme l'Italie qui a une densité d'entreprises supérieure à la moyenne européenne et serait désavantagé", a poursuivi le ministre au cours d'une manifestation dans le nord du pays, selon l'agence Ansa.L'Italie nomme "plan 20-20-20" les trois objectifs que l'UE s'est fixée pour 2020: réduire de 20% ses émissions de gaz a effet de serre, 20% d'énergies renouvelables dans la consommation et 20% d'économies d'énergie.
"Nous voulons un environnement propre. Nous voulons un contrôle de l'environnement mais sans que cela tue nos entreprises et nos familles", a ajouté M. Brunetta.
Une polémique oppose l'Italie à la Commission européenne sur les coûts de la réalisation du "plan 20-20-20".
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi estime que le coût annuel serait de 25 milliards d'euros. Selon le quotidien La Repubblica, le gouvernement italien et la Commission européenne partent des mêmes chiffres pour mettre en oeuvre ces mesures, c'est-à-dire un coût global situé dans une fourchette de 18 à 25 milliards d'euros par an.
Le quotidien La Stampa affirme pour sa part que la Commission et Rome, tout en partant du même rapport, utilisent des tableaux et des scénarios différents pour justifier cet écart dans les estimations.
Source AFP

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