
En effet, le premier ministre qui traînait une réputation d'eurosceptique quand il était chancelier de l'Échiquier, a dû batailler ferme, le 5 mars dernier, à la Chambre des Communes pour repousser un amendement de l'opposition conservatrice qui demandait un référendum avant de ratifier le mini traité.
La position de Brown sur l'Europe surprend d'autant plus qu'il faisait partie du camp des sceptiques, ou du moins de ceux qui se désintéressent du sujet. Des témoins ont rapporté l'avoir vu débrancher ses oreillettes de traduction, à plusieurs reprises, lors de réunions à Bruxelles quand il était ministre des Finances. C'est aussi lui qui avait embarrassé Tony Blair en inventant des critères économiques ad hoc pour empêcher l'adoption de l'euro par son pays.
Depuis sa prise de fonction au poste de premier ministre en juin 2007, il a accumulé les faux pas. En décembre dernier, il a choqué de nombreux chefs d'États par son absence lors de la cérémonie de signature du mini traité à Lisbonne. Arrivé avec plusieurs heures de retard pour avoir préféré assister à une réunion avec des députés travaillistes à Westminster, il a dû signer tout seul le traité. Ce qui lui a valu de nombreuses critiques en Europe mais aussi dans son propre pays.
Depuis, Brown a sensiblement corrigé le tir. A Bruxelles en février, il affirmait au côté de Barroso que « l'UE est essentielle pour le succès de la Grande-Bretagne, et une Grande-Bretagne totalement engagée en Europe est indispensable au succès de l'UE. »
Pour Robin Shepherd, spécialiste de l'Europe au think tank londonien Chatham House, il ne s'agit pas d'un revirement, mais plutôt « d'une attitude pragmatique de Gordon Brown sur l'Europe. Il voit l'UE comme un moyen d'atteindre des objectifs précis pour la Grande-Bretagne.
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NOUVEL ORDRE MONDIAL PAR UN GOUVERNEMENT MONDIAL (mondialiste) = DICTATURE
L’Union Européenne conduit les pays adhérant à cette union de la mise en place d’un gouvernement mondial. Sous le couvert d’une union économique et politique l’Union Européenne se dirige aussi vers un gouvernement mondial touchant les identités nationales des pays membres.
1-UE = faire disparaître l'identité nationale d'un pays et diminuer leurs pouvoirs. Ex. : La Pologne essaie difficilement de conserver ses droits nationaux rejeté par l'UE. « L’injustice faite à la Pologne, un déni de démocratie » Par Patrick Edery (21/12/2017)
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/12/21/31002-20171221ARTFIG00266-l-injustice-faite-a-la-pologne-un-deni-de-democratie.php
2-Certains pays défendent leur identité nationale, leurs droits démocratiques d'exister. Nous trouvons entre autres :
a) Le Royaume Uni s’en allait dans la bouche du serpent (l'UE) et une fois dans le ventre du serpent il est difficile d’en sortir. Heureusement qu’avec Boris Johnson l’avenir promet le retour au respect de l’identité nationale avec la sortie du ventre du monstre de l’UE.
b) La Suisse : « Pourquoi la Suisse demeure-t-elle le seul État d’Europe continentale à refuser l’adhésion alors qu’il pourrait être accepté sans difficulté par l’UE ? …. Nous analysons ci-dessous les réticences helvétiques par rapport à l’adhésion en utilisant cinq cadres thématiques : (1) L’IDENTITÉ, (2) la neutralité, (3) la démocratie directe, (4) le fédéralisme et (5) les spécificités économiques. » https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/en-direct-de-notre-passe/2809938.html/BINARY/Pourquoi%20le%20refus%20d'adh%C3%A9rer%20%C3%A0%20l'Union%20europ%C3%A9enne
c) La Norvège : Pourquoi la Norvège refuse-t-elle d’intégrer l’Union Européenne ? http://les-yeux-du-monde.fr/actualite/europe/2899-pourquoi-la-norvege-refuse-t-elle-dintegrer-lunion-europeenne
d) L’Islande : retire sa candidature de l’UE en 2015 ;
Jacques Beauséjour, député à l'Assemblée Nationale du Québec (1976-1985) Canada.
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