
Toutes nos sociétés ont un site en zone dollar ou dans des pays émergents et sont capables d'y transférer des activités", explique le responsable de la deuxième entité du groupe Safran (2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires) derrière les moteurs et la propulsion.
Depuis 2006, cette branche consacre annuellement 50 millions d'euros au développement des capacités industrielles de ces sites au Mexique, en Chine, au Maroc, en Inde ou en Pologne où presque toutes nos usines sont en cours de doublement de taille.
Les productions déplacées ne sont pas celles à faible valeur ajoutée mais bien au contraire de même complexité et de même niveau que ceux de des sites Européens.
Ce mouvement de délocalisation est amplifié par les pressions des avionneurs. Ceux-ci passent de plus en plus de contrats à leurs sous-traitants en monnaie américaine, même s'ils sont installés en France et produisent en euros, ce qui réduit leurs marges.
Au-delà de 2009. "L'essentiel aura été fait, on exploitera ces usines et on les saturera. Mais si la dérive du dollar face à l'euro se poursuit, on transférera d'autres tranches d'activités", prévient M. Leclère, soulignant que ce programme a été conçu pour 1 euro à 1,50.
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