
La première mesure que prennent tous les états indépendants, est de créer leur propre monnaie nationale. Un pays qui ne maîtrise pas sa politique monétaire, ne peut pas prétendre avoir tous les outils en main pour mener à bien une politique économique.
Techniquement, le rétablissement du franc ne pose aucun problème. Quand les Tchèques et les Slovaques ont mis en place leurs monnaies nationales a savoir la couronne tchèque et de la koruna slovaque, ils l’ont fait en moins d’une semaine et sans difficulté particulière.
On retrouve le même processus lors de la dislocation du Pakistan, l'ancienne partie orientale est devenue indépendante en 1971 sous le nom de Bangladesh, qui a adopté une nouvelle monnaie, le Taka.
La légitimité politique est du côté du franc.
L’euro a 6 ans d’existence. La France a au moins 1.500 ans d’histoire. La légitimité politique est du coté du franc, d’autant plus que le bilan de l’euro, après 6 ans d’utilisation, est désastreux.
Alors que le franc a assuré la richesse et le développement de notre pays pendant des siècles, L’euro n’a entraîné que hausse des prix et accéléré les délocalisations industrielles.
Aujourd’hui 61% des français regrettent le franc.
La France trop petite ?
L’idée de rétablir le franc est souvent perçue comme impossible. La France serait trop faible ou trop petite pour pouvoir mener une politique monétaire. La Suisse et l'Angleterre, deux nations européennes aux monnaies fortes démentent cette affirmation liée à la taille du pays. En réalité, une monnaie s’appuie d’abord sur un Etat et l’économie réelle du territoire sur laquelle elle sert de monnaie d’échange. Elle est l’expression d’une volonté politique.
Si des pays comme la Malaisie, le Maroc ou le Honduras arrivent à maintenir une monnaie nationale, on ne voit vraiment pas pourquoi la France en serait incapable.
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