La Commission européenne envisage un rapprochement ou une fusion entre la Banque européenne d'investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). Parmi les options évoquées, la création d'une holding comprenant les deux banques avec une redistribution des rôles ou une coopération accrue entre deux institutions indépendantes.La Berd a déjà annoncé qu'elle cesserait à compter de 2010 d'investir dans les huit anciens pays communistes ayant rejoint l'Union en 2004 et qu'elle porterait son effort vers d'anciennes républiques soviétiques à l'est et au sud. Cette évolution permettrait à la BEI de concentrer ses activités sur l'UE alors que la Berd mettrait l'accent sur les ex-républiques soviétiques qui restent en-dehors de l'UE.
La BEI a déjà une participation de 3% dans la Berd, dont les actionnaires non membres de l'UE détiennent environ 40%, avec notamment 10% pour les Etats-Unis et 8,5% pour le Japon.
Mais l'Australie prévoit déjà de se retirer du capital de la Berd et les Etats-Unis envisagent de suivre le mouvement.
Le vice-président de la BEI, Matthias Kollatz-Ahnen, a dit mercredi que la BEI cherchait à prendre à terme une participation majoritaire dans le capital de la Berd en rachetant les parts détenues par les pays non-membres de l'Union européenne.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire