
L'Insee a indiqué que la dette se situe approximativement à 65,3% du produit intérieur brut (PIB), soit une augmentation de 1, 4 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent.
Selon l'Insee, fin 2007, la dette publique française représentait 1.209,5 milliards d'euros, soit 63,9% de la richesse nationale.
L'endettement de chaque citoyen français (nouveau-nés compris) est donc de 21.800 euros. Le remboursement des intérêts de la dette absorbe chaque année la totalité de l'impôt sur le revenu.
Les causes
Collusion d’intérêt
Alors quand 1974 la dette publique de la France était inexistante, depuis 35 ans, la droite et la gauche se sont relayées au pouvoir pour dilapider l'argent public et pour le détourner au bénéfice d'intérêts particuliers : corruption, subventions et allègements de charges accordés aux multinationales, travaux publics au grand bénéfice des entreprises de bâtiment, etc. Il est vrai que ces entreprises sont les principaux financiers des partis politiques. Ainsi, Bouygues fut longtemps le principal fournisseur de fonds du PS et du RPR.
Les états ne battent plus monnaies
La mise en place de nouvelles règles internationales (que les gouvernements pouvaient refuser) a contraint les états à se financer par l’emprunt prélevé sur les marchés financiers internationaux plutôt que de recourir à la planche à billet.
Le rôle des politiques
Enfin le fait de pouvoir injecté dans l’économie française, de l’argent frais, via le déficit budgétaire, permettait de dissimulé la dégradation de l’économie et de maintenir artificiellement le niveau de vie de la population dans l’attente des prochaines élections. Une méthode qui montre désormais ses limites.
Les conséquences
L'endettement est un moyen pour réduire inexorablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d'action. En appauvrissant l'état, l'endettement entraîne une réduction progressive du financement des services publics et des prestations sociales ainsi que des augmentations d'impôts pour rembourser la dette.
L'endettement est aussi un cadeau offert aux banques, assurées de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen.
Enfin l'endettement est une arme à retardement pour imposer le libéralisme, en obligeant les états à privatiser leurs services publics, et a organiser la privatisation des dernières entreprises publiques vendues à un prix très inférieur par apport à leur valeur, pour le plus grand profit
des banques et des multinationales acheteuses.
Une immense gabegie que notre génération devra payer comptant.
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