
"Si je devais prendre une décision aujourd'hui à propos d'un second mandat, je dirais oui, à condition bien sûr d'avoir le soutien des Etats membres et du Parlement européen", a lâché ce week-end au quotidien néerlandais NRC Handelsblad José-Manuel Barroso, dont le mandat arrive à échéance à l'automne 2009.
Coup sur coup, la France et l'Italie viennent de l'adouber pour un second mandat.
"Lorsque nous devrons, bientôt, nommer un président de la Commission, notre candidat sera le président Barroso. Nous voyons en toi le meilleur président", lui a déclaré mardi le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.
Nicolas Sarkozy lui a aussi apporté publiquement son soutien, tout comme le président du Parlement européen, le conservateur allemand Hans-Gert Pöttering.
Arrivé à Bruxelles en 2004 avec l'intention de moins légiférer et de promouvoir une Europe des "résultats", José-Manuel Barroso est tenus par certains, pour responsable d’un bilan institutionnel guère brillant : un rejet du projet de Constitution européenne en 2005 en France et aux Pays-Bas, suivi d'un "non" irlandais le 12 juin au texte qui lui a succédé, le traité de Lisbonne.
Le choix du futur chef de l'exécutif européen, revient aux dirigeants des 27 pays membres et Allemagne, pourraient bien in fine être tentés de faire le choix du renouveau à Bruxelles.
source : AFP
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