
Le président polonais ajouter, dans une interview au quotidien Dziennik que « l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse ».
Cette défection est un sérieux coup porté, alors que Nicolas Sarkozy a souligné que sa priorité était de « circonscrire le problème aux Irlandais » et de faire en sorte que les autres pays européens « continuent de ratifier ». Le président polonais a d'ailleurs mis en garde ses homologues européens contre une tentation d'isoler l'Irlande. «Si on brise la règle de l'unanimité une fois, elle n'existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution», a-t-il dit.
Le parlement polonais avait approuvé la ratification du traité en avril. Mais, selon la Constitution polonaise, c'est le président qui ratifie en dernier ressort les traités et aucune disposition ne l'oblige, même si le Parlement le lui a demandé.
Ils ont ainsi accusé les libéraux, maintenant au pouvoir, de vouloir adopter à terme la Charte européenne des droits de l'Homme que la Pologne, comme la Grande-Bretagne, a eu le droit de ne pas intégrer dans le traité de Lisbonne.
Un texte qui, selon les jumeaux Kaczynski, permettrait aux Allemands de réclamer des indemnisations pour des biens abandonnés sur d'anciens territoires allemands attribués à la Pologne après la Seconde Guerre mondiale ou obligerait la Pologne à reconnaître des mariages homosexuels.
Le refus polonais s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise, en raison de l'euroscepticisme d'une partie de la droite libérale au pouvoir à Prague, à commencer par le président Vaclav Klaus.
Source AFP
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