Dans chaque branche de l’agronéoce, nous avons au maximum dix firmes qui contrôlent la production, la distribution et le commerce. Ces grandes entreprises ne veulent pas produire des aliments, elles veulent produire du profit.

1) Une situation de monopole
Dans l’alimentaire, le prix et le commerce du soja et des produits agricoles de base sont manipulés par des groupes, tels que l’américain Cargill, l’hollandais Bunge, l’américano-canadien ADM, le suisse Syngenta, l’américain Monsanto et le français Dreyfuss.
Situation identique dans le domaine des produits laitiers, le marché est tenus par trois groupes seulement: le suisse Nestlé, l’italien Parmalat et le français Danone.
Dans le domaine des pesticides et des semenciers il y a également très peu d’entreprises: Bayer et Basf, qui sont allemandes, et Syngenta ou Monsanto et quelques autres qui sont spécialisées dans des secteurs ou elles n’ont pas de concurrents.
2) Une spéculation sans rapport avec le coût de production
Les entreprises multinationales qui contrôlent toute la production à grande échelle non seulement des principaux produits de base agricole mais aussi celui des engrais, des semences et contrôlent le commerce mondial imposent leurs tarifs à tous les niveaux de productions.
En situation de monopole et d’entente, les entreprises transnationales imposent leurs volontés. Aujourd’hui, le prix de chaque marchandise internationalisée fait donc l’objet de spéculation. Il n’y a plus de relation directe entre le prix et le coût de la production, qui est seulement une référence.
3) Des liens étroits avec les gouvernements et les organisations internationales
Si les liens entre les multinationales et le Congrès américain sont notoirement connus, ces entreprises ont réussi à infléchir avec un remarque succès, l’ensembles des politiques agricoles des grandes organisations internationales, comme le FAO (l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), la BERD (Banque européenne de reconstruction et de développement) ou l’Union Européenne.
Face à ces organisations technocratiques férus de rapports et d’expertise, l’une des méthodes les plus usitées pour influé sur les prisent de décisions, consiste à fournir une masse de documents volontairement favorable aux grands groupes de l’agro-négoce. Une méthode peu coûteuse mais très efficace à long terme face à une bureaucratie internationale coupée des réalités humaines.
4) Une politique de désinformation systématique
Les transgéniques présentés comme une solution !
Face à l’agriculture traditionnelle, les transgéniques sont des produits créés dans des laboratoires qui placent l’agriculture dans les mains du monde financier et industriel.
Ils peuvent ainsi contrôler les semences et imposer l’usage des engrais et des pesticides qu’ils produisent.
Autre méthode de désinformation, le changement climatique présenter comme le responsable des difficultés d’approvisionnements mondial.
Une argumentation qui justifie le recours aux biocarburants, qui valorise sur le marché international la vente de produits spécifiques, tels que l’éthanol.
En réalité, la stimulation de la production d’éthanol dans le tiers-monde augmente le prix des aliments, non seulement à cause de la contraction des surfaces cultivées mais aussi à cause des répercussions de cette concurrence.
Les peuples du tiers monde peuvent continuer a mourir de faim, les multinationales n’ont pas pour objectif d’alimenter la population, mais de produire des produits agricoles valorisés sur le marché international.
Une situation qui contredit la thèse totalement fausse, visant à nous faire croire, que la mondialisation favorise durablement, la situation des pays en voie de développement.
Conclusion :
Les stocks de céréales n'ont jamais été aussi bas depuis 1970, manque de lait en Europe et les prix alimentaires mondiaux ont augmenté d'environ 40% au cours de l'année dernière,selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) .
Pour Marie-Jeanne Husset, directrice de la rédaction,«60 millions de consommateurs»: «La flambée des prix des matières premières agricoles laisse entrevoir une crise alimentaire majeure au niveau mondial».
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