
Un porte-parole de Rio Tinto Alcan, Stefano Bertolli, a déclaré vendredi que la compagnie contestait ces allégations mais qu'elle allait coopérer avec la Commission européenne.
Les accusations formelles de l'UE peuvent entraîner des amendes allant jusqu'à 10 pour cent du chiffre d'affaires mondial d'une entreprise pour chaque année où elle enfreignait les lois européennes.
Rio Tinto est un important groupe minier international dont le siège social est situé au Royaume-Uni, regroupant Rio Tinto plc, société inscrite à la Bourse de Londres et à la Bourse de New York, et Rio Tinto Limited, société inscrite à la Bourse d'Australie.
Rio Tinto s'occupe de prospection, d'exploitation et de traitement de ressources minérales. Il produit principalement de l'aluminium, du cuivre, des diamants, de l'énergie (charbon et uranium), de l'or et des minéraux industriels (borax, dioxyde de titane, sel et talc) et du minerai de fer. Bien que ses activités soient d'envergure mondiale, Rio Tinto est solidement implanté en Australie et en Amérique du Nord et possède d'importantes entreprises en Amérique du Sud, en Asie, en Europe et en Afrique australe.
La société londonienne Rio Tinto a racheté la canadienne Alcan l'an dernier pour environ 38,1 milliards $ US, pour ainsi devenir le plus important producteur mondial d'aluminium et de bauxite, devant l'américaine Alcoa et la russe UC Rusal.
Alcan s'était porté acquéreur d'ECL au moment d'avaler le producteur français d’aluminium Pechiney, en 2003. Le marché mondial de l'aluminium se chiffre à 104 milliards $ annuellement. Le métal léger est utilisé en ingénierie ainsi que pour l'emballage des boissons gazeuses.
La société montréalaise dispose maintenant de huit semaines pour se défendre par écrit et elle peut réclamer une audience avant que la Commission européenne ne lui impose une amende.
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