
Une mesure qui suscite de fortes résistances.
Ainsi, le comité d'entreprise de l'usine de Saint-Dizier, Cogesal-Miko assigne l'entreprise, filiale d'Unilever, au tribunal de grande instance de Nanterre le 25 mars. Le but de l'action, annoncée vendredi 14 mars par l'avocat du CE, Me Ralph Blindauer, est de faire invalider le plan social. Le CE réclame, en plus de l'annulation du plan social, qu'"interdiction" soit faite à Cogesal-Miko de "mettre en oeuvre quelque mesure que ce soit de réorganisation industrielle" de ce plan, "sous astreinte d'un million d'euros par infraction constatée".
Le 25 mars également, sera jugé un second référé, aussi à l'initiative du CE, à la chambre civile du TGI de Nanterre. Il concerne la décision de l'employeur de ne pas payer les salaires de non-grévistes du 12 au 29 février, quand quelques salariés bloquaient la chaîne de production. Enfin, une troisième assignation "sur le fond" de Cogesal-Miko devrait être traitée courant avril à Nanterre, avance Me Ralph Blindauer.
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