Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Coopération de l’ancien gouvernement, qui avait appelé de tous ses vœux la signature de l’acte de décès de la politique africaine de la France vient de faire les frais du dernier remaniement gouvernemental.Une situation qui s’explique par les pressions exercées par des dirigeants africains dont Omar Bongo et Sassou Nguesso.
Un ministre français estimait mercredi ”qu’il y ait eu des pressions, notamment d’Omar Bongo, pour faire partir Bockel du Quai d’Orsay” selon l’AFP.
Le Quai d’Orsay se refuse a tout commentaire: ”Je n’ai pas de commentaire à faire sur ce point”, a déclaré à la presse la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Pascale Andréani, interrogée pour savoir si des pays africains avaient demandé le départ de M. Bockel
Son départ a été bien accueilli à Libreville: ”Pour nous, c’est un signe intéressant”, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement gabonais René Ndemezo Obiang. ”M. Bockel avait pris des positions assez particulières, c’est le moins qu’on puisse dire et nous notons qu’il n’est plus à ce poste-là”, a-t-il ajouté, selon l’AFP.
Jean-Marie Bockel a été rétrogradé de la Coopération au Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants.

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