Tout a commencé en 2004 : l'Etat pousse alors Dassault et EADS à s'associer pour lancer un programme de drones de surveillance appelé EuroMale. Mais le projet est mort-né, victime des tensions entre les pôles allemand et français d'EADS durant cette période, les premiers reprenant la main sur ce dossier en adaptant les caractéristiques du drone aux besoins de l'armée allemande, qui veut un appareil de reconnaissance.En 2006, EADS lance l'Advanced UAV, un drone de renseignement. Il s'agit d'un appareil dit européen, comme le souhaite la délégation générale de l'armement (DGA). Ce projet suscite la rancoeur de Dassault ainsi que de Thales considéré, comme des fournisseurs de deuxièmes rangs.
Le partenariat franco-allemand pour la création et la prise de contrôle d'EADS a douché bien des ambitions, et fortement dégradé le climat entre Paris et Berlin.
L'option proposée par Dassault et Thales avec un partenariat israélien pour fournir un contrepoids diplomatique à l'Allemagne prouve une fois de plus que la construction européenne n’a rien apporté a la France et lui coûte fort cher.
L'enjeu est le futur drone d'observation et de surveillance qui doit équiper les armées françaises vers 2015.

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