
Ces remontrances font écho à la présentation par la Commission européenne des perspectives, peu optimistes, de croissance pour 2008-2009 dans l’UE, le 28 avril 2008 (EurActiv.fr 07/04/08). Dans ses prévisions, celle-ci a annoncé un ralentissement de la croissance économique lié à la crise des subprimes et à l’absence de résultats immédiats des réformes structurelles de certains Etats membres, dont la France.
Selon les estimations de la Commission, la dette publique s'élevait quant à elle à 1.209,5 milliards d'euros fin 2007 et son poids dans le PIB s'est accru de 0,3 points, pour s'établir à 63,9 %. La France se place donc légèrement au-dessus du seuil maximal de 60% de PIB retenu par le pacte de stabilité pour la dette publique.
La recommandation de la Commission européenne coïncide avec la tenue de la conférence des finances publiques, organisée par le premier ministre, François Fillon, le 28 mai.
S’exprimant lors de cette rencontre entre des membres du gouvernement et des représentants des collectivités locales, ce dernier a tablé sur un retour à l'équilibre des comptes publics d’ici 2012 et confirmé que le rythme de progression des dépenses publiques serait divisé par deux d'ici là.
Parmi les annonces significatives figure également le rééquilibrage des comptes sociaux pour 2011. Les modalités de réduction de la dépense sociale n’ont cependant pas été précisées. La suppression de la majorité des niches fiscales (une disposition fiscale qui permet de payer moins d'impôts lorsque certaines conditions sont réunies) est également prévue.
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