
La drogue
Avec l’aide de l’UCK (Ushtria Çlirimtare e Kosovës, l’Armée de Libération du Kosovo), les trafiquants font transiter la drogue (cannabis, cocaïne, marijuana) de l’Albanie à la Grèce.
En mars 2001, fut arrêté l’ancien chef de la police judiciaire, Sokol Koçiu, un proche de l’ancien commandant de l’UCK, Ramush Haradinaj, et d’un trafiquant kosovar, lesquels avouèrent utiliser des sociétés écrans basées à Tirana pour exporter librement leurs drogues en Grèce. Citons aussi l’utilisation des voitures diplomatiques albanaises dans le trafic pour échapper aux contrôles minutieux de la KFOR (Force de maintien de la paix dirigée par l’Otan au Kosovo).
Prostitution et trafic d’êtres humains
L’autre spécificité de la mafia albanaise est d’être la plaque tournante du trafic d’êtres humains. En accord avec les mafias italiennes, les membres de la mafia albanaise servent de passeurs aux immigrés clandestins et participent au trafic d’enfants (adoptions illégales, pédophilie, etc.) Les femmes albanaises sont nombreuses à sombrer dans la prostitution et la drogue. une situation favorisée par l’immigration massive des albanais dont certains choisissent la voie du crime organisé.
Ce phénomène s’explique par le laxisme et la corruption dont ont fait preuve certains hommes politiques et cadres de la police d’Albanie. Le maillage mafieux est bien connu des spécialistes : le Nord-Ouest, Centre-Ouest, où la mafia utilise les recettes classiques pour le blanchiment (restaurants, boîtes de nuit, hôtels, bars, grandes villas donnant sur la mer), et l’Est du pays, où les principaux chefs des quinze clans mafieux résident au sein de places fortes étroitement surveillées.
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