
Le plan prévoit 690 suppressions de postes dans l’industrie, avec notamment la fermeture de la manufacture de cigares de Strasbourg (227 salariés). Sur les 227 salariés, certains ont déjà été mutés lors de la fermeture du site de Tonneins (Lot-et-Garonne), en 1999. A Strasbourg, la manufacture de tabac est la dernière fabrique de cigares en France. Edifiée au milieu du XIXe siècle à deux pas du centre-ville, elle forme un quadrilatère de plus d’un hectare, entouré de hauts murs en grès des Vosges. Le site a produit 480 millions de cigares en 2007, essentiellement pour le marché français, qui a reculé de 7 % en un an, selon le directeur, Jean-Georges Cottin. Ces volumes seront confiés à l’usine espagnole de Cantabria, près de Santander.
Fermeture également de l’usine de tabac à rouler et de tabac à pipe de Metz (135 salariés), ou les 2.800 tonnes de tabac produites annuellement à l’usine de Metz doivent être transférées aux Pays-Bas tandis que « l’usine de cigarettes de Riom et le centre de traitement des tabacs du Havre seraient réorganisés et leur activité réduite », selon le groupe.
250 postes seraient encore supprimés dans les fonctions marketing et ventes, 120 au siège social de Paris, et 133 sur le site des Aubrais (Loiret).
L’intersyndicale dénonce une restructuration avant tout financière. Imperial Tobacco a enregistré un résultat d’exploitation de 658 millions de livres en 2007 (837 millions d’euros).
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