
Le Malawi a subit une sécheresse catastrophique en 2005. Le Programme alimentaire mondial (PAM) estimait alors que sur les 12 millions d’habitants, cinq millions avaient besoin d’aide alimentaire et bon nombre de villages rapportaient que les gens y mouraient de faim.
Jusqu’alors, les paysans utilisaient des semences extrêmement vulnérables aux maladies et peu d’entre eux se servaient d’engrais. Le gouvernement estima que si les agriculteurs pouvaient accéder à des semences de maïs de bonne qualité et un peu d’engrais, ils seraient capables de produire assez de nourriture.
Le gouvernement du Malawi décida donc de les subventionner à hauteur de 30 millions de livres. Avec un coupon d’état, le prix d’un sac d’engrais est tombé de 6500 kwacha (23 livres) à 900, tandis qu’un sac de 2 kg de maïs hybride ne coûtait plus que 30 kwacha au lieu de 600.
Les pays donateurs refusèrent de financer le mécanisme et arguaient que subventionner les paysans ne donnerait pas le résultat recherché. En adoptant cette politique contre les demandes explicites de l’Angleterre, des Etats-Unis et la Banque mondiale et de la FAO, le Malawi a sauvé son peuple de la famine.
Le Malawi a chaque année besoin de 2,2 millions de tonnes de maïs pour se nourrir, et d’une production très basse de seulement 1,2 tonnes de mais en 2005, la production a atteint 3,2 millions de tonnes en 2007.
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